samedi 25 août 2018
Achats Récents #17 Groupes Espagnols
dimanche 6 mars 2016
Les Yardbirds: Shapes of things (to come)
lundi 7 avril 2014
Concours Quilt & Boogarins à l'Espace B
CONCOURS TERMINE. les gagnants ont du recevoir un email.
Merci de votre participation.
vendredi 29 novembre 2013
Morgan Delt - Barbarian Kings (2013)
Disque SOLD OUT malheureusement, achetez l'album qui devrait sortir au mois de janvier chez TROUBLE IN MIND.
lundi 4 novembre 2013
Moodoïd - EP (2013)
Kevin Parker est à la table de mixage du disque.
mercredi 23 octobre 2013
The People's Temple - Brand New Thing (2013)
Voici la face B.
Retrouvez la face A sur le site des toujours formidables TiM.
The People's Temple - Twice Burned
ACHAT :
Trouble In Mind / Pop Culture (Paris)
jeudi 25 juillet 2013
Conquerors - s/t (2013)
jeudi 2 mai 2013
Jacco Gardner - Cabinet Of Curiosities (2013)
Jacco Gardner - Lullaby
mercredi 13 mars 2013
The Young Sinclairs - Interview
- Hurt My Pride EP (7") is available in two version.
The mailorder only version on solid purple wax with an alternative cover, limited to 120 copies worldwide
The classic black version limited to 200 copies worldwide - New Day / Turned Around (7") is limited to 200 copies worldwide on black wax.
http://croquemacadam.bandcamp.com/
http://theyoungsinclairs.bandcamp.com/ (probably cheaper if you are in the US)
dimanche 9 décembre 2012
Burnt Ones - Meet The Golden One (2012)
Je ne vous en parle que maintenant de Burnt Ones et c'est un vrai scandale ! Sachez-le, ils font parti de ces groupes que j'aime vraiment bien, de mes petits chouchous pour tout vous dire. Et pourquoi ? Parce que c'est un groupe qui prend de vrai parti pris sonore et musical. S'il ne fait aucun doute que le groupe pompe outrageusement l'héritage glam, T-Rex en tête, j'aime leurs façons d'avoir des batteries en carton qui sonnent comme des sons de boites à rythmes cheap sous-mixées, de faire dans le psychédélique trompe-l'œil grâce cette voix baignées de reverb et qui donne parfois dans un coup d'échos à bandes et ces choeurs sous hélium. Ça donne un glam rock extra-terrestre, sexuel, un peu con, forcément théâtral et amusant, comme devrait toujours l'être le glam rock en fait. Sur ce single sorti en début d'année, le premier depuis le super album Black Teeth & Golden Tongues, la face A, Meet The Golden One est un mid-tempo chaudcacao où la fuzz te bourdonne dans la tronche avec au fond une chorale de travesti, le deuxième, LUV, fait encore monter ton niveau d'hormone dans une bonne vieille chanson d'amour, de « je te veux » comme on les aime toujours, celle qui te fait regarder cette fille ondulant court-vêtue à l'autre bout de la piste de danse avec ton regard le plus perçant et vicelard (un jour il faudrait que j'arrête de ne m'adresser qu'aux garçons, mais excusez-moi, je ne sais pas vraiment ce qu'est d'être une fille et d'écouter des chansons licencieuses).
Vous pouvez acheter le disque, sorti avec les toujours pertinents Burger Records, sur le site du groupe (n'hésitez pas à grouper vos achats avec leurs autres disques, tous aussi bons !).
PS : leur "rare" et très bon premier single est également en téléchargement gratuit ici.
jeudi 8 novembre 2012
The Feeling Of Love / Ty Segall - Tour Split (2012)
jeudi 1 novembre 2012
Interview : Jacco Gardner
Tout simplement notre coup de coeur de cette fin d'année, si nous avions raté la sortie de son premier single, le second sorti chez Trouble In Mind nous a vite mis sur la piste de ce petit prodige de la Pop Baroque et Psych. Jacco Gardner a des doigts d'or, ses deux singles sont absolument sublimes. Ici, nous croyons énormément à son avenir et c'est pour ça que nous voulions absolument l'interviewer !
mercredi 26 septembre 2012
Night Beats / TRMRS - Split (2012)
Alors que nous venons d'apprendre la venue de Night Beats en France (Hourra !), à Paris le même jour que Ty Segall (moins hourra), c'est peut-être l'occasion de revenir sur leur seule sortie cette année : un sympathique split single avec un autre groupe ricain qu'on aime beaucoup (mais un peu moins) TRMRS (prononcer Tremors pour les têtes de noeud). Mais c'est une surprise le meilleur des deux morceaux, et de loin, est celui du TRMRS, qui dans un style assez similaire à Night Beats, ce qui n'était pas le cas de leur album, pousse les expérimentations garage rock nonchalantes sous acide un peu plus loin que ces derniers. Good Time Blues commence comme un morceau des Black Lips joué au ralenti, puis s'envole d'un coup, laissant la lenteur aux neurasténiques et balançant les saturations lo-fi avec vigueur et puissance; ça se finit sur un passage presque "tropical" que n'aurait certainement pas renié les copains Fair Ohs, marrant quoi. La A occupée par Messiah de Night Beats est juste bien, les rythmiques campent un peu sur leurs acquis et paressent en cours, peut mieux faire. Au final, un split single pour les fans et pour la collec, cool mais pas indispensable.
C'est sorti chez Volcom/Ressurection mais ça se trouvera sûrement au concert, sinon bonne chance sur internet, à chaque fois que je l'ai vu, les frais de ports étaient scandaleux.
lundi 17 mars 2008
Les disques français incontournables (60/70)

mardi 18 septembre 2007
The Fallen Angels - It's A Long Way Down (1968)

mardi 14 août 2007
Mad River - Mad River (1968)

Néanmoins, Mad River était l'une des formations incontournables de San Francisco, notamment pour ses prestations à l'Avalon Ballroom et au Fillmore West. Elle assurait d'ailleurs les premières parties de groupes plus connus et de ce fait elle bénéficiait tout de même d'une petite notoriété locale. Certes, rien de comparable avec l'Airplane, ou même avec Quicksilver, si ce n'est musicalement.
Si le groupe est assimilable à la scène de San Francisco, ses racines sont ailleurs, plus précisément à Yellow Springs dans l'Ohio, et si je ne me trompe pas, Mad River doit son nom à une rivière de cet Etat.
Après divers vagabondages, le groupe décide finalement de rejoindre Berkeley (et non pas San Francisco, mais c'est vraiment à côté) pour une parfaite communauté hippie. L'été de l'amour commence et le premier EP du groupe voit enfin le jour, malheureusement limité à 500 exemplaires.
dimanche 1 juillet 2007
40ème anniversaire du Summer of Love

Pour la majorité d'entre vous, c'est désormais les vacances, en d'autres termes l'été, cette période idéale pour réécouter les merveilles de la sunshine pop si tentait qu'il existe une période moins propice à l'écoute de cette musique. Il est donc temps de ressortir vos Beach Boys, Mamas & The Papas, Turtles et autres perles dorées, mais surtout de redécouvrir, sinon de célébrer le rock psychédélique puisque nous fêtons cette année le 40ème anniversaire du Summer of Love. C'est sans conteste l'événement le plus marquant et le plus important des sixties. Comme son nom l'indique, l'été 1967 était celui de l'amour, de la paix, plus largement encore de la liberté mais surtout celui de l'utopie.
C'est alors par milliers que les jeunes et les moins jeunes entreprennent une migration vers le paradis, dont l'épicentre est bien sûr Haight Ashbury, le quartier hippie de San Francisco. Rapidement, mais aussi pour une durée assez courte, la population de la ville augmente d'environ 80 000 personnes. Quoi qu'il ne serait pas tout à fait idiot d'affirmer que cet été a commencé très tôt, dès janvier en fait, puisqu'on sentait déjà quelque chose monter, un truc qui a vraiment explosé avec le festival de Monterey (la meilleure affiche de tous les temps). Cette époque bénie par les dieux du psychédélisme, John Cipollina, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jerry Garcia ou encore Grace Slick était celle du rêve, probablement de l'illusion, mais tout cela n'enlève rien à son intensité, à son caractère si exceptionnel. La consommation de drogue était légion, et participait à l'illusion, mais elle a profondément marqué la musique, et ça c'était bien réel, et c'était vachement bon. La mode de l'époque c'était aussi de porter des fleurs, d'avoir des grands cheveux, un look ultra flashant, de percevoir la musique en tant que couleurs, sans oublier bien sûr, de se tourner vers le mysticisme orientale. Bref, c'est l'histoire d'une contre culture absolument fabuleuse, dont l'ampleur, d'un point de vue musicale est absolument phénoménale. Mais sa portée a été encore plus grande que cela, bouleversant l'art dans sa globalité. On pense bien sûr aux fameuses affiches psychédéliques (Rick Griffin, George Hunter, Wes Wilson, etc.) annonçant tel ou tel concert, mais également au cinéma. Des films comme Easy Rider, Zabriskie Point ou More sont devenus d'énormes classiques et comme tous les classiques ils peuvent plaire à monsieur tout le monde. A côté de cela il y avait bien sûr un cinéma plus underground, aussi plus amateur, et sans doute moins accessible, mais qui mérite vraiment une reconnaissance. Le plus célèbre film underground, c'est bien sûr The Trip, film passionnant parce qu'il permet de saisir l'esprit de l'époque et qu'il fait également office de témoignage. Pour le scénario, c'est peut être un peu léger puisque c'est l'histoire d'un type qui part en voyage. Mais attention, ça n'a rien à voir avec le tourisme. Voilà c'est tout ça le Summer Of Love. Il y avait aussi cette idée de changer le monde, de vivre autrement et il y avait une grosse composante anarchiste. On faisait l'amour, on vivait en communautés, on voulait la paix, la liberté, rien à dire, c'était une belle philosophie. Mais il y a eu le réveil, et c’était tout de suite moins cool, assez brutal d'ailleurs.
Dès l'automne, San Francisco commence à se vider, et petit à petit, les hippies rentrent chez eux. On ne sait pas trop pourquoi mais certains soupçonnent la rentrée des classes et d'autres encore, l'arrivée de la pluie. Plus sérieusement, tout mouvement est fait pour mourir, il n'était donc pas anormal que cette vague perde de sa superbe. C'est donc la fin du mouvement hippie, et plusieurs signes semblent alors le suggérer. D'abord, il s'avère que Manesh Yogi, le copain ou le maître spirituel des Beatles n'est qu’un escroc. Quant à la consommation de drogue elle est de plus en plus sanctionnée et beaucoup d'artistes vont en connaître les conséquences, tant physiques que morales. On peut voir dans l'été de l'amour, l'apogée et la mort du mouvement hippie mais il va s'écouler un certain temps avant que l'on s'aperçoive de l'explosion. Grâce à ce décalage temporel, l'étoile va encore briller une dernière fois à l'occasion du festival de Woodstock. Ce qui va faire prendre conscience de la fin du mouvement, c'est bien sûr l’incident à Altamont mais surtout les morts de Jimi Hendrix, Janis Joplin ou encore Jim Morrison.
Si je n'ai fait référence qu'aux USA, et peut être même uniquement à la Californie, il est bien évident que le Summer of Love à eu un impact mondial et particulièrement au royaume de sa majesté. Mais l'essentiel du phénomène, c'est bien en Californie. J'espère que vous célèbrerez ce 40ème anniversaire du Summer of Love. Sachez qu'à cette occasion, Arte va diffuser pendant deux mois, des documents, des reportages, et même des films sur l'époque bénie des 60's. C'est donc un rendez-vous incontournable pour cet été, et si vous partez quelque part, n'oubliez pas de programmer vos magnétoscopes! Toujours à cette occasion, il va y avoir des expositions un peu partout. Essayez de vous renseigner. Et surtout, Peace & Love! Et puis sinon, allez faire un tour sur le site d'Arte, ils ont fait quelques compilations, pas trop mal d'ailleurs!
Et en cadeau, un bootleg du Quicksilver Messenger Service, une piste de 26 minutes! Bon c'est pas officiel et donc il y a un soufle. Mais c'est pas n'importe quoi! C'est le Quicksilver Messenger Service!
vendredi 22 juin 2007
The Savage Resurrection - The Savage Resurrection (1968)

La première part, Thing In E n'est ni plus ni moins qu'une merveilleuse interprétation d'un titre de l'ami Jimi Hendrix (Foxy Lady). C'est vachement psychédélique avec une voix hélium et il y a même un côté hard rock avec ce riff tellement efficace! On enchaîne tout de suite avec Every Little Song, de la hard pop psychédélique enrobé dans une grosse distorsion. La maîtrise est totale, et l'on remarque encore cette influence hendrixienne. La fin du morceau, carrément acide et follement déstructuré laisse place à Talking To You, un titre qui vous fera planer! Ensuite, c'est Tahitian Melody du rock psychédélique presque pop avec un côté mystique, c'est toujours planant et dans l'ensemble assez grave. C'est délicieux et bourré d'effets sonores. Puis, c'est au tour de Jammin, l'un des sommets du disque, c'est plus strident, plus acide et surtout plus délirant. La fin marquée par la fusion des guitaristes est carrément fabuleuse. Fox Is Sick, également psychédélique est un peu plus crunch ce qui le rapproche parfois d'un bon garage. On retrouve un peu cet esprit dans le titre suivant Someones'Changing. Quant à Remlaps c'est peut être la piste la plus faible de l'album, assez plaisante toutefois, notamment grâce à ce chant naïf. On passe à tout autre chose avec Appeal To The Happy, du pur rockabilly qui vire psychédélique, à tel point que ça rappel Jammin! Et enfin, on termine avec l'énormissime Expectations, planant et hypnotique à la fois. Sur la version cd, il y a des titres bonus mais pas essentiels.
Mesdames et messieurs, c'était Savage Resurrection! Remercions Bill Harper (au chant et aux percussions), Randy Hammon (à la guitare et au chant), John Palmer (même taff que le précédent), Steve Lage (à la basse et au chant) et enfin Jeff Myer à la batterie.