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vendredi 16 juin 2017

Achats Récents #9

The Whispers est un groupe américain de soul formé à Watts (près de Los Angeles) en 1964. La formation est particulièrement connue pour ses tubes de la fin des années 70 comme And the Beat Goes On. Comme de nombreux groupes ayant traversés les décennies (Temptations, Isley Brothers, Steve Wonder) leur musique a évolué en fonction des époques. Needle in a Haystack est la face B du tube Seems Like I Gotta Do Wrong (#6 des charts R&B). La chanson est une très jolie production soul de 1970, elle évoque à travers son tempo modéré et son groove irrésistibles les classiques de Billy Stewart ou de The Impressions. Plutôt étonnant compte tenu qu'il s'agit d'une production 100% californienne écrite par deux membres du groupe. Peut-être un peu lent pour être joué en soirée mais à tenter ne serait-ce que par l’irrésistible accélération...

 
Vous connaissez certainement les 4 Seasons pour leur magnifique classique Beggin repris depuis pas mal de fois dont quelques versions de sinistre mémoire. Ainsi, plutôt qu'évoquer ces Norvégiens avec "con" dans le nom qui ont profané cette superbe chanson, mentionnons la délicate reprise par Timebox. Au delà de la voix fantastique de Frankie Valli, rendons hommage à Bob Gaudio, clavier du groupe et co-auteur de nombreux classiques de la formation (Sherry, Rag Doll, Beggin, Can't Take my Eyes off You, Silence is Golden...). S'il ne participe pas à l'écriture de Let's Hang On! son camarade d'écriture Bob Crewe en est. Crewe n'est pas un membre officiel de la formation mais son rôle est essentiel dans la carrière du groupe par ses qualités d'écriture et de production. Il met également ses talents au service de Mitch Ryder and the Detroit Wheels. Profitons ainsi de ces quelques lignes pour saluer la mémoire d'un de ces hommes de l'ombre ayant façonné la pop des années soixante discrètement mais avec classe et élégance. J'ai d'ailleurs découvert cette chanson par l'entremise d'une version assez réussie de Richard Anthony, intrigué par les crédits de celle-ci et la présence de Crewe je remontais ainsi aux 4 Seasons. Let's Hang On! ressemble assez à l'idée que je me fais de la Blue Eyed Soul même si techniquement cela n'est pas considéré comme tel. Des arrangements délicats et groovy (cuivres, guitare fuzz, vibraphone), la voix haut-perchée de Valli, de superbes mélodies, l'ensemble constitue une invitation à la danse et au lâcher prise... 


The Reflections est un groupe blanc de doo wop/blue eyed soul du milieu des années 60 de Détroit. Ils cartonnent en 1964 avec (Just Like) Romeo & Juliet que vous connaissez peut-être à travers la version de Michael and the Messengers intégrée à la toute première compilation Nuggets. Le groupe peut-être considéré à certains égards comme un one hit wonder néanmoins nous pouvons apprécier le reste de leur discographie, notamment la face B de Poor Man's Son sorti en 1965. Comin' at You est un excellent morceau uptempo, groovy, avec de jolis arrangements et un excellent travail dans les voix (dans lequel on perçoit nettement l'influence doo-wop) !


The Paupers est un groupe canadien de Toronto de pop psychédélique des années 60. Ils ont sorti de deux véritables albums: Magic People en 1967 et Ellis Island en 1968. Magic People est donc le morceau-titre de ce premier ouvrage et surtout un excellent morceau de pop psychédélique. Les harmonies sont particulièrement réussis, le son de la guitare très chouette et le pont psychédélique avec l'écho si typique de l'époque ! Ce n'est pas forcément un grand morceau du genre mais néanmoins une bonne surprise qui rejoint ma collection avec grand plaisir et que j'aurais peut-être l'occasion de glisser dans une émission de radio ou un mix (voir les deux)...


mardi 27 mars 2012

Johnny Ill Band - ask all the doctors (2012)

Oh peut être bien que voilà le premier album de 2012 évoqué sur RPUT! Peut importe... on s'en fout, dans tous les cas c'est un de mes gros coups de cœur de ce début d'année par ailleurs plutôt calme (mais là ça s'emballe pas mal avec quelques trucs dont je vous parlerais dans quelques temps si j'arrive à un peu augmenter le rythme de nos parutions héhé).

Johnny Ill Band c'est un groupe actuel de Detroit qui a déjà eu l'honneur d'un article sur ce blog à propos de leur excellent 45 tours sur X records il y a quelques mois. Bonne nouvelle, le groupe a gardé le même esprit à travers cet LP (chez Urinal Cake - meilleur nom de label de la terre), très bonne nouvelle: c'est peut être encore mieux!
Comme la dernière fois je manque carrément de mots pour décrire la musique, mon frère me disait que ça lui faisait penser à Pavement, je vois pourquoi mais ça ne m'avait pas sauté aux oreilles, peut être que vous serez un peu plus doué que moi au petit jeu des références...
Dans tous les cas je sais que j'apprécie vraiment énormément ce nouvel album, à la fois rêche et pop, dans une formule très minimal (ce synthé / orgue omniprésent) mais avec toujours des petites subtilités glissées ici et là (comme un phaser, un pont bien vue etc.). Les textes ont l'air vraiment cool aussi de ce que j'arrive à comprendre de l'anglais héhé, malgré tout on peut apprécier la musique sans!

Bref voilà un disque que je suis un peu perdu à vous décrire très précisément mais qui me plait beaucoup beaucoup, et du coup écoutez le morceau posté et si ça vous branche jetez vous sur ce disque super bien qui ne finira pas dans le top 100 de Pitchfork à la fin de l'année.

ACHAT



Johnny Ill Band - I Live In A Garage

lundi 26 décembre 2011

Johnny Ill Band - in the wintertime (2011)

Je ne sais pas grand chose sur Johnny Ill Band à part que je suppose qu'ils sont de Detroit comme le label X! records sur lequel sort ce disque.
En tout cas cet ep est plutôt, les paroles sont assez drôles et la musique simple, mais je ne vois pas ça comme un défaut mais au contraire comme une qualité. "In the wintertime" et "Matt Larson" ont des qualités pop sous leur apparence relativement rêche, ce sont mes deux titres favoris. Musicalement c'est assez garage avec un orgue ou un synthé au son tout pourri mais ça ne dessert pas le propos au contraire, c'est cool. Un disque simple, rustique dans le bon sens du terme, moi j'aime vraiment bien!

achat: X! Records / Pop Culture (si il y a d'autres copies)

une autre chronique sur l'excellent blog Styrofoam Drone


Johnny Ill Band - "In the Wintertime" 7" (X!019) by xrecords

vendredi 9 décembre 2011

The Pizazz - Get out of my House (2009)

Get Out of my House des Pizazz, sorti en 2009 est typiquement le genre de disques qui se devait d'apparaître un jour sur Requiem Pour Un Twister: voici un album dont on n'a pas assez parlé alors qu'en vrai il est super bien.

Je serai bien incapable de qualifier le style musical de cet album des Pizazz, pas que ce soit foncièrement original et d'une modernité telle qu'on a pas encore trouver de nom, c'est assez classique dans le son mais ça échappe tout simplement à la plupart des catégories que je connais, elles s'y trouvent un peu toutes sans vraiment être là. Certains morceaux pourraient clairement appartenir au genre powerpop comme le tube (dans un monde parfait) "ocean liner", chanson sublime aux inflexions liverpuldiennes ayant transitées par la Calyfornie, la guitare y est jangly à souhait comme tout digne héritier du célèbre groupe de LA se doit d'avoir dans son arsenal de sonorités. Certains titres (Jenny Says, Benjamin Woodruff, dolphin patrol) m'évoquent les Thee Makeout Party, logique quand on sait que la structure Burger (fondé par Sean des sus-nommés) accueille le groupe de Détroit. Ils sont en tout cas charmants et mignons comme des cœurs en sucre. D'autres sont structurés bizarrement, avec souvent un piano pour jouer les premiers rôles ou figurer à coté de la star, il sonne parfois presque comme sur le tube de B. Bumble Stingers Nut Rocker (laugh track). Ces titres ont une dimension épique mais ne vous inquiétez pas, les Pizazz savent (à peu près) ce qu'ils font et ne partent pas dans la pleurnicherie ou la chevalerie, au contraire ils nous surprennent sans nous faire chier ou foncer droit dans le mur de la prétention.

Au delà des étiquettes bien utiles dans les chroniques et aussi pour bien "vendre" un disque à quelqu'un (je suis moi même très friand des disques de genres comme vous le savez) ce que je retiens ici c'est la musique. La production signée Jim Diamond, l'homme derrière les manettes culte du Michigan (Dirtbombs, le dernier Paul Collins, le premier White Stripes etc.) est parfaite, elle n'est pas trop policée et met en valeur l'énergie de get out my house sans restreindre les quelques velléités de subtilité (c'est un bien grand mot pour signifier l'usage d'un clavecin ou d'instruments sortant du basse-batterie-guitare-piano du groupe). Les morceaux sont super attachants, et si ce disque n'est pas un classique, il a dans son coté bancal et humble beaucoup plus de forces que bien de ces œuvres proprettes qui finiront encore cette année dans les tops des rédactions du monde entier. En bref voilà un gros coup de cœur à recommander aux fans de disques de POP musclée et marrante.

PS: erreur de ma part, le disque est produit par Bobby Harlow (membre et producteur de The Go), merci au lecteur attentif qui nous l'a signalé!

achat (en mp3!) et écoute sur le bandcamp de Burger
Le LP est sold out mais on peut probablement encore le trouver dans certaines boutiques.


The Pizazz - Ocean Liner

mercredi 2 décembre 2009

Edwin Starr - stop on her sight (sos) (1966)

Après Jackie Wilson il y a quelques jours, j'avais envi de rendre un autre hommage à un des plus grands chanteurs de soul de tous les temps: le méconnu Edwin Starr. J'ai déjà parler de lui il y a quelques temps (plus de deux ans!) à travers le classique "war", une chanson de sa période Motown/ Norman Whitfield. Cette fois ci nous revenons quelques années plus tôt, avec cet immense classique qu'est "stop on her sight". Bien qu'ayant toute l'apparence d'un titre motown (cette rythmique surpuissante comme un train en marche,... ou une usine de Detroit) ce morceau est en fait sorti sur le label ric-tic, ce qui explique probablement la pochette polydor du pressage anglais ici présenté, alors que les motown apparraissaient avec leur propre label ou celui de stateside. La compo est superbe, mais ce qui rend ce morceau si incroyable, c'est la voix géniale d'Edwin Starr, beaucoup de superlatifs, mais ils sont justifiés. Ce chanteur à la carrière inégale, avait le don de s'investir dans ses morceaux et de donner ce sentiment d'urgence et d'abandon, personnellement ça me touche énormément, j'espère que vous aussi.

Edwin Starr is not that known nowadays, and it's sad, because it's really one of the best soul singer ever, he had such a passionate and honest way to sing. Stop on her sight was released in 66 on ric-tic, and it's trully awesome.

Edwin Starr - stop on her sight

lundi 23 novembre 2009

Jackie Wilson - higher and higher (1967)

Jackie Wilson a eu une carrière inégale, chanteur de scène incroyable, il n'a malheureusement pas eu tout le temps l'occasion de donner le meilleur de lui même sur disque, bien souvent réduit à un registre variété. Cependant à quelques occasions, il a pu exprimer tout son talent, et "higher & higher" en est un exemple manifeste. C'est une pure leçon de soul, enregistrée à Detroit de laquelle émerge la voix incroyable et passionnée de Jackie Wilson injustement méconnu malgré qu'il ait été considéré comme une influence par un certain MJ...

Jackie Wilson, had not always been lucky on records, but often someones brought him a song that fit well for him, and higher & higher is exactly that, it's just a true moment of grace, by one of the greatest soul singer of all time.

Jackie Wilson - higher and higher

mardi 23 septembre 2008

RIP Norman Whitfield

Il y a une semaine de cela Norman Whitfield nous quittait d'un diabète, après un mois de coma...Une fin triste et prématurée (à 68 ans) pour ce qui restera comme l'un des plus grands producteurs de musique tout genre confondu. Je ne vais pas entrer dans le détail dans son oeuvre, mais je suis sincèrement touché par cette disparition, car c'est bien un génie de ce métier de l'ombre qui disparait, son travail pour les Temptations, Undisputed Truth (groupe qu'il a lui même créer de toute pièce), Marvin Gaye, ou encore Rose Royce, a marqué durablement et magistralement les 70s. En guise de conclusion une de ses plus belles réalisations:

Run away child, running wild par les Temptations (1969)

samedi 10 mai 2008

the Commodores - determination (1973)

The Commodores sont un groupe de l'Alabama formé sur les cendres de deux formations locales les Mystics et les Jays avec un certain Lionel Ritchie au saxo, puis au chant. Après un simple sur Atlantic (avec deux instrumentaux bien cools! dispo sur une des compilations Funk Drops de chez Warner) le combo signe sur le label Motown, et en 1974 sort leur premier album "Machine Gun" du funk , du vrai, très loin des mièvreries dont nous a abreuvé Lionel Ritchie dans sa carrière solo. Determination est la face b d'un simple sortie l'année précédente (et ne figurant pas sur le tracklisting de l'album) sur le sous-label Rare Earth (le groupe du même nom y était également signés), un excellent morceaux funky avec quelques réminiscences psychédéliques (dont une guitare fuzz très chouette).

The Commodores is an Alabama band build on two local combos the Mystics and the Jays. After released a simple on Atlantic with 2 nices instrumentals, the band signed with Motown , and released severals song before an LP in 1974 "Machine Gun". Determination is the b-side of 1973-single, it's a fine piece of funk with psychedelic soul sounds , it was released on the sub-division of Motown Rare Earth.

écouter / listen to determination

lundi 14 avril 2008

the Precisions - New York City (1969)

The Precisions est un groupe de Detroit qui a sorti une petite dizaine de singles entre 1965 et 1969, celui ci étant le dernier. New York City est une petite ritournelle soul avec une rythmique assez funky des plus réussie, une de mes dernières trouvailles vinyles (et oui c'est ma copie que l'on entend, et mon scan, le label a un peu morflé dommage).

The Precisions is a Detroit band wich released about 10 singles between 1965 and 1969. New York City is the A-side of the last one, it's a fine soul tune with a funky rhythm, one of my last bought in vinyl about a weeks ago (scan and rip from my own copy).

écouter / listen to New York City

complete discography

samedi 29 décembre 2007

Bobby Taylor and the Vancouver - it's growing (1968)

Bobby Taylor and the Vancouvers est un des rares groupes mixtes (le seul peut être?) de la Motown. Si ils n'ont jamais fait parti des priorités du label, ils nous ont laissé quelques pépites, telles ce "it's growing" - un titre également interprété par les Temptations ou les Contours - qui prend ici une dimension supplémentaire avec ce beat insistant ultra accrocheur et la voix magnifique de Bobby Taylor. Ce dernier restera dans l'histoire pour avoir fait connaitre les Jackson 5 à Berry Gordy, pourtant avec ce genre de morceaux ce groupe devrait avoir sa petite place au panthéon des grands de la soul music.

Bobby Taylor and the Vancouvers were a mixt-band signed on the Motown Label. They never have been a priority for the detroit label, but they give us some great tracks like this version of "It's Growing" (also interpreted by the Temptations and the Contours) with a catchy and powerfull beat and the awesome voice of Bobby Taylor. If Bobby is best remembered for having discovered the Jackson Five, their own stuffs were really great too!

écouter / listen to it's growing

samedi 15 décembre 2007

the Dramatics - in the rain (1972)

The Dramatics est une formation de soul vocale de Detroit. Formé à la fin des années 60, elle n'obtient que peu de succès jusqu'à ce que le producteur Don Davis, et le songwriter Tony Hester - deux anciennes petites frappes de la motown (l'un est guitariste de session) - se penchent sur leur cas et leur amènent une foule de tubes entre 1971 et 1972 dont le superbe In the Rain. Ce titre est une magnifique ballade qui démarre sur le bruit de la pluie, et quelques notes de guitares dissiminées ça et là (par Dennis Coffey), ensuite il y a ces voix, ces harmonies, sublime...

The Dramatics are a vocal soul band from Detroit, if they exist since the 60s they hit the chart in early seventies with a string of wonderful singles like watcha see is watcha get or in the rain. That latest tune is an awesome smooth / mellow soul track, it was written by Tony Hester and produced by Don Davis, two guys previously from the Motown (one was session-man as guitarist). Enjoy this great soul tune wich reminds us the great sound of others 70s soul bands like the Chi-Lites or the Persuaders.

écouter / listen to in the rain

lundi 23 juillet 2007

the Four Tops - reach out I'll be there (1966)

The Four Tops sont l'un des tous meilleurs groupes de la Motown dans les 60's, le trio de choc Holland-Dozier-Holland leur réserve le tout meilleur de leur production, et expérimente les arrangements les plus baroques comme sur leur éternelle classique Reach out I'll be there, une production sublime, une chanson superbe avec un refrain génial, bref du travail de pro (sans oublier l'admirable travail des musiciens de studios comme cette basse qui cavale), et on en attend pas moins des Four Tops et de la Motown!

écouter reach out i'll be there

The Four Tops were one of the best Motown group during the sixties. The Holland-Dozier-Holland trio gave them some of their best material, and did amazing baroque arrangement on their tunes. Reach out I'll be there is a fine exemple of their work and the talent of the Four Tops, it's a massive hit of 1966 with an unforgivable chorus.

listen to reach out I'll be there


? and the mysterians - 96 tears (1966)

? (Question Mark) and the Mysterians sont un groupe de garage rock américain du Michigan, pas loin de Detroit. En 1966 ils ont un énorme tube aux Etats Unis avec le classique 96 tears et son riff tout simple mais terrible d'orgue "italien", ils sont ainsi un des premiers groupes latinos à avoir du succès même si ce n'est qu'un "one hit wonder", ceci dit le reste se défend très bien. D'après la légende ils ont choisi de signer avec le label cameo à cause de la couleur du label (orange) la préférée de Question Mark, à long terme ce choix n'a pas forcément été payant, car les ayants droits du catalogue ont bloqué pendant très longtemps les rééditions (2006 en fait je crois), ce qui explique l'absence de cet immense classique sur la mythique compilation Nuggets, parfois ça ne tient à pas grand chose hein?

écouter 96 tears

? and the Mysterians were a michigan garage band. In 1966 their tune 96 tears was a big hit in the United States, one of the first done by latino artists. They choose the cameo label because of the colour of the logo (orange) wich was Question Mark favorite, but not sure it was a so good idea, the owners of the producing rights never done reeditions of the band stuffs during years so they were not included and the Nuggets, a shame for this true garage classic! Indeed since one or two years an anthologie of ? and the mysterians with the original recording is available!

listen to 96 tears

vendredi 6 juillet 2007

Stevie Wonder - signed sealed delivred I'm yours (1970)

Nous avons déjà eu plusieurs fois l'occasion d'évoquer la Motown, mais aucun article n'était encore consacré à l'une de ses plus grandes star: Stevie Wonder. Il sort ses premiers disques alors qu'il est encore enfant sous le nom de Little Stevie Wonder au début des 60's, durant cette décennie il fait ses premiers tubes avec des morceaux aussi géniaux que Uptight ou I was made to love her. A l'image d'autres artistes du label comme Marvin Gaye, les 70's marque une période de rebellion et de prise de pouvoir des chanteurs sur l'emprise de Berry Gordy, ce sera particulièrement vrai pour Stevie Wonder, mais pas encore sur ce disque, qui reste très marqué par le son motown, il n'empêche que la recette fonctionne plus que bien, par exemple sur le tube "signed sealed delivred i'm yours" une petite tuerie avec une rythmique qui pète, des pêches de cuivres , et la voix toujours excellente de Stevie qui n'a alors que 20 ans, ça laisse songeur, non?

écouter signed sealed delivred i'm yours

Stevie Wonder was one of the main stars of the Motown. He began his carreer as Little Stevie Wonder when he was 12, and did various hit in the 60's like the amazing Uptight or I was made to love her. In the 70's as Marvin Gaye he wanted more freedom on his albums, he had it, but not on this title from 1970, however the result is great!

listen to signed sealed delivred i'm yours

mercredi 20 juin 2007

David Ruffin - I saw you when you met her (1974)

David Ruffin commence sa carrière dans le groupe motown des Temptations, sa voix fait merveille sur des tubes comme my girl, mais il prend la grosse tête, veut un hotel plus luxueux que les autres en tournée...Il quitte donc le groupe en 1968 et commence une carrière solo, si les tubes ne se font pas attendre au début, dès les années 70 c'est un gros passage à vide pour David Ruffin. C'est pendant cette période de vache maigre qu'il signe l'excellent disque me'n rock'n roll avec Norman Whitfield à la prod, ce dernier fait ici du très bon taff et il rend justice à tout le talent du chanteur, notamment sur le morceau d'ouverture I saw you when you met her.

écouter i saw you when you met her

David Ruffin was the lead singer of the Temptations, but he had too much ego, so he left the band in 1968. The first years he did some hits, but soon he failed to chart again. In 1974 Norman Whitfield produce his album me'n rock'n roll, an awesome job for a great voice! Just check the openning track I saw you when you met her.

listen to I saw you when you met her

vendredi 8 juin 2007

Rare Earth - (i know) i'm losing you (1970)

On reste à la Motown mais on change radicalement de style. Rare Earth est un groupe à mi chemin entre la soul psychédélique et le rock, ils sont l'un des rares groupes blanc à avoir été signé sur le label de Detroit. Ils auront pas mal de succès au début des 70's avec des titres comme Get Ready ou (I know) I'm losing you une reprise "musclée" des Temptations produite par Norman Whitfield en personne.

écouter (i know) i'm losing you

Another Motown Band, Rare Earth is somewhere between rock and psychedelic soul. They had some succes with Get Ready or (I know) I'm losing you, an amazing cover of the Temptations produced by Norman Whitfield.

listen to (i know) i'm losing you

the Supremes - where did our love go (1964)

Les Supremes sont l'un des groupes les plus populaires de la Motown, leur carrière se fait principalement pendant les sixties, mais Diana Ross continuera en solo avec pas mal de succès.
Where did our love go est un des classiques du groupe produit et écrit par le trio de choc Holland-Dozier-Holland que l'on a déjà évoqué ici à propos du label Invictus.

écouter where did our love go

The Supremes are one of the most popular Motown band, they did a successful carrer in the sixties. Where did our love go was produced and written by the Holland-Dozier-Holland team.

listen to where did our love go

dimanche 3 juin 2007

the Dirtbombs - underdog (2001)

Un groupe avec deux batteurs, deux bassistes et un chanteur guitariste vous trouvez que c'est n'importe quoi? Pourtant c'est la formation de the Dirtbombs sur ce disque de reprises de morceaux soul à la sauce garage crados, et ça envoie du bois! The Dirtbombs est un groupe créé autour de Mick Collins ancien Gories, et légende vivante de la scène garage de Detroit (Soledad Brothers, White Stripes etc), ils aiment beaucoup les reprises (leur "best of" est constitué d'un disques d'originaux et un de reprises) ici ils infligent un traitement rock n roll sous amphet à des titres de soul / rhythm n blues (par exemple livin for the city de Stevie Wonder) et ça claque, à écouter une version incroyable, à la fois funky et nerveuse de Underdog (par contre malheureusement je n'ai aucune idée de qui l'a interprété pour la première fois).

écouter underdog

The Dirtbombs is a cult garage band of Detroit, fronted by Mick Collins ex-Gories, Ultraglide in black is an awesome album, the dirtbombs do covers of soul classic (for exemple livin in the city written by Stevie Wonder) with a garage treatment!

listen to underdog

jeudi 17 mai 2007

the Spinners - I'll be around (1972)

Les Spinners débutent leur carrière au début des années 60 au sein du label Motown. Cependant le groupe n'est pas une priorité à Detroit, et malgré quelques hits (it's a shame écrit par Stevie Wonder entre autre), ils finissent par se faire virer. Ce n'est pas perdu pour tout le monde, Atlantic(l'un des grands concurrents de la motown en matière de soul/r&b à l'époque) les récupèrent et les confient au producteur Thom Bell , bien leur en a pris, cet artisant du son "philly" va les choyer et faire d'eux l'un des plus grands groupes de Soul de cette première moitié des 70's grace à des tubes énormes tels que Could it be I'm falling in love ou I'll be around dont le son classe et soyeux est caractéristique de la touche "philly", un comble pour un groupe issu de Detroit, un autre grand lieu de la production soul.

écouter I'll be around

The Spinners start their carreer in the 60's, on Motown, but even if they do a few hits (including the masterpiece "it's a shame" written by Stevie Wonder) they are not a priority in Detroit. In the early 70's they are on Atlantic records and Thom Bell, one of the major producers of the Philly Sound produce them, they do massive hit like i'll be around and could it be i'm falling in love.

listen to I'll be around

lundi 30 avril 2007

Edwin Starr - War (1970)

Edwin Starr n'est pas le plus connu des artistes motown, pourtant il a fait de nombreux classiques dans les sixties et début des seventies, tels que SOS, agent double-o-soul et surtout War.
Ce morceau écrit par Norman Whitfield et Barrett Strong (déjà évoqués ici pour les Undisputed Truth) est à l'origine destiné aux Temptations qui l'enregistrent sur leur album Psychedelic Shack. Le morceau anti-militariste rencontre de l'écho auprès des étudiants contre le Vietnam, il est donc réenregistré par Edwin Starr (avec toujours Norman Whitfield à la prod) et devient un énorme tube (#1 aux USA et #3 au RU).
War est un des premiers morceaux contestataire de la Motown, à une époque ou la soul prend conscience de son rôle "politique" avec des artistes comme Marvin Gaye ou Curtis Mayfield.

écouter war

If Edwin Starr is not one of the best known artist in the Motown label, he did some fine tunes in the sixties and early seventies like SOS, agent double-o-soul and War.
This last tune was written by Norman Whitfield and Barrett Strong for the Temptations. They recorded it on Psychedelic Shack, but the definitive version, that became a huge hit both in UK (#4) and USA (#1) was by Edwin Starr. It was a kind of anthem for the anti-war movement and as other soul artists (Curtis Mayfield, Marvin Gaye) it shows how soul became more concerned by politic and social commentary in the seventies.

listen to war