samedi 30 juin 2012

Cozy - Cola Shock Kids 7' (2012)

Hozac est un de nos labels favoris et on a souvent l'occasion de vous le dire, alors quand débarque un nouveau groupe avec une pochette aussi influencée 70s sur le label de Chicago ça ne peut qu'attirer mon attention.

Cozy propose sur ce 45tours deux morceaux d'obédience powerpop aux accents glam, autant dire que c'est le genre de disque dont j'étais obligé de vous parler! En A un morceau assez uptempo bien cool intitulé "cola shock kids" basé sur un riff efficace et entrainant (je me suis retenu de dire "gros cul") , la voix me fait penser à celle des Impulse Int'l un chouette groupe de powerpop dont il faudrait aussi que je vous parle un jour (surtout que leur dernier 10 pouces en date contient quelques morceaux vraiment superbes dans le genre). Cette face A fait bien le boulot, on appréciera les hand claps, petit détail toujours cool, et le son de guitare avec une saturation très 70s (le genre de son de guitare que l'on peut aussi entendre sur le second Smith Westerns par exemple). "Sugar on my mind" sur l'autre face est un eu plus légère avec une sorte de vibe un peu bubblegum voir rock n roll (Buddy Holly) sur les bords, en tout cas je la trouve excellente, ça pourrait rappeler les excellents 45tours de The Cave Weddings en moins sales et distordus.

Cozy propose un premier 45tours très frais et léger, je l'attendais depuis quelques mois avec une certaine impatience et le voici enfin entre mes mains!   

achat: Hozac

jeudi 28 juin 2012

Bass Drum Of Death - White Fright (2011)



J'avais adoré le premier album du groupe sorti l'année dernière (14e de notre top annuel quand même), découvert via leur EP High School Roaches (merci 7inchallah), qui eu semble-t-il un certain succès puisqu'après avoir été sorti par la toute petite structure Inflated, il s'est trouvé repressé par Fat Possum. Il n'est d'ailleurs pas étonnant de les retrouver sur ce label qu'on sait apprécier ce genre de rock crasseux et déglingué. Au final, GB City s'est très largement installé sur nos platines l'année dernière, devenant sans trop de mal un de nos disques préférés de Garage en 2011.

 A leur récent concert du Glaz'art, nous avons pu constater que la recette fonctionnait à merveille en live (et dieu merci, quelle déception ça aurait été sinon) et avons eu l'heureuse surprise d'y trouver un nouveau single, White Fright. Il semblerait qu'il ne s'agisse que d'un « tour single », le genre de trucs chiants à se procurer en gros. En tout cas, on ne change pas une équipe qui gagne, White Fright est dans la veine des morceaux les plus nerveux du premier album (Nerve Jamming en tête) avec son riff crochet entêtant, pas si loin des Hives en encore plus mal élevés, du Hives rincés à l'eau saumâtre du Mississippi et qui n'a pas encore vu à quoi ressemblait une salle de plus de 1 000 personnes. Tes cheveux virevoltent, ton corps est pris de soubresauts incontrôlables, tant mieux, c'est exactement l'effet que ça me fait aussi ! En B-side, on trouve I Dunno (que vous pouvez télécharger plus bas), bien moins catchy que White Fright, clairement moins indispensables, mais on ne passe pas un mauvais moment pour autant, c'est plus sage et comme souvent avec BDOD ça tourne vaguement grungy, la faute aux guitares fuzzy.

 Je n'ai aucune idée d'où vous pouvez trouver le 45 tours, sûrement sur ebay ou discogs, sinon il ne vous reste plus qu'à prendre un avion pour aller sur leur tournée américaine. A moins qu'il soit disponible un jour sur le site de leur label / tourneur.
 

mardi 26 juin 2012

Violens - True (2012)

Je traine un peu la patte pour écrire cette chronique sur True de Violens, pas que le disque me laisse de marbre ou me colle la demi-molle, bien au contraire je le trouve super et j'aimerai vraiment lui rendre justice à travers ce court texte. Violens est donc un groupe US, ils sortent leur deuxième album chez nos chouchous Slumberland (Crystal Stilts, TPOBPAH, Girls Names, Big Troubles, Terry Malts, Veronica Falls etc.) un gage de qualité à n'en pas douter. 

Je dois dire que j'étais totalement passé à coté de leur premier LP Amoral qui d'après les échos que j'en ai eu est assez orienté "post-punk", peut être pas l'étiquette qui me fasse le plus rêver mais parfois ça donne des résultats super cool (chez Grass Widow par exemple). Sur True ils proposent une indie-pop moderne et ambitieuses relevée d'influences indie-pop 80s sans être revivaliste. J'adore ce disque, je trouve qu'il est équilibré et bien pensé au niveau du tracklisting, on a l'impression de partir pour un voyage et tout s'enchaine naturellement, à tel point qu'il est difficile d'isoler des chansons malgré le très haut niveau du songwritting. Bien sûr Totally True, le single, marque des points d'entrée de jeux mais quand s'enchainent les sublimes Der Microarc, When to let Go et Sariza Spring que dire? La suite est tout aussi belle et réussie, et jamais le disque n'est pris en défaut même quand il s'échappe vers des contrées plus bruitistes voir punk sur all night low. La production est magnifique mettant en valeur des guitares claires et cristallines (parfois un peu saturés dans les passages plus relevés) accompagnées par cette voix douce mais pas maniérée et de ces chœurs très soignés (un des points forts du groupe). Le seul moment faible se trouve peut être à la fin du disque avec So Hard to See un peu longue.

True m'enthousiasme, c'est un de mes disques favoris sorti jusqu'ici en 2012, je suis conquis. De l'indie-pop de grande classe, maitrisée mais pas cadenassée, un disque à la fois libre, puissant et pensé.

achat: Hands & Arms / Slumberland




jeudi 21 juin 2012

La Sera - Sees the Light (2012)

Ce soir c'est la fête de la musique, à moins que le temps ne s'en mêle et décide pour nous d'un autre programme... Ceci dit subir quelques reprises de moins de Téléphone, Police ou Radiohead n'est pas pour me déplaire, enfin on verra bien! Du coup j'en perds un peu l'objet de cette chronique, à savoir une chronique du second album de La Sera paru il y a quelques semaines chez Hardly Art le sous-label de Sub Pop qui accueille aussi par exemple les Jacuzzy Boys ou Fergus & Geronimo. On avait chroniqué ici même le premier album l'année dernière, un chouette petit disque frais et léger.

Par rapport au premier album, la production change pas mal. Le "sans titre" de l'année dernière avait une production assez typique de ces temps ci, à savoir beaucoup de reverb', le genre de son que l'on retrouve aussi par exemple sur le premier Shimmering Stars. Sees the light choisit une autre option, le disque est bien plus produit, au début ça surprend  mais on s'y habitue vite. Du coup la voix de Katy ressort mieux et on peut se rendre compte que l'intéressée a un jolie brin de voix, en tout cas le type de voix qui me plait beaucoup, quelque chose de léger et angélique. Les chansons me semblent aussi mieux écrites, on alterne entre morceaux qui rockent et ballades plus paisibles. C'est dans cette dernière catégorie , bien éloignée des Vivian Girls qu'excelle La Sera, le morceau d'ouverture "love that's gone" m'attrape à chaque fois. Le tempo très laidback associée à cette jolie voix et une guitare électrique présente mais jamais démonstrative font du titre une des plus belles ouvertures d'album que j'ai entendue cette année. Le reste suit, et globalement on ressort comblé de l'écoute de ce disque.

Sees the Light est un excellent successeur au S/T de l'année dernière, loin de trahir de ce qu'elle est La Sera semble s'épanouir artistiquement sur ce disque. La production plus "musclée" et moins brumeuse en écarteront peut être certains mais je crois que ce serait un tord car les chansons y sont vraiment biens, et en particulier les balades. 

achat: amazon (fr)


La Sera - Love That's Gone

 

mardi 19 juin 2012

Mother's Children - That's Who (2010)

Mother's Children sont un de mes groupes actuels chouchous en matière de powerpop. J'avais déjà eu l'occasion de vous en parler il y a un peu plus d'un an avec leur excellent EP paru chez le label Taken By Surprise. Depuis ils ont sorti un chouette 45 sur un autre label allemand (P Trash) mais on va revenir sur leur premier (et unique à ce jour) album "That's Who" paru en 2010 sur label canadien Deranged (Tranzmitors, Impulse Int'l etc.) en LP et plus récemment en cassette sur Hosehead Records.

Les Mother's Children sont un des nombreux groupes super excitants à venir d'Ottawa (Zebrassieres ou White Wires sont du coin également). Malheureusement assez peu connus dans notre belle contrée (je crois qu'il devait y avoir genre 10 personnes à leur récent et excellent concert parisien) ils pratiquent une powerpop moderne à la fois ancrée dans la tradition. On est dans les riffs à la Raspberries avec un coté glamouse que n'aurait pas renier les Milk N Cookies mais associés à une puissance bien moderne, ça envoie du bois sans non plus sonner punk. En 11 titres on a peu de répits , on fini lessivé mais heureux de ce que l'on vient de se prendre dans la tronche. L'écriture est vraiment excellente, et les tubes succèdent aux tubes, parmi mes favorites: shaky sue, no touch, ou encore oh no here we go again

Je suppose que le LP aurait gagné à être un poil plus varié mais gageons qu'avec l'expérience acquise par ces canadiens le suivant saura corrigé le tir, dans tous les cas voilà un premier LP qui se place parmi les sorties les plus cool du genre ces dernières années, pas loin (ou à coté) des Gentleman Jesse, The Fevers (et Fever B) ou The Biters... En gros les fans de Burger / Douchemaster / Dirtnap ont de grandes chances d'apprécier cet excellent album à la pochette trop cool!

achat: vinyle / cassette


Mother's Children - Shaky Sue

dimanche 17 juin 2012

Aline - Je bois et puis je danse EP (2012)

En 2010 parmi nos singles favoris se trouvait le premier vinyle (chez l'excellent label La Bulle Sonore) de Young Michelin, une formation prometteuse qui nous ravivait en chantant en français. Un changement de nom plus tard YM est devenu Aline et en mai dernier ils ont sorti un EP au format 12 pouces, ils n'ont pas perdu leurs bonnes habitudes, Aline aime le français et l'indie-pop, ça tombe bien nous aussi on adore ça, et on tellement HEUREUX de pouvoir vous parler de ces groupes qui arrivent à conjuguer le français avec la musique que l'on aime (indie-pop , garage etc.). D'ailleurs citons en vrac ceux en activité: Pendentif, Cracbooms, Granville, les Spadassins, les Guillotines, Mustang, Mehdi Zannad, Ponctuation, Jesuslesfilles, La Femme  etc. Toutes suggestions en commentaire sont bienvenues (francophone + indie-pop/garage) d'ailleurs.

Revenons à cet EP, la pochette signée Martin Etienne évoque les grandes heures de la bande dessinée ligne claire, et notamment le néerlandais Joost Swarte qui avait réalisé par exemple le visuel du groupe powerpop The Rousers. L'association entre le dessin ligne claire et l'indie-pop (ligne claire) fonctionne à merveille, cette pochette est super cool et réussi, donc bravo!

Aline dévoile à travers cet EP trois nouveaux titres (le 4ème morceau étant un remix réussi). Je bois et puis je danse ouvre la face A, c'est une chanson indie-pop groovy avec un rythme un peu (en)trainant , les paroles parleront à tout le monde, c'est un peu l'histoire de nos vies, j'adore la justesse du ton et la simplicité qui en émanent. On pense forcément à "rip it up" d'Orange Juice, mais aussi pourquoi pas aux Avions (leur tube "nuit sauvage" mais pas que), et dans le récent je ne peux m'empêcher de penser au titre qui clôt l'excellent album des américains de Magic Bullets. La thématique d'Hélas est plus sombre puisque la chanson évoque la mort (et le suicide?) musicalement on est dans une indie-pop évoquant les Smiths ou Gamine, c'est un superbe titre qui arrive à être émouvant sans jamais tombé dans le pathos, la voix de Romain est superbe, il n'est pas toujours évident de trouver "le ton" qui convient et Aline y arrive vraiment bien, c'est une très jolie chanson, à la fois uptempo mais assez triste (comme les meilleurs morceaux Motown?). Deux Hirondelles qui ouvre la face B est plus positive, et évoque je pense les filles du chanteur (que l'on voit également dans le clip). Les textes sont charmants, le morceau très entrainant. C'est super mignon. Sur un plan général soulignons la très belle production qui met en valeur les compositions et le son d'Aline sans non plus trahir leur essence et ce que nous avions aimé chez eux dans leur premier 45T EP.

Avec cet EP Aline frappe un grand coup et il nous tarde de connaître la suite, dans un monde idéal je bois et puis je danse devrait être un tube, ce morceau a tout pour faire chavirer les nuits moites (et sauvages?): une très bonne chanson, une production élégante, de la personnalité, bref s'il vous plait messieurs les programmateurs des ondes à fréquences de modulation pensez à nous. 

achat:  Hands & Arms
(ps profitez-en pour y acheter mes disques et puis le reste de la discographie d'Aline héhé)


Aline - je bois et puis je danse

vendredi 15 juin 2012

Weird Dreams - Choreography (2012)

Après différents singles et EPs (Holding Nails, etc.) Weird Dreams sort enfin son premier album. Fin 2011 dans nos bilans nous avions placé beaucoup d'espoir en ce groupe (premier de notre top single et premier du top espoir pour 2012), on a eu l'occasion de voir le groupe de Doran et Craig à l’œuvre à la flèche d'or dans un set court mais plutôt cool (sauf qu'il manquait 666.66), il est temps de revenir sur Choreography sorti chez Tough Love (Virals, Girls Names etc.).

Enregistré par Rory Attwell (French Kissing, Veronica Falls, Fair Ohs etc.) l'album développe en 12 chansons une indie-pop ligne claire et harmonieuse unique. On regrette un peu de reconnaître un certain nombre de titres disséminés sur les précédents formats courts du groupes (comme Holding Nails justement) mais on se délecte de l'ensemble et de nouveaux morceaux brillants comme 666.66 ou Velvet Morning
Weird Dreams a réussi sur ce premier album a un imposé un son, reconnaissable entre 1000, les magnifiques harmonies vocales y sont pour quelque chose tout comme le son de guitare vraiment particulier, fil rouge de l'album. En terme de compositions les anglais ont aussi quelques beaux succès à leur actifs, leur pop fait preuve de certaines libertés avec le genre et n'hésite pas à proposer des constructions subtiles et raffinées (666.66 a presque des cotés "prog") tout en étant aussi capables d'être simple et dépouillé (la superbe river of the damned, peut être le morceau qui évoque le plus Big Star sur Choreography).

Choreography est un très beau premier album, peut être une pointe de regret sur les morceaux déjà connus qui rendent l'écoute un peu moins "percutante" à nos oreilles mais l'ensemble a une fière allure et se place comme l'un des plus beaux disques d'indie-pop anglais sorti cette année. 

achat: Tough Love






mercredi 13 juin 2012

Tahiti 80 - Escalator 7' (2012)

Tahiti 80 est un groupe que nous apprécions particulièrement chez RPUT (la preuve: 1 2 3 ) on a même eu l'occasion d'interviewer leur chanteur Xavier l'année dernière et ça nous avait pas mal porté chance (hype machine s'est emballé sur easy!). Alors quand on a appris que nos potes de WW2W sortaient leur nouveau 45 tours (et relançaient du coup leurs activités vinylistiques après un premier EP sorti en 2010 et maintenant cette double-sortie, l'autre étant un 45 de All Cannibals) on était super impatient de l'avoir entre les mains, c'est fait depuis une semaine et on peut donc maintenant vous en parler ici même.

Escalator, la face A est dans la lignée du dernier album, un morceau léger et frais parfait pour le beau temps (qui se fait attendre ces temps ci), ça me rappelle des morceaux comme Easy par exemple, du pure T80! Les arrangements sont très chouettes et groovy. Je lui préfère peut-être la face B "Mr & Mrs Jones" aux tonalités légèrement psychédéliques et pop 60s qui m'évoquent notamment les Kinks, je pense aussi forcément à Tahiti 80 des débuts, la petite envolée de guitares "inversées" me rappelant le magnifique Yellow Butterfly sorti à l'époque en 45 tours d'ailleurs.

On est content de revoir T80 avec deux excellentes chansons (dont une qui ne sera pas sur le LP: la face B, une spécialité des intéressés de mettre de super morceaux en dehors des albums!) et aussi nos collègues blogueurs (et frères!) de WW2W se remettre aux sorties de vinyles! Achetez le, il y en a que 300, ça devrait partir vite et c'est un super disque.

achat: Bandcamp 


Tahiti 80 - Escalator

dimanche 10 juin 2012

The Dalaï Lama Rama Fa Fa Fa - you make me crazy 7' (2012)

The Dalaï Lama Rama Fa Fa Fa sont un groupe parisien, ils tournent en ce moment en Angleterre. J'ai découvert leur nom grâce à l'interview de SDOS que nous avions faite il y a quelques temps. Depuis j'ai eu l'occasion de les voir deux fois en concert et c'est vraiment très bon si vous êtes dans ce genre de son.

Ils ont sortis début 2012 (février me semble-t-il) leur premier 45 tours sur le label parisien Close Up Records qui a notamment sorti les disques de Sudden Death of Stars. Les deux morceaux sont cohérents et proposent un rock psychédélique teinté d'influences shoegaze, le son est assez puissant avec pas mal d'effet mais ça reste cohérent. Les deux morceaux sont d'excellentes tenues et on sera intéressé de pouvoir entendre le groupe sur la longueur d'un album un format probablement plus propices aux déclinaisons psychédéliques.

achat: Close Up / Hands & Arms

vendredi 8 juin 2012

Aggi Doom - Bring me the Head 7' (2012)


Soft Power , label que nous apprécions particulièrement dans ces pages (Hollows) revient avec un excellent 45 tours d'un nouveau groupe écossais de Glasgow: Aggi Doom.

On navigue dans un registre post-punk qui évoque d'autres formations féminines comme Grass Widow ou Household. La face A "bring me the head" est assez nerveuse et sèche tandis que la B (l'excellente "cakewalk") se fait plus pop et rêveuse. Le groupe peut également faire penser à une autre formation anglaise actuelle: Halo Halo.

Aggi Doom signe un premier 45 tours vraiment cool, on attend la suite avec impatience! Quand à Soft Power, on attend impatiemment la cassette de nos chouchous de Beat Mark prévu chez eux. 

achat: Big Cartel

mardi 5 juin 2012

The Resonars - Long Long Thoughts EP (2012)

Les Resonars, l'alias de Matt Rendon existent depuis la fin des années 90. Régulièrement ils (ou devrais-je dire "il"?) nous abreuvent de disques plus cool les uns que les autres. Pour le moment je n'ai pas eu l'occasion de tous les écouter (et surtout les trouver) mais j'en ai quand même trois que j'écoute très régulièrement: Lunar Kit (Get Hip), Bright & Dark (réédité l'année dernière chez Burger) et donc ce dernier EP sous la forme d'un 45 tours chez Trouble in Mind (Night Beats, Cococoma, Wrong Words etc.) sorti il y a quelque mois seulement.

4 Titres et rien à jeter comme d'habitude ou presque, la qualité des morceaux des Resonars est vraiment étonnante, le son également. Apparemment Matt enregistre tout chez lui sur un 4 pistes, et là on croirait entendre des inédits des Hollies avec Keith Moon à la batterie, ou quelque chose dans le genre... Résolument très pop et 60s les morceaux n'en ont pas moins de l'énergie à revendre et surtout la touche Resonars, car Matt Rendon malgré ses influences 60s évidentes (notamment sa voix un peu aigu qui rappelle fortement le timbre de Graham Nash) a son propre style que l'on ne peut manquer en écoutant ses disques.

Je souhaite que ce 45 tours soit annonciateur d'un nouvel album, il est temps de donner une suite à "That Evil Drone" sorti en 2009, un 6ème album serait très bien venu. Pour ma part je vous reparle à coup sûr très bientôt des Resonars.



achat: Trouble In Mind / les bons disquaires