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vendredi 29 avril 2016

Can: pédale dans la chouchoucroute

L'histoire est bien connue: dans les années 70 l'axe Cologne - Düsseldorf définit le Krautrock dessinant ainsi (en partie) les contours des années 80 (post-punk, synth-pop etc.). Neu!, Kraftwerk ou Can sont autant de sésames pour ouvrir le cœur des amateurs éclairés (voir un peu chiants): un subtile équilibre entre folie expérimental et puissance d'un rock primal et urgent. Pourtant, Can aurait pu se faire radier de cette confrérie en commettant l'irréparable: du disco !

"I want more", le single de la disco(rde) paraît en 1976. Can est alors un groupe accompli mais sur le déclin, en effet la formation a atteinte son zénith artistique au début de la décennie avec la triplette  "Tago Mago" (1971) "Ege Bamyasi"  (1972) et "Future Days" (1973). Ces trois albums sont réalisés par le line-up classique du groupe: le japonais Damo Suzuki au chant (il apparaît déjà partiellement sur Soundtracks) avec le bassiste d'origine polonaise Holger Czukay, Irmin Schmidt  aux claviers, Michael Karoli à guitare et enfin le fantastique Jaki Liebezeit à batterie. Si l'intérêt des albums suivants (après le départ de Damo donc) fait débat "I want more" provoque de véritables dissensions dans le cortège des fans du groupe. Un groupe expérimental et brillant peut-il faire de la disco aussi simple et accrocheuse ? Chacun se fera son opinion, pour ma part j'adore "I want More" qui combine les traits les plus évidents du genre (une rythmique binaire, une basse rebondissante) en y amenant malgré tout un petit truc frais et étrange. C'est un SUPER single (et le plus gros succès commercial du groupe ironiquement) et une des meilleures tentatives disco par un groupe rock avec "Last Train to London" de ELO (blog) dans un registre très différent...

mercredi 15 janvier 2014

Bilan 2013 : Les meilleurs albums de l'année (2/2)


1 Aline - Regarde Le Ciel (Accelera Son)
Regarde Le Ciel est le genre de disques avec lequel tu choisis tes copains. Aline a tout compris ou nous nous comprenons, je n'en sais rien. Le fait est, que Regarde Le Ciel, a et aura une résonance particulière pour nous, tout simplement parce qu'il réconcilie ce qui semblait inconciliable pour tous en France, alors pourtant que ça nous paraissait une évidence : la sensibilité et la mélancolie de Sarah Records, du C86 et des Smiths, notre belle langue trop souvent oublié du rock "made in France" et la trop sous-estimée pop (à guitares, pas Elli et Jacno quoi) française des années 80 comme Gamine, Les Avions, Les Calamités, Les Freluquets.
Romain Gueret et sa bande a écrit et sorti le disque que nous aurions rêver de faire.
L'interview d'Aline.


2 The Stevens - A History of Hygiene (Chapter Music)
Beaucoup de gens critiquent les tops, et ils n'ont pas tord quand l'exercice consiste à copier le voisin. En revanche les bilans peuvent devenir de très belles opportunités pour défendre des disques, et essayer encore une fois de les faire connaître. Etienne et moi sommes (nous l'espérons) dans cette seconde perspective. Notre top 10 est l'occasion de mettre en avant des disques coups de coeur. A History of Hygiene en est un énorme. Ce disque est génial et m'a accompagné une bonne partie de l'année. De l'indie-pop qui tire sur le lo-fi 90s mais avec une personnalité propre. Un album que j'ai envie d'offrir aux gens pour les embarquer avec moi. 




3 Homeshake - Homeshake Tape (Fixture)
Longtemps nous avons hésité pour la catégorie de ce disque. S'agit-il d'un EP ou d'un album ? Nous avons finalement opté pour l'album en estimant que le disque gagnerait en visibilité. Homeshake est un des sidemen de Mac De Marco. Sur cette cassette il vole clairement la vedette à son pote. C'est fantastique. Le son est amateur au possible mais comment ne pas être touché par la beauté de ces mélodies et cette voix aussi nonchalante que mélancolique? Homeshake Tape est un des plus beaux albums de 2013. Donnez lui une chance.



4 Scott & Charlene's Wedding - Any Port In A Storm (Fire)
Est-ce un disque de garage ? Est-ce un disque d'indie pop (ou rock) ? Je ne sais pas trop, sûr qu'on y entend du college rock 90 mais aussi un côté "Dunedin Sound" sans oublié un parler-chanter de story teller de la vie quotidienne qui n'est pas sans rappeler Dylan en moins frondeur. Vous vous doutez qu'avec ce genre de description le groupe rempli pile poil les critères de sélections précis pour plaire à Requiem Pour Un Twister. Dans le mille Emile.


5 Maston - Shadows (Trouble In Mind)
Le psychédélisme était le mot de 2013. Il y a des chances qu'en 2014 ce soit également le cas. Si nous avons été déçu par certains disques (à tel point qu'ils ne figurent pas dans ce top 50) d'autres nous ont émerveillés comme Shadows de Maston. Cet américain a pondu un disque transcendant ses influences. Un disque qui porte l'imaginaire loin et haut.


6 Jagwar Ma - Howlin' (Marathon Artists)
Juin 1997, la mythique Haçienda ferme définitivement ses portes, le club de Manchester sera a jamais ancré à la réconciliation quasi-impossible des popeux et des ravers. Dans un monde aussi segmenter et cliver que le nôtre, le club et ses DJs (ainsi que ses dealers d'acides) auront autant contribuer à la révolution techno qu'à la révolution indie, autant dire que c'est certainement l'un des lieux musicaux les plus important de notre ère. Si le terme "electro-rock" est fâcheusement galvaudé, presque une insulte pour nous (alors que nous aimons les deux mondes), or Jagwar Ma, à la manière des glorieux Happy Mondays et Stone Roses, réussi la synthèse idéale. Oui Howlin' est un disque revival baggy, mais putain qu'est ce que ça fait du bien d'entendre un groupe de rock qui sait faire de la musique électronique (à moins que ça soit l'inverse).



7 Dream Boys - s/t (Art Fag)
Ce blog est dévolue à la musique de genre. L'indie-pop est un de nos genres musicaux fétiches. Elle représente une pensée, une éthique au arrefour du DIY, la pop 60s des Byrds ou du Velvet, des idées du punk et post-punk et un tas d'autres trucs super cool à nos yeux. Dream Boys ont signé un disque indie-pop jangly , hymne à la 12 cordes aussi bandant que lumineux. RPUT aime les Dream Boys et l'indie-pop.
  

8 Thee Oh Sees - Floating Coffee (Castle Face)
Thee Oh Sees est un de nos groupes préférés depuis 4-5 ans, or jusqu'à maintenant, leurs sorties albums n'atteignaient pas toujours la qualité escompté (le très surestimé Carrion Crawler/The Dream) et certainement pas leurs prestations lives (cette année encore, celle du Trabendo, fut hallucinante), si on attend toujours d'eux l'album pierre angulaire, Floating Coffee s'en est vraiment approché. Thee Oh Sees ont rarement aussi bien tenu la longueur, ont rarement été aussi concis, efficace et complet, leur formule Garage-Kraut est vraiment maîtrisée à la perfection et ils peuvent même se permettre des formidables (Minautor) digressions. A notre avis, leur meilleur album depuis Help.


9 Orval Carlos Sibelius - Super Forma (Clapping Music)
Deux disques français dans le top 10 (dont le numéro un !), cinq de plus dans les 50, sans compter ceux qui s'en approchent. La France se porte très bien musicalement. On est par exemple tombé sous le charme de Super Forma magnifique disque psychédélique d'Orval Carlos Sibelius qu nous fait un effet un peu similaire à celui de Chris Cohen l'an passé: un pied dans la pop baroque, un autre dans le prog bizarre.



10 Boogarins - As Plantas que Curam (Other Music)
Invoquant le tropicalisme brésilien d'Os Mutantes ou de Sergio Mendes tout autant que le revival psych contemporain, le duo brésilien Boogarins fût l'une des plus belles découvertes surprises de l'année. Ah ce que la musique peut-être excitante lorsque le métissage, qui fait si peur à certaines franges extrême de notre beau pays, est intelligent ! Boogarins en sont la preuve : un groupe brésilien sorti sur un label new yorkais et adoubé par un blog français, la mondialisation a parfois du bon non ?

samedi 28 décembre 2013

Thee Oh Sees - Floating Coffin (2013)

il y a quelques jours ces chers Oh Sees annonçaient un hiatus à durée indéterminée, une sorte de position intermédiaire entre la vie et la mort. Un album est prévu pour l'année prochaine mais j'imagine que le groupe n'ira pas le défendre dans une tournée marathon comme nous en avions pris l'habitude ces dernières années. 

Floating Coffin ultime lp à ce jour est aussi un de mes favoris même si comme ses prédécesseurs, il ne donne pas toute la mesure du talent de la formation américaine ni ce que représente l'expérience OCS en live. Il y a quelques choses de frustrant avec les albums des californiens, ce sentiment que le groupe est capable de mieux. Floating Coffin est un excellent disque, un des meilleurs sorties cette année, il sera même très bien placé dans mon top personnel. Le groupe est génial et probablement un des meilleurs de notre époque, il lui manque encore ce grand disque pour achever la concurrence et ce, malgré une discographie sans faute. Ce disque alterne entre les classiques cavalcades garage-motoriques qui font le succès des lives du groupe et quelques fulgurances mélodiques psychédéliques de premier ordre. Parmi mes titres favoris sur cette nouvelle livraison il y a le génial "minotaur" qui clôt le disque, une magnifique chanson pop, je suis également fan de "no spell" qui évoque les Byrds de 8 miles high croisés avec une formation germanique de Krautrock.   

Au moment de rédiger notre bilan les Oh Sees ne figureront encore une fois pas dans notre top 10 se contentant d'une place d'honneur, un crève-cœur quand on considère à quel point ce groupe aura marqué ma vie musicale depuis trois quatre ans. Les Oh Sees sont un groupe fantastique et Floating Coffin est peut être à ce jour un des plus beaux témoignages discographiques même si on espère toujours que le suivant sera ce grand disque qui les rendrait éternels aux yeux de tous (et pas uniquement les miens).


jeudi 25 juillet 2013

Conquerors - s/t (2013)


J'ai trouvé une solution abordable pour étancher votre soif de bizarreries désormais bien ralentie par les frais de ports américains scandaleux : la cassette. Dans mes pérégrinations sur bandcamp (et sa vicieuse fonction recherche par format), je suis entré sur Digitalis Recordings par la porte de derrière (de la Basic House), un label pas si méconnu mais plutôt spécialisé dans les musiques électroniques et expérimentales. Il se trouve qu'en farfouillant je découvre que ce label a sorti une cassette de rock psychédélique par un groupe de Kansas City : Conquerors. Ma curiosité est piquée, j'écoute 2 minutes et la sauce prend. Le groupe y joue des longs jams répétitifs, choux-krautesques et lancinants, emmenant mon esprit dans un état proche de la transe. Il y a ici suffisamment de progression et d'évolution pour que je puisse m'oublier et me laisser aller à des mouvements lascifs, tel un baba dépoitraillé en pleine danse de l'amour avec de multiples partenaires de sexes indéfinis. Je vous épargne les détails mais tout ce que je sais c'est que certains sont barbus et velus. Le Missouri, ce n'est pas encore San Francisco certes, mais dans leur conquête de l'ouest, le groupe avance a de grandes enjambées (de moto ?), car si bien sûr il n'est pas encore exempt de défauts, on frôle parfois un peu trop l'hommage (ils citent Can, Hawkwind, 13th Floor Elevators, Jimi Hendrix... j'avoue), et le cassette est parfois un peu longuette (Bung Shui). N'empêche qu'au final, on s'amuse bien. Cette soirée estivale de libération de mes chakras avec des barbus s'annonce vraiment super.

ça s'achète ici et il n'en reste pas beaucoup.

samedi 1 juin 2013

Actualités 45 Tours français #2

Après un premier épisode en février dernier on s'est dit qu'il serait cool de faire le point sur les nombreuses sorties françaises récentes cool ! On a un peu triché en parlant de sorties digital ou cdr mais l'esprit y est !

Le Turc Mécanique après une cassette à la pochette cousue main revient avec deux 45 Tours limités à une trentaine d'exemplaires chaque. Derrière Montebourg se trouve le boss du label qui s'éclate dans un délire un krautrock synthétique, la pochette constituée de grillage est des plus amusantes ! 

L'autre sortie vinyle est à mettre à l'actif des bretons (ou ex-bretons ?) de Maria False. Ce groupe présente des connexions avec deux autres formations à découvrir (Future et les géniaux Venera 4). Le deux titres est une tuerie, les deux faces propose du shoegaze de haute volée, avec un son excellent et des compositions soignées. Une magnifique sortie à acheter très vite, ce single pourrait en effet figurer dans notre top en fin d'année, certes seulement 5 mois se sont écoulés mais il s'agit d'une très très belle surprise.  A noter qu'il existe une version avec une pochette en tissue du meilleur effet. 

Enfin terminons notre exploration du catalogue LTM avec la présence dans la série "cheap recording" (des sorties digitales) de deux morceaux de Dreadredful, un mec de 16 ans qui construit des morceaux instrumentaux garage lo-fi curieux et intrigants. C'est assez prometteur et je profite donc de cette rubrique pour vous signalez la chose !

Chez Az Bin , on dégaine un nouveau groupe de Rennes les biens nommés Sapin ! Leur EP 4 titres proposent un garage-rock dans la lignée des patrons du label Regal. On retiendra en particulier le tubesque "back to the beach". Si le son du groupe manque encore un peu de précision ce 4 titres a fier allure et constitue un bon point de départ pour un groupe prometteur qui rejoint une scène garage de Rennes particulièrement riche et féconde (Baston, Combomatix, Kaviar Special etc.).


Dans un registre très différents les parisiens de Dorian Pimpernel reviennent des abîmes avec un deux titres sur un label suédois (Tona Serenad). Il y a 5-6 ans les intéressés avaient réalisé un cd pour un label japonnais, largement introuvables de nos jours, on pensait le projet laissé en jachère et les revoir aux affaires est une excellente nouvelle. Teorema en face A est une merveille de pop ouvragée et délicate, un morceau sensible et légèrement oblique à l'instrumentation délicate et gracile. Jacco tient toi prêt, Dorian va revenir te tirer les oreilles ! Vivement un prochain 7' ou un LP ! Et pourquoi pas une réédition de leur premier album?

Pendentif a déboulé pour le RSD avec un maxi 4 titres de très bonne facture. Les deux originaux du groupe nous séduisent toujours autant, on aime et on adore ce groupe et jerricane comme embrasse moi confirment largement les espoirs que nous plaçons dans la formation bordelaise. En revanche on fera l'impasse sur les remix qui selon nous n'apportent pas grand chose à la face A, pour être sincère un bon vieux 45 tours deux titres avec les deux originaux auraient suffit à notre bonheur ! Ceci dit la face A est tellement cool qu'on serait très bête de bouder notre plaisir, vivement l'album !

Du coté de la concurrence bordelaise, on n'a pas totalement été séduit par le 10 pouces RSD de Bengale, dernier tramway reste toujours un petit chef d’œuvre de pop mais la version proposée sur le dix pouces n'a pas le charme de l'originale peut être s'agit d'un mastering un peu trop rentre dedans pour ce type de musique (délicate et subtile) ? Comme chez Pendentif les remixes n'apportent pas grand chose (notons que je suis pas contre l'idée de remix ) et le morceau avec la chanteuse de Granville fait office de face B correcte. Un  peu décevant mais rien d'inquiétant non plus.

Les parisiens de Pale Spectres reviennent avec un excellent 4 titres sur un label espagnol (Little Treasure Records) dispo pour 5€ fdp inclus en format mini CDr. On est pas fan de CD à RPUT mais l'objet est vraiment très mignon et joliment fait ! Le 4 titres explore les obsessions du groupe pour l'indie-pop ligne claire anglaise des années 80 (Smiths, C86, Sarah Records, Field Mice). Le groupe sonne divinement bien, un plaisir pour les amateurs de ce genre de sonorité ! Les amateurs de groupes actuels comme Craft Spells peuvent également se jeter sur ce 4 titres ça devrait aussi leur parler, et on espère que ce disque fera un peu plus connaître cette jolie formation francilienne.
Enfin finissons ce tour des sorties françaises avec le CDr de Garçon d'argent, un 5 titres (de mémoire) d'excellente facture, portée par le superbe "sensation pop" , très bonne ritournelle pop en français aux inflexions 50-60s mâtinées de quelques discrètes sonorités 80s. Je pense que les fans d'Aline, Superets ou Marc Desse peuvent se précipiter sur ce prometteur groupe dont on espère reparler très vite !









lundi 13 septembre 2010

Cold Pumas + Fair Ohs + Les Guillotines à l'Espace B jeudi !


Après avoir été contacté par Fair Ohs que nous avions interviewé, les garçons de Requiem Pour Un Twister organisent un super concert ce jeudi à l'Espace B, alors venez !

COLD PUMAS (uk/upset the rythm)
Ces fauves adorent glacer nos nerfs. Auteur d'un noise rock fougueux et ultra répétitif, ils nous embarquent dans une musique majoritairement instrumentale et quasi primitive. Quelques part entre le Kraut rock et la sauvagerie des Liars, leurs morceaux hoquettent et brinqueballent en faisant tourner les têtes. Ils ont d'ailleurs déjà été remarqués dans les colonnes des vénérables Pitchfork et Vice UK, ce n'est pas un hasard.




FAIR OHS (uk/tough love)
Issu d'une nouvelle vague britannique formé à l'école buissonnière du Do It Yourself, le trio Fair Ohs en est l'un des futurs fer de lance et des plus remarquables talents, il est une sorte d'équivalent anglais des bons garçons de Vampire Weekend ou moins bons d'Abe Vigoda. Brulé aux UV et à la distortion, leur punk tropical, virant parfois yéyé est tout simplement réjouissant. Ils se décrivent eux même comme du Paul Simon... mais Punk, tout est dit. il va falloir choisir entre bouger ses fesses en cadence ou head banging, nous on fait les deux !



LES GUILLOTINES (fr - paris)
Les Guillotines sont 4 types disséminés en banlieue parisienne : Alex, Yves, Samy et Guillaume. Leur garage-rock déglingué et crasseux est à se péter les neurones. Ils le rehaussent d'un psychédélisme malfaisant et de ce son twangy typiquement 50s. En live, ils sont étonnants, ils ont le chic pour balancer des chansons tordues et énergiques à souhaits. Avec eux, aucun doute, le rock'n'roll en français est bien meilleur que le vin britannique. Les Guillotines vont vous faire perdre la tête.

ESPACE B.
16 rue Barbanègre 75019 PARIS
M° CORENTIN CARIOU
20H > 23H30
5 €

lundi 12 octobre 2009

Hook and The Twin - Bang Bang Cherry (2009)




Comme nos amis de WW2W nous sommes tombés amoureux de ce morceau. En fait j'ai une sorte d'obsession avec Bang Bang Cherry depuis quelques semaines, je l'écoute inlassablement, totalement immergé dans cette talkbox sauvage et profondément punk. Car même si cette musique a un côté hypnotisant, Kraut et quasi-psyché (le break empli de choeur est absolument dantesque), il y a une énergie primaire qui s'en dégage peu commune, de celles que l'on entend désormais rarement sur disque. Ce morceau est surtout un coup de poing dans la tronche et j'espère avoir le temps de les voir aux Transmusicales cet hiver. Impatience.


I'm kind of obsessed with that band and mainly this track. I even rate the single 5/5 on the french webzine soundofviolence i work for. Bang Bang Cherry is really one of a kind. It has been very to find a song with so much primary energy. Because even if it's sound kraut, intelligent, and almost psych (check the wonderful celestial voices break), this song gots something truely punk, with this violent bassline and mind blowing rythmn.I'm very impatient, i want to see them live, now !

Télécharger / Download Hook And The Twin - Bang Bang Cherry