Get Out of my House des Pizazz, sorti en 2009 est typiquement le genre de disques qui se devait d'apparaître un jour sur Requiem Pour Un Twister: voici un album dont on n'a pas assez parlé alors qu'en vrai il est super bien.
Je serai bien incapable de qualifier le style musical de cet album des Pizazz, pas que ce soit foncièrement original et d'une modernité telle qu'on a pas encore trouver de nom, c'est assez classique dans le son mais ça échappe tout simplement à la plupart des catégories que je connais, elles s'y trouvent un peu toutes sans vraiment être là. Certains morceaux pourraient clairement appartenir au genre powerpop comme le tube (dans un monde parfait) "ocean liner", chanson sublime aux inflexions liverpuldiennes ayant transitées par la Calyfornie, la guitare y est jangly à souhait comme tout digne héritier du célèbre groupe de LA se doit d'avoir dans son arsenal de sonorités. Certains titres (Jenny Says, Benjamin Woodruff, dolphin patrol) m'évoquent les Thee Makeout Party, logique quand on sait que la structure Burger (fondé par Sean des sus-nommés) accueille le groupe de Détroit. Ils sont en tout cas charmants et mignons comme des cœurs en sucre. D'autres sont structurés bizarrement, avec souvent un piano pour jouer les premiers rôles ou figurer à coté de la star, il sonne parfois presque comme sur le tube de B. Bumble Stingers Nut Rocker (laugh track). Ces titres ont une dimension épique mais ne vous inquiétez pas, les Pizazz savent (à peu près) ce qu'ils font et ne partent pas dans la pleurnicherie ou la chevalerie, au contraire ils nous surprennent sans nous faire chier ou foncer droit dans le mur de la prétention.
Au delà des étiquettes bien utiles dans les chroniques et aussi pour bien "vendre" un disque à quelqu'un (je suis moi même très friand des disques de genres comme vous le savez) ce que je retiens ici c'est la musique. La production signée Jim Diamond, l'homme derrière les manettes culte du Michigan (Dirtbombs, le dernier Paul Collins, le premier White Stripes etc.) est parfaite, elle n'est pas trop policée et met en valeur l'énergie de get out my house sans restreindre les quelques velléités de subtilité (c'est un bien grand mot pour signifier l'usage d'un clavecin ou d'instruments sortant du basse-batterie-guitare-piano du groupe). Les morceaux sont super attachants, et si ce disque n'est pas un classique, il a dans son coté bancal et humble beaucoup plus de forces que bien de ces œuvres proprettes qui finiront encore cette année dans les tops des rédactions du monde entier. En bref voilà un gros coup de cœur à recommander aux fans de disques de POP musclée et marrante.
Je serai bien incapable de qualifier le style musical de cet album des Pizazz, pas que ce soit foncièrement original et d'une modernité telle qu'on a pas encore trouver de nom, c'est assez classique dans le son mais ça échappe tout simplement à la plupart des catégories que je connais, elles s'y trouvent un peu toutes sans vraiment être là. Certains morceaux pourraient clairement appartenir au genre powerpop comme le tube (dans un monde parfait) "ocean liner", chanson sublime aux inflexions liverpuldiennes ayant transitées par la Calyfornie, la guitare y est jangly à souhait comme tout digne héritier du célèbre groupe de LA se doit d'avoir dans son arsenal de sonorités. Certains titres (Jenny Says, Benjamin Woodruff, dolphin patrol) m'évoquent les Thee Makeout Party, logique quand on sait que la structure Burger (fondé par Sean des sus-nommés) accueille le groupe de Détroit. Ils sont en tout cas charmants et mignons comme des cœurs en sucre. D'autres sont structurés bizarrement, avec souvent un piano pour jouer les premiers rôles ou figurer à coté de la star, il sonne parfois presque comme sur le tube de B. Bumble Stingers Nut Rocker (laugh track). Ces titres ont une dimension épique mais ne vous inquiétez pas, les Pizazz savent (à peu près) ce qu'ils font et ne partent pas dans la pleurnicherie ou la chevalerie, au contraire ils nous surprennent sans nous faire chier ou foncer droit dans le mur de la prétention.
Au delà des étiquettes bien utiles dans les chroniques et aussi pour bien "vendre" un disque à quelqu'un (je suis moi même très friand des disques de genres comme vous le savez) ce que je retiens ici c'est la musique. La production signée Jim Diamond, l'homme derrière les manettes culte du Michigan (Dirtbombs, le dernier Paul Collins, le premier White Stripes etc.) est parfaite, elle n'est pas trop policée et met en valeur l'énergie de get out my house sans restreindre les quelques velléités de subtilité (c'est un bien grand mot pour signifier l'usage d'un clavecin ou d'instruments sortant du basse-batterie-guitare-piano du groupe). Les morceaux sont super attachants, et si ce disque n'est pas un classique, il a dans son coté bancal et humble beaucoup plus de forces que bien de ces œuvres proprettes qui finiront encore cette année dans les tops des rédactions du monde entier. En bref voilà un gros coup de cœur à recommander aux fans de disques de POP musclée et marrante.
PS: erreur de ma part, le disque est produit par Bobby Harlow (membre et producteur de The Go), merci au lecteur attentif qui nous l'a signalé!
achat (en mp3!) et écoute sur le bandcamp de Burger
Le LP est sold out mais on peut probablement encore le trouver dans certaines boutiques.
The Pizazz - Ocean Liner
The Pizazz - Ocean Liner
2 commentaires:
je l'ai vu chez pop culture (arf j'aurais pas du le dire),
je trouve ce disque parfaitement écrit et très ambitieux au final derrière son humilité de façade, bonne chronique!
"La production signée Jim Diamond"
Meûh nooon, c'est Saint Bobby (Harlow) qui l'a produit, cet album. Son travail y est admirable, c'est juste. c'est bien de parler de ce disque, il gagne à être connu et tu dois être le seul français à l'avoir chroniqué (bien, en plus). :)
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