mercredi 24 décembre 2008

Altered Images - happy birthday (1981)

Altered Images est une de ses nombreuses formations écossaises du début des années 80s (Orange Juice, Josef K, Aztec Camera...), au départ dans un délire très post-punk sombre, le groupe évolue rapidement vers la pop, avec plus ou moins de bonheur. Happy Birthday, c'est pour le meilleur: un beat insistant qui tape comme un marteau-piqueur, des guitares et une basse fières, des notes de synthé tartes et la voix sous helium de Clare Grogan font de ce morceau une tuerie qui mériterait d'être bien plus (re)connue.

Altered Images was one of the several cools band around Scotland during the early days of the 80s among Orange Juice, Josef K or Aztec Camera. They started as a dark post-punk outfit but evolved into a pop group. Happy Birthday is a kind of cross-over between the two, it's a catchy song with a sweety vocal and a cheesy synth but the beat is huge, and the guitar so fierce, the whole thing sounds awesome.

écouter / listen to happy birthday

lundi 15 décembre 2008

Déjà vu #01 : Siouxsie And The Banshees & Calvin Harris


Inaugurons, une nouvelle rubrique, n’avez vous jamais eu cette impression de déjà vu ? Pas surprenant me direz vous, toute personne qui connaît un peu la musique sait que les gammes ne sont pas infinies, et par conséquent même si les possibilités sont incroyablement nombreuses, elles restent limitées. Pourtant, parfois les ressemblances sont plus qu’une petite série d’accords qui se suivent dans le même ordre.
Depuis 2007, si vous êtes passez à côté du Acceptable in The 80s de l’anglais Calvin Harris vous devez vivre dans un monde parallèle. Au début à chaque fois que j’entendais ce morceau, je me disais, basé sur un vieux souvenir, « oh cool c’est la sympathique reprise de Happy House de Siouxsie et ses Banshees par le groupe français Ginger Ale », et je me mettais à chanter les paroles, sauf que non je tombais à côté à chaque fois, et la débarquait la voix du Calvin Harris. Déception… Je ne déteste pas ce que fait le garçon, mais non, cette chanson me fait vraiment trop penser à Happy House qui est vraiment une sublime chanson, pas juste une ritournelle sympa pour shaker son popotin un soir de bamboula au Truskel… Je préfère crier au scandale, plagiat vous dis-je… non peut être pas, mais une impression de déjà-vu, c’est certain !

Ecouter Happy House de Siouxsie and The Banshees
Ecouter Happy House repris par Ginger Ale
Ecouter Acceptable In The 80s de Calvin Harris



Let’s begin a brand new topic, do you know the Deja vu feel ? I guess so. In music, it’s not so surprising, everyone who try to make some music knows that the chords are not infinite and chords sequence neither. So even, the possibilities are huge, similiraties are not so rare and possible ! But sometimes, it’s more than a common sequence of chords, and it makes you feel that deja vu and it probably won’t come from a dream !
Since 2007, If you didn’t notice Acceptable In The 80s by the english post-disco popster Calvin Harris, you should live in a parallel universe. Each time I heard this song, I was thinking to an old souvenir of a cheap-but-not-bad cover made by the french band Ginger Ale of the marvellous Siouxsie and The BansheesHappy House. But, no, disappointing. I don't hate Calvin Harris, but there are miles between the beautiful Siouxsie post-punk song and the bar-friendly-booty-shaking disco anthem of the english producer. So, let’s kill him for cut copy. Or Not. But this is for me definitly a deja vu feeling.

Listen to Happy House by Siouxsie and The Banshees
Listen to Happy House covered by Ginger Ale
Listen to Acceptable In The 80s by Calvin Harris

mardi 9 décembre 2008

Ironing Board Sam - original funky bell bottom (1969)

Histoire de changer un peu de registre voici un petit morceau funky de 1969 signé Ironing Board Sam, un illustre inconnu (apparemment un blues man d'après ce que j'ai pu comprendre en tapant son nom sur google) sorti sur un label français, sans que l'on sache vraiment ce que vient faire cette petite production américaine, de ce coté ci de l'Atlantique. L'histoire au dos de la pochette est vraiment très marrante, alors je t'invite, toi le francophone à lire cette petite présentation pleine de charme! Pour le morceau - intitulé original funky bell bottom, comme je le disais en intro c'est un titre funky bien fichu sans être ultra-original, l'ensemble constitue une curiosité réjouissante.

After doin an extra-large post about Eddy Mitchell, here is a little one, on a not-really-known american singer/keyboardist called Ironing Board Sam (on google you can find a little more information actually). I'm so sad for you english or no-french speaking readers, because you lack the beautifull text on the back of the sleeve about Ironing Board Sam. It is saying more or less that he (real name Sam Moore) had his nickname from doin his own keyboard with recycled materials because his old one had been burnt in a fire. Indeed, i can't tell you how that little american production get a release here in France, but the whole story must be really fun! Here is a cool tune called original funky bell bottom with a cool sleeve for you happy reader of that nice blog!

écouter / listen to original funky bell bottom (1969)

Eddy Mitchell - sunny (1968)

Dans mon esprit il y a quelque temps de ça, j'aurais eu tendance à mettre Eddy et Johnny dans le même panier, et je me rends compte avec le recul que ce n'est pas très juste pour Eddy Mitchell... Car même si Eddy fait parti des meubles de la variété française, et qu'il n'a pas toujours été au top dans sa carrière, a plus d'une reprise il a démontré un amour profond pour la musique et une personnalité intéressante mélange d'une culture cinéma, de quartier populaire parisien et de bonne musique.

En regardant sa discographie de plus près, on y découvre de nombreuses covers de tubes anglo-saxons franchement réussies (satisfaction, memphis tenessee, tighten up, spinning wheel,...) et des originaux pas mal du tout (sur l'album de Londres à Memphis, et un peu partout en fait). Aujourd'hui j'ai choisi de parler d'un album sorti en 1968 - pas si évident que ça à dégoter - intitulé 7 colts pour Schmoll avec une pochette signé Jean Giraud (le créateur de Blueberry). Si le précédent disque avait été enregistré entre Londres (dans les studios Pye) et Muscle Shoals (haut lieu de la soul américaine) celui-ci est produit dans notre belle capitale parisienne et n'a rien à envier en la matière au précédent: le son et la qualité des musiciens sont au rendez-vous!

Les yéyés ont souvent (la plupart du temps en fait) massacrer les originaux anglo-saxons, Eddy Mitchell s'en sort ici avec les honneurs, il s'attaque à des standards par toujours dans son registre au départ (qui imaginerait Eddy sur une chanson aussi délicate que the fool on the hill des Beatles?) , mais à chaque fois la qualité des arrangements constitue un parfait support pour la voix si particulière d'Eddy. On découvre donc un disque plein de reprises réussies, qui sans atteindre les originaux (mais peut-on faire mieux que les Beatles ou Sam & Dave sur leurs chansons?) , offre des relectures personnelles et très au dessus de la moyenne de ce que l'on peut attendre de ce genre d'exercice de style. La superbe reprise de Sunny en témoigne : l' original signé Bobby hebb est une des plus jolies chansons de soul des années 60 avec cette touche un peu jazz et ce mélange entre sentiments nostalgiques et foi en l'avenir (Hebb l'avait écrit en hommage à son frère décédé il y a peu), Eddy Mitchell ralenti le tempo, grossi la rythmique pour en tirer un groove plus bluesy et lanscinant, une vrai réussite, qui expédie dans les cordes la plupart des reprises de ce classique de 1966.

Le reste de l'album mérite également d'y jetter une oreille (voir les deux) ne serait ce que pour l'introduction et la conclusion, vraiment terribles!

Eddy Mitchell is one of the best known singer of the french mainstream, but unlike many others (like Johnny Hallyday), this guy did some really good stuff, with a very own voice and style. if you look a bit deep in his discography you'll find some nice covers of english/american stuff (including tracks by Chuck Berry , Sam & Dave, Rolling Stones, Beatles, BS&T...) and also some fine originals (beat, soul and many more...).
7 colts pour Schmoll was recorded in Paris, and was released in 1968, it's fine album, full of well-done cover of songs by Archie Bell and the Drells, Gene Vincent, the Platters or Bobby Hebb. I'm sure you guessed the Hebb's track he covered here, and yes it's that one, the 1966 soul classic: Sunny, and I have to say I love Eddy's cover, yeah the original is so great and unbeatable, but mr Mitchell has done a very own version (much more slower) of that masterpiece, and it really sound good, to my ears one of the best take on that tune! the Rest of the LP is cool too check for exemple the groovy instrumental rendition of be-bop-a-lula wich opens the LP!

écouter / listen to sunny /// écouter le / listen to the LP

lundi 1 décembre 2008

Bricolage - Flower Of Deceit (2006)


Flower Of Deceit est une superbe chanson d'indie pop entrainante du groupe écossais Bricolage. Caché en Face B de leur premier single (Footsteps) sorti en juin 2006 sur le label Creeping Bent, elle aurait sans doute mérité une exposition plus importante. Car, malgré sa production vaguement brouillonne (pas étonnant quand on s'appelle Bricolage), cette chanson possède tout ce qu'il faut pour une A Side d'une grande classe, des mélodies élégantes, la petite touche de nonchalance vocale et une énergie communicative. Invite ton amie et viens danser.

Ecouter Flower Of Deceit



Flower Of Deceit is a wonderful indie catchy pop song written by the scots named Bricolage. Hidden on the B-side of their first single Footsteps released by Creeping Bent during summer '06 on a stencil painted sleeve and white coloured record, this song surely deserve more. The production is quite drafty, which is not a surprised when you're called Bricolage... But this song owns everything for making a perfect classy a-side : neat melodies, nonchalant singing and above all a real energy. So come out and dance with us !

listen to Flower Of Deceit