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mercredi 14 mars 2018

Ariel Kalma, l’osmose mystique.



 


Lorsque l’on évoque la musique électronique en France, on pense instinctivement à la french touch des années 1990 et 2000 ou, pour les plus téméraires, aux expérimentations électro-acoustiques pionnières de Pierre Schaeffer et Pierre Henry. Pourtant, à partir des années soixante-dix, parallèlement aux recherches abruptes de l’INA-GRM (Groupe de Recherches Musicales), une génération de musiciens entreprend l’exploration des nouvelles possibilités offertes par les synthétiseurs. La musique électronique s’extirpe du champ strictement savant pour se diffuser auprès de jeunes gens réceptifs aux voyages intérieurs et aux trips cosmiques. Contrairement à nos voisins teutons (Popol Vuh ou Faust bénéficient, de manière encore inexpliquée aujourd’hui, des largesses financières de leurs maisons de disques), la scène électronique française se développe dans la marginalité, voire presque dans la clandestinité. Elle est, la plupart du temps, le fruit de démarches autonomes. Seuls quelques cas épars comme Jean-Michel Jarre parviennent au succès (n’oublions pas le bide de ses premiers disques). Ainsi, certains choisissent le confort relatif de la musique d’illustration (Bernard Fèvre, Jean-Pierre Decerf…), quand d’autres créent leurs propres labels (Richard Pinhas/Heldon, Pôle…). Ariel Kalma fait partie de ce second camp, celui de l’autoproduction et des petites maisons d’édition underground.




À la fin des années soixante, Ariel Kalma, de son vrai nom Ariel Kalmanowicz, est étudiant en informatique à Paris. Pratiquant le saxophone depuis l’adolescence, il délaisse progressivement son appétence pour le Rock & Roll quand il découvre le Free-jazz et les musiques d’avant-garde. Toutefois, comme nombre de ses contemporains, il doit cachetonner auprès des vedettes de la variété. C’est ainsi qu’il se retrouve à tourner un temps avec Salvatore Adamo, le musicien brésilien Baden Powell, ou encore David McNeil, chanteur aujourd’hui quelque peu oublié du label Saravah (et fils de Marc Chagall !). En 1974, il participe à la tournée mondiale de Jacques Higelin. Lors d’une escale en Inde, il est introduit à la musique classique indienne ainsi qu’à une certaine philosophie mystique qui le bouleverse profondément. C’est, dit-on, par l’intermédiaire d’un charmeur de serpent qu’il apprend la respiration circulaire, une technique qui lui permet de souffler des notes longues et continues à travers ses instruments.

 
De retour à Paris, il travaille sur l’enregistrement d’un premier album. Son titre, Le temps de moissons, évoque immédiatement les chaleurs estivales écrasantes, mais également l’abondance, et le repos bientôt mérité. La première face ne contient qu’un seul titre, éponyme. Il s’agit d’un mélange entre les ragas indiens et les boucles répétitives des maîtres du minimalisme américain. Dans une formule analogue à Terry Riley, il superpose des pistes de saxophone à travers des filtres de reverb, d’échos et de wah wah. La seconde face s’ouvre quant à elle vers les territoires de la musique Gnaouas (Maroc) pour se conclure dans un jam électronique que n’aurait pas renié Urban Sax. Profondément original et personnel, ce premier album, tiré à 1000 exemplaires au milieu des années soixante-dix, s’offre dans un écrin « fait-main » (sans mauvais jeu de mots) : une simple pochette blanche numérotée au stylo sur laquelle il dessine les contours de sa main droite, accompagnée parfois de symboles ésotériques.

En 1976, Ariel Kalma participe à l’éphémère projet Nyl, une espèce de « super-groupe » de l’underground, avec d’anciens membres de Cheval Fou (formation psychédélique complètement délurée à la Gong) et d’Âme Son. Leur unique album est publié sur Urus, le label d’Heldon. 


 
C’est néanmoins deux ans plus tard qu’Ariel Kalma produit son disque le plus audacieux, Osmose. Il s’agit d’une œuvre élaborée à quatre mains avec l’aide de Richard Tinti. Ce dernier participe durant les années soixante-dix à des missions de field recordings dans les forêts primaires. Ses captations de chants d’oiseaux tropicaux, de bruits d'insectes, des sons de la pluie et du vent sur la canopée, servent de trame de départ au travail d’Ariel. Autour de l’atmosphère sonore de ces contrées impénétrables, il tisse des pièces profondes et captivantes, dont la force est de ne pas employer les enregistrements de Richard Tinti comme un simple alibi exotique. Bien au contraire, il met en valeur une luxuriance sonore naturelle grâce à des bourdons contemplatifs et des expérimentations acoustiques étonnement modernes. Moins lo-fi et sans doute plus maitrisé que son premier disque, Osmose est le genre d’album dont le foisonnement harmonique se révèle au fil des écoutes.


L’article pourrait continuer plus longuement, mais, d’une part, cela fait déjà beaucoup à digérer, et, d’autre part, Ariel Kalma tombe petit à petit dans une New Age mollassonne qui semble d’un intérêt moindre, ou alors pour les plus curieux ou les plus gourmands. Son œuvre énigmatique ne témoigne pas moins d'une remarquable modernité, aussi bien dans le traitement sonore que dans la démarche. Les deux disques évoqués ont été réédités (avec des titres en plus et en moins...), tandis que sa discographie est en écoute libre sur son bandcamp.

mercredi 9 avril 2008

Kim English - I know a place (e-smoov club mix) (1995)

Nervous Records est un des plus gros label de House, fondé en 1991 à New York City et toujours aujourd'hui en activité (enfin moins intensément qu'au début des 90s), ils ont entre autre sorti des disques de Armand Van Helden, des Masters at Work, ou encore Mood II Swing. Kim English est une des signatures les plus populaires du label. I know a place est un morceau de 1995, remixé par E-Smoov dans une version de 11 minutes, il devient une tuerie garage imparable: après un début assez sombre le morceau se transforme en une sorte d'ode à la danse et au plaisir de communier sur un dancefloor, les vocaux sont mortels, et surtout il y a un orgue qui transporte direct dans la stratosphère. On considère souvent la soul comme la rencontre entre les rythmes séculiers du blues ou du jazz avec la musique gospel, il y a aussi ici un peu de ça: une sorte de ferveur et de croyance mais pas spécifiquement religieuse qui ne peut pas laisser indifférent, en tout cas moi ça me donne envie de sourire, tendre les bras au ciel, et de danser en y mettant le plus de conviction possible. (ndr: J'ai légèrement raccourci le morceau, mais j'ai essayé de conserver l'esprit de la chanson, et bon ça dure quand même plus de 8 minutes...que les puristes me pardonnent).

écouter I know a place


dimanche 4 novembre 2007

Freq Nasty feat Amazirée - I was made for loving you (1999)

A la fin des années 90 alors que la vague Big Beat s'épuise, une poignée de labels et de producteurs crééent un breakbeat plus somble et électronique, marqué aussi bien par la drum n bass que des influences très variées, allant du dub en passant par la trance. On compte parmi eux des labels comme TCR ou Botchit & Scarper (créé par des anciens du mythique label dnb SOUR), c'est sur cette dernière structure qu'en 1999 sort le premier LP de Freq Nasty, un producteur anglais d'origine néo-zélandaise. Mélange d'influences de série Z (cf la pochette), de funk, d'electro 80's, de grosses basses et breakbeats, ce disque est une des références du genre et probablement un des meilleurs disques de musique électronique de 1999, aujourd'hui même si la prod peut sonner moins phat que les disques actuels, il continue d'être frais et unique. En témoigne cette reprise à conte-courant du tube disco-rock de Kiss, passé à la moulinette RnB et nourri à la basse qui fait trembler les murs. Par la suite Freq Nasty a changé de label pour Skint, nom phare de la scène big beat 90's, sortant un second album avec d'excellents moments mais quand même un cran en dessous, depuis c'est assez calme même si il semblerait que Freq Nasty n'aitt pas dit son dernier mot!

In the late 90's the big beat was a bit out of fashion, the big names were still (and are still for most of them) there but the sound was a bit boring, too many producers were doing the same thing. A brand new sound emerged from London underground, around labels like TCR or Botchit & Scarper (created by guys from the great and cult dnb label SOUR) and producers like Rennie Pilgrem, T Power, Blim...FreQ Nasty was one of them and his first LP in 1999 is still a nowadays a reference in Nu Breaks. Sure the production is not phat as today, but it's so fresh and really good with his various influences from Z-movies to 80's electro and 90's DnB...One of the greatest electronic album of 1999. I was made of loving you is a bit appart from others lp tracks but it's very good, a phantastic cover of Kiss disco-rock hit, in a dark rnb vein.

écouter / listen to I was made for loving you

dimanche 23 septembre 2007

Rasmus - dead astronauts (1998)

Non ce Rasmus là n'a aucun lien avec le groupe du même nom et précédé d'un "the". Il s'agit de Rasmus Gardell un producteur de breakbeat suedois depuis reconverti à la house et surtout au net label, via Bevlar une entité créé en 2004 qui ne diffusait que via son site internet des fichiers en format numérique (mp3 et cie) et depuis peu arrêtée dans un certain anonymat. La carrière de Rasmus a un coté erratique et ce disque en est un flagrant témoignage, malgré des critiques très élogieuses (en Angleterre du moins, en France personne n'en a parlé bien sûr...) et la présence de nombreux morceaux sur des compilations cultes (la série FSUK ou le mix dirtchambers de Prodigy) Rasmus n'a jamais atteint la renomée de ses contemporains comme les Chemical Brothers, ou Fatboy Slim. Pourtant ce disque est loin d'être moyen, au contraire, c'est probablement le meilleur disque de big beat jamais sorti. Dans tous les cas il n'est jamais trop tard pour redécouvrir cet artiste, avec par exemple Dead Astronauts le morceau qui ouvre l'album. La production est assez simple, un sampleur, une mpc (assez caractéristique sur les beats) et un novation pour faire les sons de synthé, de ce matériel plutôt basique nait un grand morceau avec une ligne de synthé légèrement acid qui cartonne.

This Rasmus is not the Rasmus band of the same name (with "the" behind). It's a swedish producer - real name Rasmus Gardell. After doing this great breakbeat/big beat album he did a net label in 2004 called Bevlar. Indeed today it's a track of his only album - Mass Hysteria - wich interests us a bit more, Dead Astronauts is the album openner, and what a great track, with a very basic material (sampler, mpc, novation synth) he did an awesome breakbeat tune with great synth lines.

écouter / listen to dead astronauts



jeudi 13 septembre 2007

Adam F - music in my mind (1997)

En 1997 Adam F sort son premier album Colours sur la major EMI, le disque fonctionne très bien porté par des singles d'excellente facture comme Circles ou Music in my mind. Le grand public (re)découvre alors la drum n bass avec ce disque ou encore le premier opus du crew Reprazent, ces deux albums osent s'éloigner du carcan purement dancefloor, qui se résume bien souvent au concours de la basse avec le plus gros son, ils fusionnent des éléments de différentes musiques et y apportent cette touche anglaise si spécifique, qui fait toute la différence. La drum n bass n'est jamais aussi intéressante que quand elle ose être musicale et s'affranchir de cannons parfois trop pesants. Music in my mind est un de mes morceaux préférés de ce disque avec ces nappes de rhodes et son vocoder, je regrette un peu qu'Adam F se soit maintenant lancé dans la drum n bass pouet pouet après une période hip hop marqué de succès.

Adam F reached on the british charts with his first lp Colours in 1997, the album was packed with a lot of awesome tunes including Circles or Music in my mind. In the same time Reprazent was operating a same liberation of the drum n bass spirit fusioning elements from different musics to the beats and bass of the underground sounds. After that Adam F produced some hip hop tunes in the usa and came back with a new label Breakbeat Kaos with a very different sound from his first album.

écouter / listen to Music in my mind (album version)

Osunlade - tree of life (2001)

Osunlade commence sa carrière de producteur à l'âge de 17 ans, il travaille pour l'émission de télévision Sesame Street, puis il produit le premier album du label Interscope, en 1999 il laisse tomber le 'mainstream' pour se consacrer à la musique qui l'anime et fonde le label Yoruba, deux ans plus tard c'est la consécration avec un album sur Soul Jazz très bien accueilli qui en fait une des figures de la house soulful. Tree of life est morceau sortie sur le label versatile, pour une compilation en 2001, il est imprégné du style d'Osunlade, un beat très simple, des percussions, une ligne de basse joué live, des notes d'hammond et une voix féminine. C'est traversé par la grâce, et à sa manière c'est emprunt d'une spiritualité profonde et sincère.

Osunlade is one of the major figures of the soulful house scene. He worked in mainstream production but he changed his life in 1999 founding his own label Yoruba and released some wonderful house singles. In 2001 he did Tree of life for a label compilation of Versatile, no production tricks or big effects only real soul music.

écouter / listen to tree of life

mercredi 25 juillet 2007

MJ Cole feat Vula - wondering why (2003)

MJ Cole est un producteur anglais de UK Garage, en 2000 il sort l'un des premiers disques important du genre le classique Sincere, trois ans plus tard il revient avec le très bon Cut to the chase. Après avoir eu une formation de musique classique poussée, MJ Cole est happée par la scène hardcore/Jungle et devient ingénieur du son pour le mythique label SOUR (Shy Fx, T Power...), à la fin des années 90 il découvre le UK Garage, ce son mélange des basses de la DnB et de beats syncopés inédits. Très vite il se fait un nom, avec un son classieux tout en restant urbain et proche de la rue, à l'image de la pochette de son premier album où l'on voit différent symboles de richesse attaqués par le feux, dans des photos très stylisées. Wondering Why est un des morceaux les plus accrocheurs de son second disque, un concentré de bonne dance-music à l'anglaise.

écouter wondering why (feat Vula)

MJ Cole is one the best UK Garage producers among Wookie, Sticky or Todd Edwards. In 2000 he released his first LP Sincere on the mythic label Talking Loud (founded by Gil Peterson), a classic, 3 years later Cut to the chase his second album was published. Wondering why is one of the best tunes on it a very good track of british dance-music.

listen to wondering why (feat Vula)

samedi 7 juillet 2007

Focus - having your fun (2002)

Focus est le pseudo du producteur anglais de broken beat Phil Asher, à ne pas confondre avec le groupe hollandais 70's du même nom... A la fin des années 90 quand le son drum n bass se durcit beaucoup de producteurs et d'amateurs de cette musique qui ne se reconnaissent plus en elle quittent le navire, rejoignant les rangs du Uk Garage, et bien sûr du Broken Beat, un genre empruntant à la drum n bass pour le travail sur les rythmique et la présence des basses mais nourrissant une certaine obsession pour le jazz-funk capable du pire, mais aussi heureusement du meilleur, comme les travaux du crew Bugz in the Attic, ou encore Phil Asher, notamment avec ce morceau "having your fun" (extrait d'un lp malheureusement pas aussi réussi que ce titre dans l'ensemble sorti sur le label français Versatile) très simple, pop et accrocheur, qui donne envi immédiatement de bouger la tête.

écouter having your fun

Focus is an alias for the broken beat producer Phil Asher. When D&B became boring and really too dark at the end of the 90's, a lot of people including producers joined the Uk Garage and the Broken Beat - a mix of breakbeat, big bass and jazz-funk influences. Phil Asher is one the best known producers of that kind of music among Bugz in the Attic, Seiji or Domu. Having your fun is the catchiest tune of his lp for Versatile.

listen to having your fun

jeudi 14 juin 2007

London Elektricity - will to love (2005)

London Elektricity est à l'origine un duo et maintenant un projet solo de Tony Colman, depuis que Chris Goss s'occupe à plein de temps du label (Hospital). Pour autant Tony Colman s'entoure de nombreux invités et en particulier de la chanteuse Liane Carroll presque membre à part entière du projet aujourd'hui. London Elektricity a sorti trois albums depuis 1999, le dernier en date Power Ballads (en 2005) contient de nombreuses tueries dont l'excellent Will to love, de la drum n bass chantée de grande tenue accessible et accrocheuse, un titre qui démontre le potentiel réel de cette musique que trop mésestimée dans nos contrées.

écouter will to love

London Elektricity was originaly a duo, but Chris Goss is now Hospital's label manager, and Tony Colman keeps the name alive with various featuring, including the great Liane Carroll on several tracks and in live. London Elekectricity released 3 album since Pull the plug in 1999, the last one Power Ballads (2005) contains some very catchy drum n bass tunes like Will to love.

listen to will to love

jeudi 26 avril 2007

les claviers vintages (1)

Les synthétiseurs.

Les synthétiseurs ne fonctionnent pas tous sur le même principe. Ils ont été popularisé à la fin des sixties et utilisés très régulièrement depuis.

moog prodigy

La synthèse soustractive vise à générer un signal riche en fréquence pour ensuite supprimer des éléments du signal avec des filtres (qui modifie la texture du son donc). Ce sont les synthés les plus fréquents, on y retrouve tous les grands classiques tels que les moog (le prodigy par exemple), roland (jupiter, juno,sh...), korg (ms20, minikorg)...
Ils fonctionnent selon des principes electriques (oscilateurs, lfo etc), certains sont monophoniques (on ne peut faire qu'une seule note à la fois) ou polyphoniques (plusieurs voix à la fois).
Ce types de synthétiseurs a été énormément utilisé au cours des années 70 dans le funk, le jazz ou encore dans le krautrock ils sont aussi très populaire dans la musique électronique moderne.
On peut citer par exemple Herbie Hancock (sur l'album Headhunter entre autre), Kraftwerk, ou encore Giorgio Moroder (the chase).

roland Jupiter 8

La FM permet de modulé un oscillateur avec d'autre oscillateur, ce qui modifie la forme de l'onde globale, c'est Yamaha et son célèbre DX7 qui ont popularisé ce type de fonctionnement, très populaire dans les années 80, difficile de donner un exemple précis, mais souvent les pianos electriques ou les instruments percussif mélodiques (xylophone, marimba) étaient imités avec ce type de machine. Ceci dit on peut aussi s'en servir pour faire de belles choses.

Yamaha dx 7

Il existe d'autres formes de synthèse, parfois propre à un constructeur, dans les dernières années le concept de "modélisation analogique" s'est développé, il s'agit de synthétiseur basé sur l'électronique imitant la technologie analogique (et particulierement la synthèse soustractive).

Aujourd'hui il est assez difficile de distinguer un synthétiseur d'un autre compte tenu du très large choix de synthèses et d'instruments , mais les plus grands ont comme pour les guitares un son bien à eux reconnaissable entre tous.

Un petit tour dans les libellés pour écouter des artistes en rapport.