vendredi 29 juin 2007

Caetano Veloso - Caetano Veloso (1969)


Caetano Veloso est l'une des grandes figures du tropicalisme, ou tropicalia - sans doute la plus importante après Os Mutantes et Gilberto Gil - un mouvement culturel apparu au Brésil en 1967. Pour rappel, le tropicalisme est une réponse à la dictature brésilienne, une contre culture locale née de la fusion entre le rock psychédélique occidentale et les traditions brésiliennes, même s'il est question d'une opposition au nationalisme. Au départ Caetano Veloso est un chanteur de bossa nova, la musique du coin, et puis tout comme Os Mutantes, Gilberto Gil, Tom Zé ou encore Gal Gosta (pour ne citer que les plus connus) il va intégrer dans sa musique l'influence occidentale. Autant dire que ça ne plait pas à tout le monde, et ses positions politiques, ouvertement contestataires, lui feront connaître la prison.

Son album, tout simplement Caetano Veloso de 1969 (à ne pas confondre avec celui de 1968) est un véritable chef d'oeuvre (d'après moi c'est son meilleur album), et il offre une parfaite illustration du tropicalisme. L'album s'ouvre sur Irene, un titre tout simplement magnifique, très marqué par son côté brésilien (en particulier par les sonorités ethniques) mais qui se termine avec le son, absolument grandiose d'une guitare fuzz, digne du rock psychédélique américain. Ce bref instant laisse place à The Empty Boat, un pop/folk très touchant et légèrement coloré par l'électricité, du moins au début, puisque la guitare fuzz fait son grand retour au milieu du morceau et pour notre plus grand plaisir. Marinheiro So, toujours dans le même esprit (c'est-à-dire avec guitare fuzz) est plus festif, grâce aux chœurs exotiques qui accompagnent Caetano Veloso. La même recette s'applique avec Los In Paradise, de la très grande pop psychédélique, assurément un classique du tropicalisme et avec Atras Do Trio Eletrico un peu plus rapide. On enchaîne avec Os Argonautas, plus simple et surtout plus folk que les morceaux précédents, un morceau vraiment très dépaysant. Carolina est très folk, un peu plus chaud, la voix de Caetano Veloso plus grave, c'est une musique qui irait bien sur la plage avec un délicieux coktail. Quant à Cambalache, c'est carrément bossa, plus traditionnel aussi mais ça s'accorde très bien avec le reste de l'album, même si au fond c'est peut être moins intéressant. Avec Nao Identificado et Chuvas De Verao on retourne du côté folk/bossa parfois électrifié. Acrilirico se résume entre orchestration grandiloquente, voix à la Pink Floyd, sonorités bizarres, inquiétantes, c'est psychédélique et c'est le seul titre de l'album qui n’a rien à voir avec la bossa ou pop/folk brésilienne. On termine avec Alfomega, un morceau bossa plein de folie en particulier sur la fin. Bref, cet album est un grand moment du tropicalisme, un album véritablement indispensable.

jeudi 28 juin 2007

the Zombies - I remember when I loved her (1965)

The Zombies, la prononciation de ce nom à tout amateur de pop qui se respecte fait frémir, normal ils ont pondu l'un des meilleurs disques de tous les temps avec Odessey and Oracle, mais avant ce chef d'oeuvre, il y a un autre album Begin Here, porté par le succès de leurs singles tell her no et surtout le superbe she's not there (dont une reprise a été cité ici), les Zombies y délivrent un bon album de pop/beat qui si il n'est pas aussi définitif que son successeur, comporte quelques pures morceaux d'anthologie, telle que la sublime ballade I remember when I loved her, avec un solo d'orgue de Rod Argent et toujours la voix géniale Colin Blunstone.

écouter I remember when I loved her

The Zombies is a kind of password for people which like pop music, Odessey and Oracle is one of the best pop album of the 60's, a true masterpiece. Their first album if it's not good as it successor had some great tunes, including the 2 hits tell her no and she's not there. I remember when i loved her is a beautiful ballad with an awesome organ solo by Rod Argent, and the voice of Colin Blunston...just amazing!

listen to I remember when I loved her

mercredi 27 juin 2007

Grace Slick & The Great Society : Collector's Item


Quand on pense à Grace Slick, on fait tout de suite l'association avec le Jefferson Airplane et un peu moins avec The Great Society. Pourtant, c'est bien de son premier groupe dont il s'agit, une grande formation de San Francisco, certainement essentiel et même célèbre dans les sixties (du moins dans la capitale de l'amour). Le groupe se forme pendant l'été 1965 avec bien sûr Grace Slick (au chant), Darby Slick (à la guitare), David Minor (à la guitare rythmique), Peter Vandergelder (à la basse) et Jerry Slick (à la batterie). Alors pour faire un peu de people, Jerry Slick c'est en fait le mari de la chanteuse et Derby c'est son frère. On a donc affaire à un groupe quelque peu familial! Assez classiquement, le début de The Great Society est marqué par des reprises (en particulier de Bob Dylan à la manière des Byrds). N'oublions pas de parler des formidables créations du groupe ou plutôt de Darby Slick que sont White Rabbit ou encore le fameux Somebody To Love. Il faut donc cesser de penser qu'elles sont l'oeuvre du Jefferson Airplane qui n'a fait que reprendre ces hymnes du Summer Of Love! Au moins pour cette raison, il n'est pas concevable de faire l'impasse sur l'énorme groupe qu'est The Great Society! En plus de cela, il a même inauguré le très célèbre Avalon Ballroom!

Grace Slick & The Great Society : Collector's Item, est un véritable chef d'oeuvre! Il est indispensable d'en faire l'acquisition, pour peu que vous manifestez un intérêt pour le son psychédélique. Pourtant, ce n'est pas vrai un album, puisqu'il regroupe en fait les deux premiers disques de The Great Society à savoir Conspicious Only In It's Absence et How It Was. Le meilleur dans tout cela? Le côté live de Collector's Item! C'est une condition idéale pour juger de la qualité d'un groupe psychédélique. Comme je l'ai sans doute précisé dans d'autres articles, l'improvisation est une compostante vraiment essentielle dans ce genre musical, notamment quand les musiciens sont sous acides. C'est ce mélange de l'improvisation et des drogues qui souvent, permet à la magie de s'opérer. Ceci étant dit, cette affirmation n'est pas valable pour tous les groupes, et elle est d'ailleurs beaucoup moins vrai pour les groupes anglais (évitons les clichés). Mais revenons à notre sujet, The Great Society. Il faut chasser de votre esprit cette idée selon laquelle ce groupe n'aurait qu'un intérêt historique ou bien anecdotique. Il est vraiment majeur parce qu'il marque le début du rock psychédélique et que sa musique est à planer et non à tomber ce qui est encore mieux! Quant à l'album Collector's Item (pourtant une compilation), il est d'une grande qualité, et surtout d'une incroyable homogénéité, parfaitement acide et en prime, il y a même un côté oriental évident. C'est un vrai plaisir d'écouter les versions originales de White Rabbit et de Somebody To Love, tout comme le reste d'ailleurs. Tout, absolument tout est énorme! Il n'y a aucune faiblesse. Et comment ne pas succomber à la voix de Grace Slick??? Ah oui, le touché du guitariste est aussi énorme. Une ombre vient tout de même noircir cette vision idyllique, mais rassurez vous elle n'est pas bien grave. En fait, c'est juste que la qualité d'enregistrement est parfois un petit peu faiblard. Assez bonne cependant, mais pas parfaite.

mardi 26 juin 2007

Donny Hathaway - thank you Master (for my soul) (1970)

Donny Hathaway est une des grandes voix de la soul 70's. Ayant une culture musicale classique impressionnante il ne découvre la pop music qu'au milieu des années 60. En 1970 avec la sortie de ce premier album en solo, il est déjà un musicien accompli, ayant notamment participé aux arrangements de the Impressions (le groupe de Curtis Mayfield), mais on y découvre aussi une voix fabuleuse, touchée par la grâce absolue. Les arrangements sont sobres, avec quelques cuivres, du piano électrique (je vote pour un Wurlitzer) et acoustique, ils forment un écrin pour les chansons (il y a deux reprises de Nina Simone et Ray Charles) et la voix de Donny. Thank you Master (for my soul) est emprunt d'une ferveur religieuse qui prend aux trippes et retourne tout sur son passage, du très grand.

écouter thank you Master (for my soul)

Donny Hathaway is one of the most beautifull voice of the seventies soul. Before 1964 he was into classical music, studied it, and known nothing about pop music, but in the second part of the 60's he worked a lot with great artists as the Impressions. In 1970 he released his first solo album and the world discovered a wondereful voice, and great songs, among others Thank you Master (for my soul) just amazing.

listen to thank you Master(for my soul)

lundi 25 juin 2007

Rotary Connection - I am the black gold of the sun (1971)

Rotary Connection est un groupe créé par le fils du fondateur du label Chess Records, une sorte de croisement entre la production classieuse estampillée Norman Whitfield (déjà évoqué ici pour Rare Earth, David Ruffin ou les Undisputed Truth) et les harmonies vocales héritée de la pop 60's notamment du coté des 5th Dimension (déjà évoqué ici même également). Bref de la soul psychédélique voir hippie pure jus, absolument grandiose sur I am the black gold of the sun portée par la voix de Minnie Riperton, un morceau extrait de leur dernier album Hey Love sortie en 1971. A noter que malheureusement leur discographie ne me semble pas entièrement rééditée en cd, en revanche pas de doute ce titre figure sur des compilations ou le best of du groupe.

écouter I am the black gold of the sun

Rotary Connection was created by the son of the Chess label boss. It's a mix between the production of Norman Whitfield (Rare Earth, Undisputed Truth, David Ruffin...) and the vocal harmonies of 5th dimension. I am the black gold of the sun is an amazing tune sung among other by Minnie Riperton, a pure slice of psychedelic soul, from their last album Hey Love in 1971.

listen to i am the black gold of the sun

Jimmy Smith - the cat (1964)

Jimmy Smith est probablement l'un des meilleurs jazzmen du monde en matière d'orgue, une référence absolue. Son jeux bien que technique est surtout terriblement groovy et accrocheur, il sait faire des morceaux accessibles avec une sensibilité pop, comme par exemple sur ce très bon album de 1964 intitulé the cat pour le label Verve. Avec l'aide de l'argentin et légendaire Lalo Schifrin (qui a entre autre composé la BO de Dirty Harry, Bullit et de la série Mission Impossible!) aux arrangements, il propose un disque instrumental gorgé de groove et d'arrangement à la couleur big band qui balance à mort! La preuve avec le titre d'ouverture: the cat.

écouter the cat

Jimmy Smith is one of the best jazz organ player of the world, a reference. His album the Cat recorded with Lalo Schifrin (the guy behind the music of Dirty Harry or Bullit) is an awesome groovy disc with cool big band sounds and hammond organ licks. Just check the openning track the cat.

écouter the cat

vendredi 22 juin 2007

The Savage Resurrection - The Savage Resurrection (1968)


Le premier pressage de cet unique album de Savage Resurrection s'échange à des prix astronomiques sur le marché de l'occasion, faisant l'objet de culte chez les collectionneurs. Mais rassurez-vous, on le trouve désormais facilement en réédition! Vous aurez donc, vous aussi, tout le loisir d'écouter cette merveille. Le tableau est simple, il est question de touches psychédéliques au royaume de la côte ouest. Si on observe mieux, on tombe nez à nez avec l'un des meilleurs albums du genre. Bref, c'est une galette des rois d'Hollywood (lieu d'enregistrement)!

La première part, Thing In E n'est ni plus ni moins qu'une merveilleuse interprétation d'un titre de l'ami Jimi Hendrix (Foxy Lady). C'est vachement psychédélique avec une voix hélium et il y a même un côté hard rock avec ce riff tellement efficace! On enchaîne tout de suite avec Every Little Song, de la hard pop psychédélique enrobé dans une grosse distorsion. La maîtrise est totale, et l'on remarque encore cette influence hendrixienne. La fin du morceau, carrément acide et follement déstructuré laisse place à Talking To You, un titre qui vous fera planer! Ensuite, c'est Tahitian Melody du rock psychédélique presque pop avec un côté mystique, c'est toujours planant et dans l'ensemble assez grave. C'est délicieux et bourré d'effets sonores. Puis, c'est au tour de Jammin, l'un des sommets du disque, c'est plus strident, plus acide et surtout plus délirant. La fin marquée par la fusion des guitaristes est carrément fabuleuse. Fox Is Sick, également psychédélique est un peu plus crunch ce qui le rapproche parfois d'un bon garage. On retrouve un peu cet esprit dans le titre suivant Someones'Changing. Quant à Remlaps c'est peut être la piste la plus faible de l'album, assez plaisante toutefois, notamment grâce à ce chant naïf. On passe à tout autre chose avec Appeal To The Happy, du pur rockabilly qui vire psychédélique, à tel point que ça rappel Jammin! Et enfin, on termine avec l'énormissime Expectations, planant et hypnotique à la fois. Sur la version cd, il y a des titres bonus mais pas essentiels.

Mesdames et messieurs, c'était Savage Resurrection! Remercions Bill Harper (au chant et aux percussions), Randy Hammon (à la guitare et au chant), John Palmer (même taff que le précédent), Steve Lage (à la basse et au chant) et enfin Jeff Myer à la batterie.

jeudi 21 juin 2007

Fever Tree - Fever Tree (1968)


Fever Tree est l'un de ces nombreux groupes formés au Texas et ayant rapidement migré pour la côte ouest. A l'origine la formation était localisée à Houston et s'appelait Bostwick Vine. Au bout d'un an et suite à l'arrivée d'un nouveau membre, Rob Landes (au clavier) le groupe a fait le choix de changer de nom. On parle alors de Fever Tree, groupe largement assimilable au flower power et à la ville de San Francisco. Le groupe n'est pas très connu et pourtant il est l'auteur d'un énorme San Francisco Girls! Certes, ce n'est peut être pas aussi emblématique qu'un Somebody To Love, mais le titre à tout de même atteint le top 100 des ventes en 1968, ce qui n'est pas rien!

J'allais oublier, le groupe se compose de Dennis Keller (au chant), de Michael Stephen Knust (à la guitare), de Rob Landes (à l'orgue et au piano), de EE Wolf (à la basse) et de John Tuttle à la batterie. J'ai parlé de San Francisco, du flower power et de 1968, c'est donc sans trop de surprise que le groupe s'inscrit parfaitement dans un esprit psychédélisant.

Fever Tree s'ouvre sur Imitation Situation, un titre bien acide, le croisement entre des sonorités hispanisantes et solennels que forme l'association entre la guitare relaxante et l'orgue inquiétant. On entend même des sortes de maracasses, et puis surgit de nul part, la voix sublime de Dennis Keller! Le ton est donné, Fever Tree s'annonce être un chef d'oeuvre! Encore? Oui! La musique s'arrête brutalement, c'est le style débranché avec un son assez strident du genre grinçant. La musique recommence avec Where Do You Go et là c'est vraiment psychédélique, mais il y a aussi un bon côté garage et l'ensemble du morceau mêle assez subtilement les deux genres. C'est plutôt entraînant, et derrière on entend une flûte franchement accrocheuse. La fin du morceau est très acide et torturé. On passe ensuite à la pièce maîtresse de l'album, San Franciscan Girls! C'est bien psychédélique, la voix est très acide et il y a un sérieux côté pop! Si si! Les riffs sont vraiment énormes, bref ce morceau est un vrai classique. On enchaîne avec Ninety-Nine, c'est toujours du garage psyché, mais on remarque aussi un côté soul assez dansant. Man Who Paints The Pictures est dans la même veine, la guitare donne même envie de courir, il y a un léger côté hard rock. Quant à Filligree And Shadow, c'est un titre beaucoup plus pop, très acide, dont l'orchestration est absolument fabuleuse. La guitare est assez criarde, mais ça reste très pop tout au long du titre. On monte cependant en puissance question acidité, et la fin du morceau est en fort contraste avec le début.
The Sun Also Rises est également assez pop et rappel les meilleurs groupes du genre, cette fois c'est sûr, Fever Tree est vraiment très riche. Le morceau suivant sonne très jeu vidéo, c'est bien psychédélique et probablement construit sur des hammer on et pull off. Mais la suite du morceau est plus familière, et c'est normal! C'est un formidable cover des Beatles! L'album se termine finalement sur l'énorme Come With Me. La pluie pose l'ambiance et elle est mélancolique. C'est très calme, très reposant, mais triste à la fois. Il y a cette guitare hispanisante qui rappel le premier morceau et cette voix si touchante... puis l'orage achève l'album. En somme le premier album de Fever Tree est un chef d'oeuvre, ou presque! C'est peut-être trop riche pour en être un relativement à un genre particulier.

Rob Hoeke Rhythm & Blues group - when people talk (1966)

The Rob Hoeke rhythmn and blues group est un combo populaire mid 60's en Hollande, avec un son assez bluesy ils évoluent dans un genre pas très éloigné de Cuby and the Blizzards pour prendre une référence locale, ou plus simplement des Animals, ou Manfred Mann. When people talk est une petite tuerie british beat, avec des break légèrement psyché et un solo de piano (joué par Rob Hoeke, qui chante également) qui déboite. L'année suivante, ils sortent un album intitulé Save our soul, que je n'ai pas écouté, mais dont la pochette est magnifique. En attendant, voici un des meilleurs morceaux de Nederbiet.

écouter when people talk

The Rob Hoeke rhythm & blues group is a popular dutch band of mid 60's. Their sound is a bit similar to Cuby and the Blizzards, the Animals and Manfred Mann. When people talk in an amazing tune with a very cool riff and a nice solo piano played by Rob Hoeke himself!

listen to when people talk

Otis Smith - let her go (1970)

Peu d'information sur Otis Smith, comme beaucoup de disques de Northern Soul, car c'est bien là la spécificité de cette scène, qui recherche les obscurités soul 60's dans l'esprit uptempo des prods de la motown. Ce disque sorti sur un label plutôt orienté funk (perception) est coté autour de 100-150 euros d'après ce que j'ai pu lire, une somme déjà conséquente, mais qui en la matière est loin des records établis par des disques comme "do i love you" de Frank Wilson, dont seulement deux copies sont connus, et pour lesquelles il vous faudra débourser 15 000£, le graal de la soul est à ce prix là. Pour en revenir à let her go, ce morceau est une petite merveille de soul uptempo mélancolique, pour faire chavirer les coeur.

écouter let her go

Not so much information about Otis Smith and this release. It was released on Perception (a funk label), and discovered in a clothes shop by collector Nick Washer. You will pay it about 100 to 150 € not so bad, but nothing compare to the Soul graal "do i love you" by Frank Wilson wich was bought the last time for about 15 000 £. Indeed let her go is a true gem of soul, so have a listen right now.

listen to let her go

mercredi 20 juin 2007

David Ruffin - I saw you when you met her (1974)

David Ruffin commence sa carrière dans le groupe motown des Temptations, sa voix fait merveille sur des tubes comme my girl, mais il prend la grosse tête, veut un hotel plus luxueux que les autres en tournée...Il quitte donc le groupe en 1968 et commence une carrière solo, si les tubes ne se font pas attendre au début, dès les années 70 c'est un gros passage à vide pour David Ruffin. C'est pendant cette période de vache maigre qu'il signe l'excellent disque me'n rock'n roll avec Norman Whitfield à la prod, ce dernier fait ici du très bon taff et il rend justice à tout le talent du chanteur, notamment sur le morceau d'ouverture I saw you when you met her.

écouter i saw you when you met her

David Ruffin was the lead singer of the Temptations, but he had too much ego, so he left the band in 1968. The first years he did some hits, but soon he failed to chart again. In 1974 Norman Whitfield produce his album me'n rock'n roll, an awesome job for a great voice! Just check the openning track I saw you when you met her.

listen to I saw you when you met her

Billy Preston - sunny (1967)

Billy Preston est un organiste américain, il est l'un des rares à avoir eu son nom accolé à celui des Beatles, le temps d'un single, il est également parti en tourné avec les Stones...Bref une référence dans le monde de la pop, mais ce qui compte c'est avant tout la musique et la manière de la jouer et sur la question Billy Preston assure bien!
J'ai choisi une repris de Sunny, l'original de Bobby Hebb a déjà été évoqué ici même il y a quelque temps, Billy Preston en donne une relecture groovy mais plutôt midtempo avec le son unique de l'orgue hammond, une grande réussite de mon point de vue.
La qualité du son est assez moyenne, enregistrement live oblige, le titre figure sur l'album Club meeting de 1967.

écouter sunny

Billy Preston is an american organist, he played with the Beatles and the Rolling Stones! Sunny is a cool cover of Bobby Hebb tune, just check the awesome hammond playing, and enjoy this live track of 67 album club meeting.

listen to sunny

lundi 18 juin 2007

Santana - waiting (1969)

Santana avant de retrouver le chemin des charts avec de la soupe rnb-latino-fm et autre niaiseries a commencé sa carrière avec un très bon premier album, alors oui il se la pète déjà un peu, mais c'est très largement contrebalancé par les excellents musiciens qui l'accompagnent (comme l'organiste ou le batteur). Il fusionne sans complexe la musique latine, avec le rock, voir la musique psychédélique en phase avec son époque, on ne sera guere étonné d'apprendre que ce groupe est issu de la prolifique scène de Los Angeles à qui l'on doit aussi Love, les Doors, et évidemment War, dont la fusion latine/soul se rapproche un peu de celle à l'oeuvre sur ce très bon premier disque. Waiting est le morceau d'ouverture, il donne une bonne idée de ce qu'on trouve sur cet album. Notez la pochette et ses effets d'optiques assez surprenants!

écouter waiting

Santana before doing some cheesy latin-rnb-fm was into a very good fusion of latin and rock stuff with a psychedelic touch. The Santana band was from LA as Love, the Doors or War. His first album is very good, with great licks of hammond, nice percussion and an awesome drummer, to my point of view one of the true classics of 69. Waiting the opening track is a good start to his sound during the woodstock period.

listen waiting

the Yardbirds - happenings ten years time ago (1966)

Les Yardbirds sont un groupe mythique de la scène anglaise mid 60's, peut être parcequ'ils ont eu dans leur rang trois des plus grands guitaristes de tous les temps (Clapton + Beck + Page), mais aussi il ne faudrait pas négliger leur oeuvre, et des classiques comme Heart full of soul ou For your love. Happenings ten years time ago est une de ces tueries qu'on pondu les petits anglais, il figure dans l'album Roger the Enginner , leur plus réussi, dans la mesure où ils étaient d'avantage un groupe de singles/eps. Avec ce disque ils amorcent dès 1966 un virage psychédélique qui n'est pas sans conséquence sur la scène garage rock us, en effet ils exercent en jouant régulièrement là bas une influence majeure sur les combos locaux tels que Count V.

écouter happenings ten years time ago

The Yardbirds was one of the best and most popular act of Britain during the 60's, maybe because of their prestigious guitarists (Beck, Page, Clapton), certainly because they had great songs too, like heart full of soul or for you love. In 1966 they are one of the first bands to go psychedelic on their Roger the Enginner album, with songs like the awesome happenings ten years time ago. Their influence on the us garage scene at this time is considerable(listen to Count V).

listen to happenings ten years time ago

vendredi 15 juin 2007

the chambers brothers - practice what you preach (1970)

The Chambers Brothers sont une formation mythique de San Fransisco des années 60/70, composé de noirs et d'un blanc à la batterie, ils font partis de cette génération de groupes mixtes, pratiquant un son à leur image, ici un mélange de rock blanc psyché, avec du gospel, de la soul, du funk musclé, le tout avec une certaine classe. Si leur chef d'oeuvre reste l'album the time has come (et son odyssée de 12 minutes time has come today), New Generation sorti trois ans plus tard contient également quelques excellents titres comme are you ready, funky ou pratice what you preach un titre survitaminé empruntant sa rythmique au funk, et ses guitaresà la musique psychédélique. A ma connaissance ce disque n'a pas été réédité, on trouve certains des morceaux sur les best of, j'en suis moins certains pour le titre en écoute, que j'ai rippé moi même à partir du vinyle!

écouter practice what you preach

The Chambers Brothers are 60's/70's band from San Fransisco, they are all black except the drummer, their sound is somewhere between psychedelic rock, funk, soul, gospel... If the time has come is their most creative and interesting albums, new generation released 3 years later in 1970 has some really good cuts including are you ready, funky and practice what you preach a real gem that combines a funky rythm with psychdelic guitars.

listen to practice what you preach

jeudi 14 juin 2007

London Elektricity - will to love (2005)

London Elektricity est à l'origine un duo et maintenant un projet solo de Tony Colman, depuis que Chris Goss s'occupe à plein de temps du label (Hospital). Pour autant Tony Colman s'entoure de nombreux invités et en particulier de la chanteuse Liane Carroll presque membre à part entière du projet aujourd'hui. London Elektricity a sorti trois albums depuis 1999, le dernier en date Power Ballads (en 2005) contient de nombreuses tueries dont l'excellent Will to love, de la drum n bass chantée de grande tenue accessible et accrocheuse, un titre qui démontre le potentiel réel de cette musique que trop mésestimée dans nos contrées.

écouter will to love

London Elektricity was originaly a duo, but Chris Goss is now Hospital's label manager, and Tony Colman keeps the name alive with various featuring, including the great Liane Carroll on several tracks and in live. London Elekectricity released 3 album since Pull the plug in 1999, the last one Power Ballads (2005) contains some very catchy drum n bass tunes like Will to love.

listen to will to love

les Lionceaux - mon obsession me poursuit (1965)

Les Lionceaux sont un groupe mid-60's français de Reims, leur maison de disque les lance comme les Beatles français, ils reprennent donc de nombreux morceaux du fab 4. Bien qu'assez populaire (sans atteindre les scores des ventes des "ténors" comme Eddy Mitchell ou Johnny Halliday) l'aventure se termine en 1965. En deux ans ils ont enregistrée une demi douzaine d'ep, un album (en direct du bilboquet) et ont accompagné sur disque Johnny Halliday et le bluesman Memphis Slim, plutôt pas mal non?
Mon obsession me poursuit est une cover de nowhere to run (de Martha Reeves and the Vandellas) à la sauce rock, elle s'avère être excellente et assez différente de l'originale, elle a été compilée sur le beat bespoké. Enfin il me reste à ajouter qu'un chapitre du très bon anti-yéyé de Chrisitian Eudeline leur est consacré.

écouter mon obsession me poursuit

Les Lionceaux are a french mid sixties beat band from Reims. They were considered as the french Beatles, and did about half a dozen eps and a LP (en direct du Bilboquet) in two years (from 1963 to 1965). They also played with Johnny Halliday and bluesman Memphis Slim.
Mon obession me poursuit is a very good cover of Martha Reeves and the Vandellas's Nowhere to run, it was compiled on le beat bespoké.

listen to mon obession me poursuit

mercredi 13 juin 2007

the Lions - I want you (1966)

The Lions sont un groupe mid-60's dannois de beat (que l'on appelle là bas pigtradsmusik). Sans être un groupe majeur du pays, ils ont eu un peu de succès avec certains de leurs morceaux, leur discographie comprend un LP et une demi douzaine de simples.
I want you est une petite tuerie beat tout en crescendo, par contre j'ai aucune idée de qui a écrit l'original, elle a en tout cas été également joué par Graham Bond Organization ou encore le groupe dannois the Blue Van sur leur premier album, probablement en hommage à the Lions. (Le morceau a été compilé sur la Pebbles 19.)

écouter i want you

The Lions are a mid-sixties band of beat music, they come from Denmark and had released a LP and half-dozen 7 inches. I want you is a very good beat tune, based on a crescendo, i don't know who wrote the original tune, but it was also covered by Graham Bond Organization and the Blue Van (from Denmark as the Lions). This track was compiled on the Pebbles 19.

listen to i want you

mardi 12 juin 2007

O Fracas - What Jim Hears (2005)



Fracassants O Fracas! What Jim Hears est la face B du premier single du groupe sorti en septembre 2005 sur l'excellent label Marquis Cha Cha (fondé par l'un des vendeurs de la boutique londonienne Pure Groove). Il présente une musique à la fois originale, très puissante mais aussi carrément dansante. C'est un peu tordu des fois, mais c'est aussi qui est bon non? D'autant que le refrain est juste excellent, il donne une envie de sauter partout en chantant "Stand Up I'd like you can hear me" (pas sûr de moi ahah). Voici un groupe qui malheureusement a été bien trop sous estimé, qui n'a jamais bénéficié de la reconnaissance qu'ils méritent, car leur second single Follow Sue était aussi génial. Peut être un jour ils seront l'un des moments forts des Nuggets from the Indie Era...

écouter What Jim Hears (!)

What Jim Hears is the b side from the first O Fracas single, released in september 2005 on the great Marquis Cha Cha inprint. This song shows something really original, powerful and dancing at the same time. It's also a bit twisted, but this is what we like! The chorus is just great, it gives us an incredible want to jump around singing along "Stand up I'd like you can hear me". This band is sadly totally underated. Perhaps someday it will be appear as one of the highlight of The Nuggets from the Indie Era.

listen to What Jim Hears (!)

dimanche 10 juin 2007

Saul Williams - Twice The First Time (1997)

Vous connaissez le slam? bien sûr n'est ce pas... Par ici on a tendance à l'associer au très fatiguant Grand Corps Malade. Aux États Unis, ce terme est évidemment accolé à Saul Williams vu que c'est lui le personnage principal du film du même nom. Pour la sortie de son premier single en mai 1998, Elohim 1972 pour le label Big Dada, le label met en face B un morceau un petit plus ancien: Twice The First Time, tout ça c'est bien avant qu'il signe pour Wichita un album moyen. Ici, c'est juste un morceau simple, une belle instru et le flow de Saul Williams. C'est classe et ça nous suffit.

écoutez Saul Williams - Twice The First Time

Do you know the Slam? Surely you do... Here in France, the word is always linked to the irritating Grand Corps Malade. In the US, Slam is always next to Saul Williams because is the main character of the Slam movie. In year '98, Big Dada choose as b-side for his first single (Elohim 1972), Twice The First Time which is a bit older. This song is just simple with a great instru and the Saul's flow. That's great, we don't need much more.

listen to Saul Williams - Twice The First Time

vendredi 8 juin 2007

Rare Earth - (i know) i'm losing you (1970)

On reste à la Motown mais on change radicalement de style. Rare Earth est un groupe à mi chemin entre la soul psychédélique et le rock, ils sont l'un des rares groupes blanc à avoir été signé sur le label de Detroit. Ils auront pas mal de succès au début des 70's avec des titres comme Get Ready ou (I know) I'm losing you une reprise "musclée" des Temptations produite par Norman Whitfield en personne.

écouter (i know) i'm losing you

Another Motown Band, Rare Earth is somewhere between rock and psychedelic soul. They had some succes with Get Ready or (I know) I'm losing you, an amazing cover of the Temptations produced by Norman Whitfield.

listen to (i know) i'm losing you

the Supremes - where did our love go (1964)

Les Supremes sont l'un des groupes les plus populaires de la Motown, leur carrière se fait principalement pendant les sixties, mais Diana Ross continuera en solo avec pas mal de succès.
Where did our love go est un des classiques du groupe produit et écrit par le trio de choc Holland-Dozier-Holland que l'on a déjà évoqué ici à propos du label Invictus.

écouter where did our love go

The Supremes are one of the most popular Motown band, they did a successful carrer in the sixties. Where did our love go was produced and written by the Holland-Dozier-Holland team.

listen to where did our love go

mardi 5 juin 2007

White Noise - An Electric Storm (1969)


On peut aimer ou ne pas aimer An Electric Storm, mais il est impossible d'y être tout à fait indifférent. Les effets studios de cet album sont incroyables, en particulier pour l'époque à savoir 1969. Ce chef d'œuvre est un grand classique du psychédélisme, mais plus largement encore de la musique électronique. On peut définir la musique de White Noise comme de la pop électronique psychédélique. Ecouter cet album en 1969 devait être assez énorme tant il est novateur, mais l'écouter aujourd'hui l'est tout aussi dans cette mesure ou l'on s'étonne encore devant la puissance créatrice de cette merveille.

A l'origine de White Noise, se cache David Vorhaus, Delia Derbyshire et Brian Hodgson, trois militants de la recherche musicale. Avant de se lancer dans la production d'un disque, ils travaillaient en fait pour la BBC, et c'est d'abord dans ce cadre qu'ils s'intéressaient aux effets sonores. Cela explique la grande maîtrise musicale de White Noise. Au-delà de l'aspect strictement technique, c'est l’originalité, et en quelque sorte le courage que représente An Electric Storm qui force le respect. Fait notable pour un album psychédélique, il n'y a presque pas de guitare et malgré cela, l'album parvient à tenir la route (et c'est un passionné de guitare qui vous le dit)! Musicalement parlant, An Electric Storm n'est pas seulement un concept, c'est aussi une opportunité, celle d'imaginer. A mesure que l'écoute progresse, les sons deviennent de plus en plus bizarroïdes et trafiquées. Si l'album débute par des sonorités relativement classiques et rassurantes, il se termine par deux longs morceaux tortueux bourrés d'effets électroniques et qui suggèrent ce que sera le futur de la musique, mais en mieux. D'une certaine façon, The Black Mass préfigure la musique industrielle et c'est ce morceau qui donne tout son sens au titre de l'album. Pour en revenir à ce que je disais à l'instant, le début de l'album est déjà très original et s'il est plus classique c'est par rapport au reste de l'album et non par rapport à ce qui se faisait à l'époque. Par exemple, My Game Of Loving est à lui seul très surprenant, voire même troublant dans la mesure où il intègre de véritables cris de jouissance. Pour l'époque j'imagine que ça devait choquer et peut-être que cela peut encore choquer aujourd'hui. White Noise est véritablement l'une des pièces maîtresse de la musique et marque très certainement, le début d'une ère nouvelle. Il suffit de se laisser guider par la musique pour comprendre cet album, paradoxalement, difficile et facile d'accès. Difficile parce qu'il est peut être trop conceptuel, trop bizarre, trop délirant. Facile parce qu'il établit des connections entre les genres.

écouter love without sound

Music Emporium - Music Emporium (1969)


Music Emporium est encore l'un de ces groupes merveilleux qui n'a réalisé qu'un seul album. Mais quel album! Ce disque est absolument indispensable pour tout amateur de rock psychédélique. Sans trop de surprise la formation est californienne, plus précisément de Los Angeles. Elle se compose de Casey Cosby (au chant et à l'orgue hammond) de Dave Padwin (à la guitare et au chant), de Carolyn Lee (à la basse, au piano et à l'orgue) et enfin de Dora Wahl (à la batterie). Cet album est dominé du début à la fin par l'orgue hammond et non par la guitare. Néanmoins elle est présente et quelques passages font penser à Sam Andrews l'un des guitaristes de Big Brother & The Holding Company's (comme Velvet Sunsets par exemple). En ce qui concerne la batterie, elle est vraiment bien maîtrisée et c'est une femme qui s'en charge (c'est banal aujourd'hui, mais pas dans les 60's). Même remarque pour la basse.

L'album est assez court (30 minutes) et les musiques ne dépassent guère les 3 minutes (la plus longue, Cage ne fait que 5 minutes et des poussières). Ces points anecdotiques nécessitent d’être soulignés quant on sait que l'une des grandes caractéristiques du psychédélisme est la longueur des morceaux. Sans être tout à fait sûr, il me semble que l'album a été enregistré en seulement 16 heures et en 1969. Malgré la très grande qualité du disque (un chef d'œuvre psychédélique unique en son genre) l'album demeure marginalement connu. Pas très surprenant quand on sait que les rééditions sont récentes et que le premier pressage avoisine les 2000 euros (sur ebay actuellement). Mais désormais, le disque est accessible et la réédition comporte 5 instrumentaux bonus. Il serait vraiment dommage de passer à côté d’un tel disque.
Bien que très particulier, je le pense accessible et même à ceux n'étant pas habitué au genre psychédélique, Music Emporium comportant quelques passages pop. Après il y a des morceaux plus ou moins acides, mais franchement ça vaut le coup. Bref, n'hésitez pas et dénichez le très vite!


écouter nam myo renge kyo


lundi 4 juin 2007

the Monkees - (I'm not your) steppin' stone (1966)

Les Monkees sont un groupe monté de toute pièce pour surfer sur la mode des Beatles, ils sont les héros d'une série télé. Les musiciens sont recrutés sur casting, si ils ne jouent pas toujours sur leurs disques (mais chantent) ils participent à l'écriture des titres.
Le morceau (I'm not your) steppin' stone leur est amené par Boyce et Hart, auteurs pour eux mais aussi pour le garage band Paul Revere and the Raiders, ce sont d'ailleurs eux les premiers à l'interpréter, mais la version de référence est bien celle des Monkees , elle s'impose comme un des titres importants du groupe grâce à sa présence récurrente dans la série. Le morceau est une petite tuerie garage, assez violente et irresistible, la liste des gens qui l'ont reprises est longue et flatteuse, de Hendrix (en concert) en passant par les Sex Pistols, Minor Threat, ou encore le groupe madchester the Farm, steppin' stone fait définitivement parti de ces classiques du rock sur lesquels les groupes se font les dents (comme Louie Louie ou Money par exemple).

écouter (i'm not your) steppin' stone

(I'm not your) steppin's stone was written by Boyce & Hart for the garage band Paul Revere and the Raiders, but the duo also worked with the Monkees, so they cutted it too, and it became the definitve one, and one of the most popular tunes of the band.
It's was covered by Hendrix, Sex Pistols, Minor Threat, the Farm or the freakbeat band the Flies to name a few.

listen to (i'm not your) steppin' stone

dimanche 3 juin 2007

the Dirtbombs - underdog (2001)

Un groupe avec deux batteurs, deux bassistes et un chanteur guitariste vous trouvez que c'est n'importe quoi? Pourtant c'est la formation de the Dirtbombs sur ce disque de reprises de morceaux soul à la sauce garage crados, et ça envoie du bois! The Dirtbombs est un groupe créé autour de Mick Collins ancien Gories, et légende vivante de la scène garage de Detroit (Soledad Brothers, White Stripes etc), ils aiment beaucoup les reprises (leur "best of" est constitué d'un disques d'originaux et un de reprises) ici ils infligent un traitement rock n roll sous amphet à des titres de soul / rhythm n blues (par exemple livin for the city de Stevie Wonder) et ça claque, à écouter une version incroyable, à la fois funky et nerveuse de Underdog (par contre malheureusement je n'ai aucune idée de qui l'a interprété pour la première fois).

écouter underdog

The Dirtbombs is a cult garage band of Detroit, fronted by Mick Collins ex-Gories, Ultraglide in black is an awesome album, the dirtbombs do covers of soul classic (for exemple livin in the city written by Stevie Wonder) with a garage treatment!

listen to underdog

the Coral - simon diamond (2002)

The Coral est un groupe de Liverpool, en 2002 ils sortent leur premier album éponyme, depuis leur discographie se compose de 3 lps (the invisible invasion le dernier en date) un mini album et quelques singles (avec des face b non reprises sur les albums). Leur son est difficile à décrire, c'est globalement psyché, mais avec des influences diverses (sur ce premier album le ska par exemple) ça part un peu dans tous les sens tout en restant cohérent, le mieux c'est encore d'écouter par exemple la très belle Simon Diamond, l'une des nombreuses réussites de ce disque qui ne contient presque rien à jetter, leurs autres albums sont également excellents, un groupe dans le haut du panier du rock actuel.

écouter Simon Diamond

The Coral is one the best indie band of England, their sound is overall psychedelic (but it's hard to say how exactly it sounds), they have done 3 albums and a mini-lp, everything is good, Simon Diamond is an awesome tune from their first (and excellent) album.

listen to Simon Diamond

samedi 2 juin 2007

Tahiti 80 - fun fair (2002)

Tahiti 80 est un des meilleurs groupes de pop des 00's, et en plus ils sont français (de Rouen). Ils cultivent un amour pour la pop 60's comme en témoigne des reprises des Zombies, Turtles ou encore Left Banke/Montage (desiree en face b du single "yellow butterfly"), évidemment leur son est impregné de ces références, mais loin de s'y limiter, Tahiti 80 a sa propre couleur sonore, bien de notre époque, avec l'utilisation de l'électronique (sur le deuxième et troisième album surtout), très peu connu dans leur propre pays, ils sont parait-il de véritables stars au Japon, nul n'est prophète dans son pays il semblerait? Il n'est jamais trop tard pour réparer une telle injustice, car Tahiti 80 est inconstablement un des meilleurs groupes en activité de nos jours, leur pop ultra-catchy et travaillée fait mouche presque à chaque fois, si vous avez l'occasion de les voir le groupe se débrouille très bien sur scène et retranscrit avec brio la plupart des titres forts de leur répertoire (à part peut être soul deep qui y perd un peu, par contre changes est transfiguré). Fun Fair est un titre du second album wallpaper for the soul (mon préféré), il est moins immédiat que les bombes soul deep ou get yourself together, mais il est tout aussi bon.

écouter fun fair

Tahiti 80 is one the best pop band of the 00's, they come from Rouen in France (cocorico), and they have done 3 albums (the last one in 2005), Xavier Boyer (the singer) has also done a solo album under the name of Axe Riverboy (not yet released). They love 60's pop, and did covers of band like the Turtles, the McCoys, the Zombies or Left Banke/Montage (desiree as yellow butterfly b side single), but their sound is not revival, they use all the studio possibilities, with electronic sounds for exemple. Fun fair is one the best tune, even if it's not catchy as soul deep or get yourself together, of their second (and excellent) album wallpaper for the soul.

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