mercredi 24 décembre 2008

Altered Images - happy birthday (1981)

Altered Images est une de ses nombreuses formations écossaises du début des années 80s (Orange Juice, Josef K, Aztec Camera...), au départ dans un délire très post-punk sombre, le groupe évolue rapidement vers la pop, avec plus ou moins de bonheur. Happy Birthday, c'est pour le meilleur: un beat insistant qui tape comme un marteau-piqueur, des guitares et une basse fières, des notes de synthé tartes et la voix sous helium de Clare Grogan font de ce morceau une tuerie qui mériterait d'être bien plus (re)connue.

Altered Images was one of the several cools band around Scotland during the early days of the 80s among Orange Juice, Josef K or Aztec Camera. They started as a dark post-punk outfit but evolved into a pop group. Happy Birthday is a kind of cross-over between the two, it's a catchy song with a sweety vocal and a cheesy synth but the beat is huge, and the guitar so fierce, the whole thing sounds awesome.

écouter / listen to happy birthday

lundi 15 décembre 2008

Déjà vu #01 : Siouxsie And The Banshees & Calvin Harris


Inaugurons, une nouvelle rubrique, n’avez vous jamais eu cette impression de déjà vu ? Pas surprenant me direz vous, toute personne qui connaît un peu la musique sait que les gammes ne sont pas infinies, et par conséquent même si les possibilités sont incroyablement nombreuses, elles restent limitées. Pourtant, parfois les ressemblances sont plus qu’une petite série d’accords qui se suivent dans le même ordre.
Depuis 2007, si vous êtes passez à côté du Acceptable in The 80s de l’anglais Calvin Harris vous devez vivre dans un monde parallèle. Au début à chaque fois que j’entendais ce morceau, je me disais, basé sur un vieux souvenir, « oh cool c’est la sympathique reprise de Happy House de Siouxsie et ses Banshees par le groupe français Ginger Ale », et je me mettais à chanter les paroles, sauf que non je tombais à côté à chaque fois, et la débarquait la voix du Calvin Harris. Déception… Je ne déteste pas ce que fait le garçon, mais non, cette chanson me fait vraiment trop penser à Happy House qui est vraiment une sublime chanson, pas juste une ritournelle sympa pour shaker son popotin un soir de bamboula au Truskel… Je préfère crier au scandale, plagiat vous dis-je… non peut être pas, mais une impression de déjà-vu, c’est certain !

Ecouter Happy House de Siouxsie and The Banshees
Ecouter Happy House repris par Ginger Ale
Ecouter Acceptable In The 80s de Calvin Harris



Let’s begin a brand new topic, do you know the Deja vu feel ? I guess so. In music, it’s not so surprising, everyone who try to make some music knows that the chords are not infinite and chords sequence neither. So even, the possibilities are huge, similiraties are not so rare and possible ! But sometimes, it’s more than a common sequence of chords, and it makes you feel that deja vu and it probably won’t come from a dream !
Since 2007, If you didn’t notice Acceptable In The 80s by the english post-disco popster Calvin Harris, you should live in a parallel universe. Each time I heard this song, I was thinking to an old souvenir of a cheap-but-not-bad cover made by the french band Ginger Ale of the marvellous Siouxsie and The BansheesHappy House. But, no, disappointing. I don't hate Calvin Harris, but there are miles between the beautiful Siouxsie post-punk song and the bar-friendly-booty-shaking disco anthem of the english producer. So, let’s kill him for cut copy. Or Not. But this is for me definitly a deja vu feeling.

Listen to Happy House by Siouxsie and The Banshees
Listen to Happy House covered by Ginger Ale
Listen to Acceptable In The 80s by Calvin Harris

mardi 9 décembre 2008

Ironing Board Sam - original funky bell bottom (1969)

Histoire de changer un peu de registre voici un petit morceau funky de 1969 signé Ironing Board Sam, un illustre inconnu (apparemment un blues man d'après ce que j'ai pu comprendre en tapant son nom sur google) sorti sur un label français, sans que l'on sache vraiment ce que vient faire cette petite production américaine, de ce coté ci de l'Atlantique. L'histoire au dos de la pochette est vraiment très marrante, alors je t'invite, toi le francophone à lire cette petite présentation pleine de charme! Pour le morceau - intitulé original funky bell bottom, comme je le disais en intro c'est un titre funky bien fichu sans être ultra-original, l'ensemble constitue une curiosité réjouissante.

After doin an extra-large post about Eddy Mitchell, here is a little one, on a not-really-known american singer/keyboardist called Ironing Board Sam (on google you can find a little more information actually). I'm so sad for you english or no-french speaking readers, because you lack the beautifull text on the back of the sleeve about Ironing Board Sam. It is saying more or less that he (real name Sam Moore) had his nickname from doin his own keyboard with recycled materials because his old one had been burnt in a fire. Indeed, i can't tell you how that little american production get a release here in France, but the whole story must be really fun! Here is a cool tune called original funky bell bottom with a cool sleeve for you happy reader of that nice blog!

écouter / listen to original funky bell bottom (1969)

Eddy Mitchell - sunny (1968)

Dans mon esprit il y a quelque temps de ça, j'aurais eu tendance à mettre Eddy et Johnny dans le même panier, et je me rends compte avec le recul que ce n'est pas très juste pour Eddy Mitchell... Car même si Eddy fait parti des meubles de la variété française, et qu'il n'a pas toujours été au top dans sa carrière, a plus d'une reprise il a démontré un amour profond pour la musique et une personnalité intéressante mélange d'une culture cinéma, de quartier populaire parisien et de bonne musique.

En regardant sa discographie de plus près, on y découvre de nombreuses covers de tubes anglo-saxons franchement réussies (satisfaction, memphis tenessee, tighten up, spinning wheel,...) et des originaux pas mal du tout (sur l'album de Londres à Memphis, et un peu partout en fait). Aujourd'hui j'ai choisi de parler d'un album sorti en 1968 - pas si évident que ça à dégoter - intitulé 7 colts pour Schmoll avec une pochette signé Jean Giraud (le créateur de Blueberry). Si le précédent disque avait été enregistré entre Londres (dans les studios Pye) et Muscle Shoals (haut lieu de la soul américaine) celui-ci est produit dans notre belle capitale parisienne et n'a rien à envier en la matière au précédent: le son et la qualité des musiciens sont au rendez-vous!

Les yéyés ont souvent (la plupart du temps en fait) massacrer les originaux anglo-saxons, Eddy Mitchell s'en sort ici avec les honneurs, il s'attaque à des standards par toujours dans son registre au départ (qui imaginerait Eddy sur une chanson aussi délicate que the fool on the hill des Beatles?) , mais à chaque fois la qualité des arrangements constitue un parfait support pour la voix si particulière d'Eddy. On découvre donc un disque plein de reprises réussies, qui sans atteindre les originaux (mais peut-on faire mieux que les Beatles ou Sam & Dave sur leurs chansons?) , offre des relectures personnelles et très au dessus de la moyenne de ce que l'on peut attendre de ce genre d'exercice de style. La superbe reprise de Sunny en témoigne : l' original signé Bobby hebb est une des plus jolies chansons de soul des années 60 avec cette touche un peu jazz et ce mélange entre sentiments nostalgiques et foi en l'avenir (Hebb l'avait écrit en hommage à son frère décédé il y a peu), Eddy Mitchell ralenti le tempo, grossi la rythmique pour en tirer un groove plus bluesy et lanscinant, une vrai réussite, qui expédie dans les cordes la plupart des reprises de ce classique de 1966.

Le reste de l'album mérite également d'y jetter une oreille (voir les deux) ne serait ce que pour l'introduction et la conclusion, vraiment terribles!

Eddy Mitchell is one of the best known singer of the french mainstream, but unlike many others (like Johnny Hallyday), this guy did some really good stuff, with a very own voice and style. if you look a bit deep in his discography you'll find some nice covers of english/american stuff (including tracks by Chuck Berry , Sam & Dave, Rolling Stones, Beatles, BS&T...) and also some fine originals (beat, soul and many more...).
7 colts pour Schmoll was recorded in Paris, and was released in 1968, it's fine album, full of well-done cover of songs by Archie Bell and the Drells, Gene Vincent, the Platters or Bobby Hebb. I'm sure you guessed the Hebb's track he covered here, and yes it's that one, the 1966 soul classic: Sunny, and I have to say I love Eddy's cover, yeah the original is so great and unbeatable, but mr Mitchell has done a very own version (much more slower) of that masterpiece, and it really sound good, to my ears one of the best take on that tune! the Rest of the LP is cool too check for exemple the groovy instrumental rendition of be-bop-a-lula wich opens the LP!

écouter / listen to sunny /// écouter le / listen to the LP

lundi 1 décembre 2008

Bricolage - Flower Of Deceit (2006)


Flower Of Deceit est une superbe chanson d'indie pop entrainante du groupe écossais Bricolage. Caché en Face B de leur premier single (Footsteps) sorti en juin 2006 sur le label Creeping Bent, elle aurait sans doute mérité une exposition plus importante. Car, malgré sa production vaguement brouillonne (pas étonnant quand on s'appelle Bricolage), cette chanson possède tout ce qu'il faut pour une A Side d'une grande classe, des mélodies élégantes, la petite touche de nonchalance vocale et une énergie communicative. Invite ton amie et viens danser.

Ecouter Flower Of Deceit



Flower Of Deceit is a wonderful indie catchy pop song written by the scots named Bricolage. Hidden on the B-side of their first single Footsteps released by Creeping Bent during summer '06 on a stencil painted sleeve and white coloured record, this song surely deserve more. The production is quite drafty, which is not a surprised when you're called Bricolage... But this song owns everything for making a perfect classy a-side : neat melodies, nonchalant singing and above all a real energy. So come out and dance with us !

listen to Flower Of Deceit

samedi 22 novembre 2008

the Brooklyn Bronx and Queens Band - starlette (1981)

The BB&Q Band est une des formations de la galaxie Petrus-Malavasi au coté de Change ou High Fashion. Jacques Fred Petrus est un homme d'affaire avisé, il s'associe avec Maura Malavasi un pianiste / arrangeur particulièrement doué, les deux italiens ont comme ambition de s'attaquer aux EU, et ils vont y parvenir avec leur projet Change, puis dans la foulée BB&Q Band, en 1981 avec un premier album porté par le tube "on the beat". Le son des deux italiens, est très inspiré de Chic, une production sublime comme en témoigne l'excellent starlette, ça démarre sur une petite séquence d'accord qui directement le ton, les percus arrivent et enfin une grosse rythmique porté par une basse et une guitare digne de Bernard Edwards et Nile Rodgers.

écouter starlette

the Pebbles - MacKintosh (1969)

Les Pebbles c'est peut être la formation la plus connue de Belgique des années 60. Signés chez Barclay ils obtiennent pas mal de tubes dans leur propre pays, ils ont même les honneurs d'avoir un message de félicitation des Beatles (comme en témoigne la chanson "incredible George"), malheureusement pour des raisons contractuelles ils ne pourront pas signer sur Apple (il semblerait que Badfinger ait finalement été choisi à leur place). Près de 40 ans plus tard, reste les chansons, dont certaines sont réellement excellentes comme "mackintosh" de 1969, produit par un certain Alain Milhaud, que les amateurs de la scène espagnole 60s doivent bien connaître puisque le type est entre autre à l'origine du succès des Bravos, Canarios, ou encore los Iberos... Ceci explique peut être pourquoi le morceau est un tube sur les terres ibériques! Pour le style, c'est de la pop fin 60s avec une rythmique bien cool et des harmonies de voix assez perchées un peu dans le style des Hollies. Plus des Pebbles sur ce blog assez chouette mais malheureusement pas remis à jour depuis quelque temps.

écouter MacKintosh (1969)

dimanche 9 novembre 2008

the Good Rats - gotta get back (1969)

The Good Rats est un groupe américain de New York, fondé en 1965 (et encore en activité!), leur premier album sort en 1969. Gotta get back y figure ainsi qu'en face b du simple français "for the sake of anyone". C'est un excellent morceaux de garage fin 60s (à la limite du hard rock), avec des arrangements riches (cuivres en particulier) qui heureusement n'entamme pas la pure débauche d'énergie dont font preuve les membres du groupe! Par contre aucune idée sur la difficulté de trouver ce disque et de sa côte, à mon avis on peut le trouver en cherchant un peu entre 5 et 10 euros (voir moins??).

The Good Rats is a band of New York funded in 1965 (and still in activiy nowadays!), their first lp was released in 1969. Our today track appeared on this LP, and also on the french SP as the B Side of the less interesting "for the sack of anyone". Gotta get back is a raw garage (maybe it is hard rock?) tune with a lot of studio production behind (horns...) but it doesn't affect the qualities of the overall!

écoute gotta get back (1969)


jeudi 6 novembre 2008

Locomotive - rudi's in love (1967 / 68?)

Locomotive était un groupe de Birmingham (comme les Move, Idle Race...) mais contrairement à leurs contemporains, ils faisaient de la musique ska, et plutôt bien comme en témoigne ce tube de 1968 (mais d'abord sorti en 1967), l'excellent "rudi's in love". OK l'accent est un peu forcé, mais le reste est top! l'orgue est groovy, la mélodie est jolie comme un coeur... Niveau carrière malgré ce succès ça n'a jamais vraiment décollé pour eux, ils ont tout de même sorti un album psyché / prog (oui drôle de changement!) intéressant sur EMI en 1969 (avant la création d'Harvest).

Locomotive was a brummie band but unlike the other city's combos (the Move, Idle Race...) they were playing ska music, and pretty nicely, as you can hear on their lone "hit" of 1968 Rudi's in love, one of the best ska tune did buy a british band to my mind! After that they released an LP in a psych-prog vein in 1969 and then they split.

écouter / listen to rudi's in love

samedi 1 novembre 2008

Tahiti 80 - 24 x 7 boy (2008)

Activity center est le 4ème album des rouEnnais de Tahiti 80, après Puzzle (1999), Wallpaper for the soul (2002) mon préféré, et fosbury (2005). Si leur dernier disque était très électronique, cet album opère un recentrage sur le coté pop/rock (désolé je déteste cette expression mais ici elle a un sens quand même) voir power pop, avec une production très sobre, plus proche de leur premier album, que des très produits (dans le bon sens du terme) wallpaper for the soul et fosbury. Il en résultat un disque homogène et réussi, peut être celui qui sur la longueur me convainc le plus. Malgré un premier single un peu facile ("all around") il se révèle être constitué d'excellents titres et montre qu'après plus de dix ans de carrière le groupe continue d'être toujours aussi bon, et dans le top des productions "indie" françaises. T80 va-t-il enfin accèder à une "petite" reconnaissance nationnale, avec ce nouvel opus? rien n'est moins sûr malheureusement, pourtant voila un disque de très grande qualité comme le prouve le morceau qui ouvre le disque, l'excellent 24 x 7 boy, croisement réussi entre le open my eyes des Nazz et i can't explain des Who, avec la touche magique Tahiti 80 pour lié la sauce et la rendre si délicieuse.

Tahiti 80 is one the best kept secret of french indie scene, at least here in our country. Activity center is their 4th album after Puzzle (1999), Wallpapper for the soul (2002) and Fosbury (2005). If their two last lps were very produced, the new one is kind of "back to basics" thing, well it's always our loved Tahiti 80, but with a power pop approach: more bass, guitars, drums and less synths, strings, effects...the result is very cool, it's probably their best lp to date on the full lenght, but maybe it lacks the "perfect hit" featured in each of their other lps ("heartbeat" on puzzle, "soul deep" on wallpaper for the soul, and "change" on fosbury) indeed it's still an awesome collection of well-crafted indie pop songs, as shows the openning track 24 x 7 boy, that song remind a mix of Nazz and the Who with the unique Tahiti 80 touch.

écouter listen to 24 x 7 boy


mardi 28 octobre 2008

Willie Hutch - Brother's gonna work it out (1973)

Brother's gonna work it out, est le sommet (avec l'excellent slick) de la bo de the Mack composée et produite par Willie Hutch, une des meilleures de blaxploation au coté des Superfly (Curtis) ou des Shaft (Isaac) pour en citer deux très connues (et bien cool évidemment). Concernant notre Willie Hutch, il a fait ses armes en composant et produisant des succès des 5th dimension, Jackson 5 (i'll be there) ou Smokey Robinson, avant de prendre son envol en tant qu'artiste et signer des BO de haute volée comme celle ci ou Foxy Brown. Impossible de résister à cette intro superbe à la flûte et cette basse qui claque!

Brother's gonna work it out epitomizes the spirit of the blaxploatation soundtrack, it's an amazing slice of soul mixed with funk and cinematic elements, great great stuff! Willie Hutch, the composer behind that nuggets, beggan to be known as composer/producer for the 5th Dimension, Jackson Five or Smokey, and then started a carrer under his own name, writting soundtrack of the Mack (wich our today track is from) or Foxy Brown.

écouter / listen to Brother's gonna work it out

vendredi 24 octobre 2008

Hector - La Femme De Ma Vie (1964)


Requiempouruntwister aime la France vous ne le saviez pas ? mais ici on n'est pas dans un match de foot, on parle, on vit, on kiffe la musique et puis c'est tout. Alors, hop un deuxième morceau français à la suite, tiré de l'excellent EP Alligator de 1964, La Femme De Ma Vie est un excellent morceau de beat yéyé farfelue et désopilant. Les paroles sont un vrai délice d'humour noir, le tout posé sur une rythmique qui swingue tel un diable qui danse sur des flammes. C'est Hector, sans ses médiators, l'auteur de cette excellente adaptation, d'ailleurs si vous connaissez l'original, j'appelle à contribution les crédits sont Hammans - Mathiews - G. Sire - Hector, on connait les deux derniers mais qui sont les premiers ? Le reste de l'EP est assez génial, une face A orienté beat, twist de premier ordre et une face B hommage à Screaming Jay Hawkins avec des blues tarés et quasi psychedeliques. On connait l'intérêt que portait Hector, lui aussi, aux ambiances théâtrales, ici tout y est.

RPUT loves France, don't you know it ? Here's again a french song comming from the great 1964' Alligator EP, La Femme De Ma Vie is an incredibly funny beat track. Lyrics are really funny "j'ai trouvé, ça vous étonne la femme de ma vie, elle pèse pas moins d'une tonne et elle n'est pas très jolie, elle a moins de cheveux que moi et elle chausse du 43" which could be like "I found, you're surprised, the girl of my life, she weights about 1 ton and she's not good looking, she's got less hair than me and she takes size 9", hilarious. Hector, without his Médiators, is behind this great song. This a cover and if someone knows the original, tell me, the credits are Hammans - Mathiews... The others songs of the EP are also sounding great, A side is more beat / twist orientated and b side is more like a crazy psych blues highly influenced by Screaming Jay Hawkins. Hector was also loving theatre atmospheres.

Télécharger / download La Femme De Ma Vie


ps : nouveauté, j'ai rajouté un widget blogger sur le côté avec les Feed RSS et des liens pour nous ajouter à votre netvibes.

vendredi 17 octobre 2008

les Charlots - j'ai oublié bon bouchoir (1967)

Avant d'être les Charlots, c'était les Problèmes, une des meilleures formations beat de France, mais voila, un jour un délire en studio se transforme en gros tube, du coup abandon du groupe et passage en mode "blague", souvent lourdes, souvent pas drôles, mais bon on ne devient pas non plus du jour au lendemain un groupe de merde après avoir été très bon, donc en cherchant bien parmi les reprises tout à fait dispensables de Jacques Dutronc ou Gainsbourg, on trouve quelques titres très bien sentis, que ce soit des instrus groovy, ou ce titre légèrement "soul" avec son intro qui rappelle Otis Redding, ça balance, les textes sont marrants (sans être lourdingue) en gros c'est du tout bon!

A day les Problèmes became les Charlots, and it was so sad, their joking side won against their true music, indeed, even if les Charlots weren't cool as les Problèmes, they did sometimes some cool tunes like "j'ai oublié bon bouchoir", it's funny but also very groovy, so it fits perfect here for me.

écouter / listen to j'ai oublié bon bouchoir

Majority One - get back home (1970)

Majority One est un groupe anglais expatrié en France à la fin des années 60 début des 70s. Ils sont connus des amateurs de freakbeat pour avoir signé "one third" sous le nom de the Majority. Sous leur nouvelle appellation ils oeuvrent généralement dans une pop légèrement psychédélique. Ce disque est sorti en 1970 ici avec la pochette belge, est assez courant en France, notamment dans sa version "Antar", une collection de simples paru à la fin des années 60 début des 70s, je suppose que les disques étaient donnés en échange de points dans les stations services...Reste qu'une trentaine d'années plus tard, c'est une aubaine pour nous les "petits" amateurs de vinyls sans moyen, car en plus d'être assez "fréquent" à trouver, la série comporte pas mal de bonnes surprises (dont au moins deux disques évoqués ici même: "la terre brûlée" de Santa-Maria et le 45t de la BO de Candy). Pour en revenir à nos moutons, ce disque est victime du syndrome "Aphrodite's child": un slow cucu-la-praline en A et un bon morceau en face b, en l'occurence le dénomé "get back home" et sa profusion de fuzz bien agressive, une très bonne surprise.

Majority one was a britsh band relocated in France (other sources say Netherlands), they were previously known as the Majority, and did one of the best freakbeat tune under this name, the famous "one third". During its "majority one" period, the band were doing overall a kind of light psychedelic pop with some good moments. Get back home was the b-side of a cheesy slow in 1970, it's a rockin' psychedelic track with a lot of fuzz, an easy to find in France (at least the press on "Antar" collection).

écouter / listen to get back home

samedi 11 octobre 2008

Spiral Starecase - more today than yestersay (1969)

Spiral Starecase est un groupe formé dans une base militaire à Sacremento. Ils signent avec Columbia qui leur impose de changer de nom, c'est donc le groovy et énigmatique "Spiral Starecase" qui est choisi, une référence au film the Spiral Staircase. En 1969 leur single "more today than yesterday" est un tube aux EU (12ème des charts) mais malheureusement les titres suivant ne connaissent pas le même sort, et le groupe se sépare assez rapidement notamment à cause d'un mauvais management. En Angleterre le morceau passe inaperçu mais au début des 70s, les djs de la Northern Soul en font un des "tubes" du Wigan, il faut dire que "more today than yesterday" a tout pour plaire au dancefloor exigent du Casino: une belle mélodie, un beat entrainant, et une performance vocale qui déchire le coeur.

Spiral Starecase is a one hit-wonder from Sacremento. Their name was chosen in reference to the movie the Spiral Staircase. In 1969 their single "more today than yesterday" charted at a peak of 12 in the USA, and selled well, but they didn't success anymore after that, so they shortly splited after that. In the UK the track went nowhere at it initial release, but several years after, the Northern Soul Dj's brought it back and it became a favorite of the Wigan Casino, because of its beautifull melody, its tearjearker voice, and the good beat behind!

écouter / listen to Spiral Starecase

jeudi 9 octobre 2008

Tokyo Police Club - be good (2006)

Pas grand chose à dire sur Tokyo Police Club, un groupe à peine sortie de l'adolescence, d'un bled situé dans l'Ontario (Canada), bref a priori ce n'est pas super bien parti...mais voila en 2006 ils commettent l'irréparable , un ep que l'on se repasse en boucle et en boucle, 7 titres, et 7 très bons morceaux...non je ne suis pas très inspiré, mais cet EP malgré ces défauts (trop court!) il est vraiment mortel.

What can i say about TPC? It's a young indie band formed in 2005 in Canada (Ontario), and they released their first album a few months ago. In 2006 was edited "a lesson in crime" a 7 tracks ep with awesome indie rock songs...honestly this disc is dope.

écouter / listen to be good

mardi 30 septembre 2008

Carriage Company - in your room (1970)

Carriage Company est un groupe belge de Bruxelles fondé en 1969. Ils ont sorti 5 singles entre 1969 et 1971. Malgré des participations à des affiches prestigieuses (Taste, Golden Earring, Moody Blues ou encore Genesis) et des ventes d'un premier simple prometteuses, le groupe n'arrive pas à percer, et fini par disparaître dans l'anonymat en 1973 après que CBS n'ait pas renouvelé leur contrat. In your room est la face b de "feel right" (leur troisième simple) un morceau compilé sur la rubble 16, c'est un titre énnervé et tranchant qui donne tout son sens à la réputation du groupe en live, connu comme étant le premier groupe à avoir été qualifier "hard rock" chez nos voisins belges.

Carriage Company is a belgian combo of Bruxelles founded in 1969. The same year they did their first single wich sold quite well. During 2 years they released 5 singles and shared the bill with famous acts like Golden Earring, Genesis, Taste or Moody Blues. After several internal problems, they decided to split in 1973 , when CBS ended their contract. In your room is a very cool hard rock tune with good guitar works and a nice organ, it's the b side of their third single, the a-side was compiled on the 16th volume of the Rubble.

écouter / listen to in your room

the Hep Stars - should i (1966)

Aujourd'hui Hep Stars est sûrement plus connu pour la participation (au clavier) d'un certain Benny Andersson... un des membres d'Abba! Pourtant les Hep Stars était dans les années 60 un des groupes les plus populaires de beat de Suède, avec les Tages, Shanes ou Ola and the Janglers... Soyons clair, de tous ces groupes les Tages sont au dessus de la mêlé, avec des originaux top-niveaux, des autres on dira qu'ils ont leur moment, oscillant entre chansons cucu-la-praline et bons morceaux. Du coté des Hep Stars, le défaut majeur, c'est que leur premiers singles sont tous des reprises! mais il faut reconnaître qu'ils s'en sortent très bien, c'est pas du gros son mod bien énnervé mais juste de la bonne beat éxécutée comme il faut et avec quelques solos d'orgue bien sentis. De leur période beat on retiendra des covers très honorables de "cadillac" (de notre rock n rolleur à moitié nationnal Vince Taylor mais popularisé en Europe par les Shamrocks il me semble) bad headed woman (aussi interprété par les Who et les néerlandais Jay-jays) ou encore so mystifying (original des Kinks aussi repris par les Jay-jays)...Pour ma part j'ai choisi la très chouette "should i" avec son solo d'orgue et sa jolie pochette.

Maybe today the Hep Stars are best known because of the participation of Benny Andersson in the band (keyboards, latter in Abba!) but in the 60s they were one of the most popular beat band in Sweden among the Tages, the Shanes or Ola and the Janglers! If the Tages are the best one of them by far, because of top-notch original material, the others had got also good moments. During their beat period the Hep Stars did good cover of foreign hit, with their own sound, it includes "cadillac" (original by the most french english guy Vince Taylor!) or so mystifying (original by the Kinks). Among those covers, Should I is a fine beat tune with a cool organ solo, nice stuff.

écouter / listen to "should i" (1966)

mardi 23 septembre 2008

RIP Norman Whitfield

Il y a une semaine de cela Norman Whitfield nous quittait d'un diabète, après un mois de coma...Une fin triste et prématurée (à 68 ans) pour ce qui restera comme l'un des plus grands producteurs de musique tout genre confondu. Je ne vais pas entrer dans le détail dans son oeuvre, mais je suis sincèrement touché par cette disparition, car c'est bien un génie de ce métier de l'ombre qui disparait, son travail pour les Temptations, Undisputed Truth (groupe qu'il a lui même créer de toute pièce), Marvin Gaye, ou encore Rose Royce, a marqué durablement et magistralement les 70s. En guise de conclusion une de ses plus belles réalisations:

Run away child, running wild par les Temptations (1969)

mardi 9 septembre 2008

les Blackburds - promenade dans la forêt du Brabant (1966)

Non vous ne rêvez pas, c'est bel et bien la tête de Jojo sur RPUT aujourd'hui! mais attendez, ne partez pas...non!!!! hop trop tard, je vous ai rattrapé! Oui c'est un 45t de Hallyday, celui avec sa très célèbre (mais inférieure à l'original) reprise de black is black de Los Bravos. Il y a cependant une petite subtilité, en plus des deux titres chantés par Johnny, il y a deux morceaux instrumentaux signé du groupe qui l'accompagne: les Blackburds. En 1966 Hallyday revient du service militaire, pour ne pas être has-been il veut se lancer dans la musique beat et rnb, alors il va se servir dans le backing band de sa femme Sylvie, et y pioche deux musiciens anglais venu tenté leur chance en France: Mick Jones (celui de Foreigner) et Tommy Brown. Les deux english joignent leur force avec des musiciens du cru notamment un certain Papillon ancien Lionceaux, et surtout future Triangle, le groupe comprend aussi (mais apparement pas sur ce disque) dans ses rangs un certain Gerard Pisani futur Martin Circus et compositeur de leur premier gros tube "je m'éclate au Sénégal". Bref cette équipe loin d'être bras-cassé fait le voyage à Londres et part enregistré aux studios Olympic avec un mec pas très connu qui s'appelle Giorgio Gomelsky, oui oui le manager des Yardbirds et boss du label Marmelade (Blossom Toes, et surtout Brian Auger & the Trinity)...Evidemment qu'avec une telle équipe de choc le résultat ne pouvait pas être foncièrement mauvais, et effectivement les deux titres instrus, sans être culte sont de bons jerks bien efficaces, et oh miracle le 45tours est pas cher (merci Johnny!) et en plus ça a été réédité en cd (par magic), que demande le peuple?

Oh no no no, no Jojo on RPUT...and yes it's a Johnny Hallyday 7 inches, but not a Johnny's track, it's actually an instrumental track by his backing band: les Blackburds. When Johnny came back from the military service in 1966 he wanted to get this british/american flavour doing some beat & rnb tunes, so he took the best 2 musicians in the Sylvie Vartan's backing band: Mick Jones (best known to be part of Foreigner) and Tommy Brown. The two guys formed a band with french musicians, including Papillon wich was before in les Lionceaux, and will be known a few years after in Triangle, and even at a time (not on this track i presume) the great Gerard Pisani best known for beein in the early line up of Martin Circus, and be writer of their first big hit "je m'éclate au Sénégal". The group went to record with Johnny in England, in the Olympic Studio with a certain Giorgio Gomelsky...i think this guy was a bit important at this time in England, and he had this label...Marmelade, with acts like the Blossom Toes, and you know that british cool organist...Brian Auger and the Trinity! All this world went to record two instrumentals tracks for this Johnny ep, and it sounds good! I have to say to finish this little "name dropping" (actually quite funny to see how the things are linked!) that the 7 inches is quite easy to find in France, and for people which prefers cd, it's available on the Micky and Tommy anthology by Magic!

écouter / listen to promenade dans la forêt du Brabant

samedi 6 septembre 2008

the Immediate - don't you ever (2006)

The Immediate est peut être une des formations les plus intéressantes d'Irlande de ces dernières années, et pourtant après le très bon "in towers & cloud" en 2006, ce combo de la banlieue de Dublin décide de splitter en mai 2007 pour des raisons "existentielles", il reste pour la postérité si l'on peut dire, cet album plein de chansons incroyables, parfois ça part un peu dans tous les sens, mais il y a tellement de qualités mélodiques chez ces mecs là que l'on ne peut que regretter la fin du groupe...pour se consoler le morceau don't you ever.

The Immediate was one of the most interesting band coming from Ireland those last years. Sadly in may 2007 they splitted after released in 2006 the very good "in towers and cloud" full of awesome songs like "don't you ever".



Hello,
I am the label for the Immediate (NDR: label chez qui ils étaient en licence - et non le label producteur du disque).
One track is available for downloadfor free from this address: http://requiempouruntwister.blogspot.com/2008/09/immediate-dont-you-ever-2006.html

Please take it away ASAP.



écouter / listen to don't you ever

des instrumentaux 70s en vrac

Une petite série de morceaux instrumentaux 70s, c'est en vrac, avec un peu de tout, et parfois je le reconnais très peu d'informations...
A little serie of 70s instrumental tracks, a bit of everything, sometimes not so much informations...

Resonance - safari love (1974)
probablement inspiré de wild safari de Barrabas, Camison et Bachelet signe un morceau très funky avec bcp de percus, et des sons d'animaux
a track seems to be inspired by wild safari (Barrabas), a funky track with a lot of percussions and samples effect of animals

los Pekenikes - tabasco (1971)

compilé par vampi-soul l'année dernière, un très beau titre des Pekenikes, un groupe avec un histoire tumultueuse et complexe de line-up
compiled by vampi-soul last year, a very good track by los Pekenikes, a band with a very complex story of line-up

Joe Galigan - missa negra (1972)
j'ai aucune info sur ce sympathique instrumental, un peu kitch mais chouettos
i have no informations on that funny instrumental, a bit kitch but nice

vendredi 22 août 2008

James Hunter - The Hard Way (2008)


Il y a 2 mois, James Hunter a sorti son 4ème album, The Hard Way. C'est une véritable petite merveille. Le son est chaud, plein de groove et de feeling. Bref, la magie opère dès les premières secondes. En revanche, question innovation, ce n'est pas ça. C'est bien simple, il est presque impossible d'imaginer que c'est un album de 2008. Le son est absolument rétro et la voix du chanteur fait la parfaite synthèse entre Sam Cooke et Jackie Wilson. C'est un vrai régal, avec de vrais musiciens et de vrais instruments. Les années 60 sont de retour! Ok, rien de révolutionnaire, mais putain! C'est tellement bien fait que j'adhère totalement.

"One of the best voices, and best kept secrets, in British R'n'B and soul
", Van Morrison.

Le 33t ne coûte que 9 euros, alors franchement, n'hésitez pas!

http://fr.youtube.com/watch?v=MLtgb-TQ3n8

dimanche 10 août 2008

the Association - along comes Mary (1966)

The Association sont un groupe issu de la scène folk de Los Angeles du milieu des années 60, en 1966 sort leur premier album propulsé par le superbe single "along comes Mary" 2 minutes et 24 secondes de pure plaisir pop gorgé d'harmonies vocales californiennes produite par Curt Boettcher (Sagittarius, the Millenium). Cet excellent titre aujourd'hui en écoute permet en 1967 au groupe d'être une des têtes d'affiche du mythique festival Pop de Monterey.

The Association was band formed on the LA folk scene during the mid 60s. In 1966 they released their first album with the amazing single "along comes Mary" produced by Curt Boettcher (Sagittarius, the Millenium...) an awesome slice of sunshine pop with great harmonies, today on RPUT.

écouter / listen to Along comes Mary

vendredi 1 août 2008

los Pasos - naci de pie (1966)

La scène espagnole des années 60 est plus que méritante, dans un contexte politique peu favorable (dictature) émergeront un paquet de formations dont certaines taquinent de près les anglais. Parmi les viviers essentiels du rock ibérique, se situe en bonne place Madrid, de cette ville émerge ainsi les excellentissimes los Brincos (à réécouter "baila la pulga" ou le génial "flamenco" fusion parfaite de Beatles excités et d'influences hispaniques), les très bon Botines ("eres un vago") ou ceux qui nous intéresse aujourd'hui: los Pasos. Formé en 1966 par d'anciens Sonor et Diablos Rojos, dès leur deuxième single les lascars assurent grave avec le superbe "naci de pie" (je suis né debout), une chanson hyper groovy que ne renierai pas Nino Ferrer (le solo d'orgue terriiiiible) avec des textes sur lesquels ne cracherait pas l'ami Dutronc (emprunts d'une pointe d'ironie des plus réjouissante) le tout avec une touche d'amateurisme charmante. Naci de Pie est une grosse tuerie, une de plus à mettre au crédit de nos voisins espagnols qui avaient vraiment une scène étonnante dans les années 60.

The 60s rock scene in Spain was amazing considering it was then a dictature and a "small" country in term of population (at least compared to France, Germany etc.). Some of the bands there were not to far from being good as their english counterparts. Among the local scenes, Madrid was one of the best spots, with bands like los Brincos, los Botines, or our today special feature band: los Pasos. That group was created by ex-Sonor and Diablos Rojos in 1966. That same year they released several singles including the awesome "naci de pie" with its ironic and funny lyrics and that fantastic organ solo. That tune is great.

écouter / listen to "naci de pie"


lundi 28 juillet 2008

DeAD KIDS - I love America (2008)

Si pour le moment la discographie des DeAD KIDS est assez mince (deux simples sur le mythique label Fierce Panda, dont le génial Fear and Fluoride) attendez vous à entendre ce nom de plus en plus en souvent...Leurs prestations atomiques n'y étant pas pour rien, car les morceaux studio du groupe sont déjà impressionnants (pour le style? du rock qui brûle les oreilles de plaisir ou quelque chose comme ça), en live c'est une vraie machine de guerre, qui ne laisse que ruines et sueurs derrières elles! Pour nos amis bruxellois et parisiens, rendez vous en septembre pour vous en prendre plein la gueule et les jambes.

If the DeADS KIDS released only two singles for the moment (including the awesome "fear and fluoride" on Fierce Panda!) , don't be surprise if in the next months you hear someone talk about them, because in live they are just awesome! a lot of fun, a lot of energy and a bunch of great songs (including the amazing "I love America"). Check their myspace for their tour dates, go to see them!

écouter / listen to I love America

+ myspace DeAD KIDS + photograph of the picture website

dimanche 20 juillet 2008

the Exploding Hearts - modern kicks (2003)

The Exploding Hearts - un groupe de Portland - sortent en 2003 leur unique album "Guitar Romantic", âgés d'une petite 20aines d'années ils font revivre au travers de ces 10 morceaux le meilleur de la power pop (Buzzcocks, Real Kids, Undertones, Jam...). Dans ces cas là tout est possible, de l'hommage révérencieux et chiant, au pastiche cynique pour coller à une éventuelle mode...ici rien de tout ça, juste un bon disque composé de très bonnes chansons interprétées avec justesse et sincérité, alors oui la prod est un peu cracra, oui parfois la voix du chanteur est un poil à coté, mais à coté de ça il y a 6 ou 7 chansons exceptionnelles sur 10 titres, avec ces refrains à la fois si simples et tellement imparables. On aurait aimé une suite à ce disque, savoir comment ce groupe aurait pu évoluer, malheureusement le sort en décida autrement, suite à un tragique accident (il y a 5 ans de cela) dont seul le guitariste sortira indemne après quelques mois d'hospitalisation alors que le groupe commençait à se faire connaître, était en pourparlers avec un label assez important...la vie est parfois injuste.Pour sa part le guitariste s'est finalement remis en selle avec une autre formation les Nice Boys, plus glam-power pop début 70s, plutôt pas mal mais pas aussi captivante que ce qu'il avait pu faire avec les Exploding Hearts.

écouter Modern Kicks

vendredi 18 juillet 2008

the Masters Apprentices / the Purple Hearts (1966)

L'Australie est aujourd'hui considérée comme une des plus grandes nations du rock, ayant fourni son lot de grands groupes, d'AC/DC en passant par les Saints, ou les populaires Vines et Jet... Mais qui d'entre vous est capable de citer une glorieuse formation des non moins glorieuses années soixante? hum.... Les Easybeats? Bingo! Probablement le meilleur groupe australien de cette époque, un des seuls capables d'avoir eu du succès en Angleterre et même en Europe avec le génial "friday on my mind" (produit par Shel Talmy), mais en dehors d'eux, et peut être des Australian Playboys (signés sur Immediate) peu de groupes nous sont parvenus (en Europe au moins), il faut dire qu'à nos antipodes, ils avaient peu de chances d'atterrir au Bourget à une époque où même les disques américains étaient relativement difficile à dénicher! Toujours est-il que la scène australienne n'était pas exceptionnelle, car comme dans beaucoup de pays, les copies locales des tubes anglais ou américains prédominaient dans les charts, pourtant quelques formations talentueuses étaient dispersées ici et là dans le pays...c'est le cas notamment des Masters Apprentices et des Purple Hearts, deux des meilleurs groupes "aussie" de l'époque.

Les Purple Hearts étaient de Brisbane une ville plutôt conservatrice, pourtant ce combo tranchait avec les habitudes locales, leur nom emprunté à LA drogue mod (les amphets) résume leur musique: du british rnb joué à fond la caisse, quelques singles à leur actifs, et quelques années de service, et le groupe rejoint les méandre de l'anonymat , ces membres se retrouvant un peu partout (jusqu'à devenir un producteur reconnu pour leur guitariste Loyde). Les Masters Apprentices d'Adelaide pour leur part, ont eu une carrière beaucoup plus longue et complexe, dès le départ le groupe connait un certain succès, lui permettant de bien s'établir dans le pays, ils cherchent à percer en Angleterre sans succès et rentre bredouille à la maison, mais l'Australie ne les a pas oublié et tant bien que mal leur carrière se poursuit dans un style plus hard rock dans les 70s (ils publient le deuxième "live" australien de tous les temps). Les deux formations ont eu des fortunes diverses mais les deux morceaux ("i'm gonna try" des Purple Hearts , une face b, et "undecided" des Masters Apprentices, face a avec en b le beaucoup plus connu "war or hands of time") en écoute ici ont en commun la hargne et la fougue des groupes qui ont quelque choses à prouver à travers des saccades violentes de Fuzz et ampli balafré à coup de rasoir.

If nowadays the "aussie" rock scene is internationaly known and well considered because of great bands like AC/DC or the Saints (and more recently Jet or the Vines), in the 60s the australian music scene was quite bad...the charts were full of cheesy covers of american or british hits, with sometimes a few great bands emerging from this poppy and dull environement like the Easybeats. Nice "beat" "garage" or what-ever-rnb bands from Australia were usualy made by young immigrants from Europe (the Easybeats were formed in a hotel for the immigrant people by scottish, english and dutch guys). Indeed even if the scene was not great as UK or USA several cool bands recorded awesome songs, to my opinion the Masters Apprentices and the Purple Hearts are among the best!

The Purple Hearts took their name from the famous mod pill, they were from Brisbane a very conservative city at this time, but were really wild and loud as their name suggets, they released several 7 inches but were never a "famous" band in their country, so they finaly disbanded around 1967. The Masters Apprentices were far luckier, their first tracks (wich includes "undecided" originaly a track written in 15 minutes to fill a four-track demo) received a good response from the public, so they could do a real musical carrer in their own country, including in the early 70s, releasing one of the first australian live album! They tried at the end of the 60s to enter the british market but without any succes. Here is your chance to listen to 2 great loud original songs with plenty of fuzz and the arrogance of young hearts.

écouter / listen to "I'm gonna try" (1966) by the Purple Hearts
écouter / listen to "undecided" (1966) by the Masters Apprentices