mardi 18 septembre 2007

The Fallen Angels - It's A Long Way Down (1968)


Jack Bryant (compositeur, vocaux, basse), Wally Cook (guitare), Richard Kumer (batterie, percussion), Howard Danchick (piano, flûte), Barry Seidel (cuivres, effets spéciaux), Jack Lauritsen (guitare, vibraphone, citar), Tom Traynor (producteur, manager).

Si vous aimez les Zombies, Love et Left Banke, vous aimerez probablement les Fallen Angels, un groupe de qualité similaire à ces derniers, entre rock psychédélique et pop baroque orchestré. D'ailleurs, je n'hésiterai pas à choisir entre It's A Long Way Down et Forever Changes. A mon avis, le deuxième album du septet de Washington surpasse très largement l'album préféré des critiques! Si le premier disque des Fallen Angels vaut la peine d'être écouté - parce qu'il révèle déjà le grandiose de la formation - c'est probablement leur deuxième opus (Roulette SR42011) qui fait véritablement figure de pièce maîtresse. L'orchestration ne tombe jamais dans le grandiloquent, tous les titres proposent un rock/pop acidulé très agréable et l'association vocaux/rythmiques se montre toujours très efficace... parfois merveilleuse. L'album s'ouvre sur Poor Old Man, un titre qui en dit long sur la couleur de l'album et qui se présente comme absolument délicieux dès les premières mesures. C'est doux, c'est léger, très pop et puis tout d'un coup quelque chose se passe, le tempo s'accélère et d'une certaine façon, la confusion s'instaure... On remarque même une petite note côte ouest entre Love et les Doors. A Horn Playing On My Thin Wall est un peu plus mélancolique, la voix du chanteur plus sucrée, et de nouveau, la mélodie rappel un certain Arthur Lee. La fin du morceau apparaît beaucoup plus orchestré, de quoi hisser au sommet la voix du chanteur. Si les guitares sont présentes, elles n'occupent jamais le devant de la scène et même dans un morceau comme Something You Can Hide, pourtant très psychédélique. Ainsi, c'est vraiment l'association des instruments qui participe à la création de l'ambiance et non leur isolation. Si l'orgue était présent dès le premier morceau, ce n'est qu'a cet instant qu'il entre véritablement en action pour un résultat plus que satisfaisant. Tell Me A Story, bref interlude apaisant laisse place à Silent Garden, un titre plus pop et finalement assez proche des sonorités britanniques façon Zombies. Look To The Sun est quant à lui plus accoustique tout en étant marqué par le groove d'un chanteur au meilleur de sa forme, un Jack Bryant digne d'un Bryan MacLean. One Of The Few Ones Left, le 7ème point culminant du disque, franchement goûteux n'est pas sans rappeler le meilleur de Left Banke. Le titre suivant, I Really Love My Mother sonne façon doo-wop/pop et Look At The Wind étonne une nouvelle fois l'auditeur, par son efficacité. Le touché du guitariste, le jeu du batteur et la dextérité du clavier ne peut qu'impressionner.

La fin de cette galette est dans la même lignée, de quoi tomber par terre avant que le bras de la platine ne se relève! Bref, cet album est tout simplement exceptionnel et mes comparaisons avec la crème du rock/pop psychédélique/baroque n'ont rien d'outrancières. Le mieux reste de vous laisser juger par vous-même. Pour l'occasion, non pas un mais deux titres en téléchargement, de quoi vous faire attraper des frissons... Ne passez pas côté d'un tel plaisir et n'hésitez à vous exprimer sur cet album!


1 commentaire:

Unknown a dit…

Superbe découverte merci!! Quel groupe! Je ne sais pas si j'avais déjà eu l'occasion de poster un commentaire, alors j'n profite pour féliciter toute l'équipe du blog, qui m'alimente régulièrement en bon son!!!