samedi 11 juin 2016
Quartz: à l'heure de la disco cosmique
vendredi 3 juin 2016
Trans Volta: ordisconateur
vendredi 4 mars 2016
Samuel Hobo: et si l'homme synthétique était un vagabond ?
mardi 5 juin 2007
White Noise - An Electric Storm (1969)

On peut aimer ou ne pas aimer An Electric Storm, mais il est impossible d'y être tout à fait indifférent. Les effets studios de cet album sont incroyables, en particulier pour l'époque à savoir 1969. Ce chef d'œuvre est un grand classique du psychédélisme, mais plus largement encore de la musique électronique. On peut définir la musique de White Noise comme de la pop électronique psychédélique. Ecouter cet album en 1969 devait être assez énorme tant il est novateur, mais l'écouter aujourd'hui l'est tout aussi dans cette mesure ou l'on s'étonne encore devant la puissance créatrice de cette merveille.
A l'origine de White Noise, se cache David Vorhaus, Delia Derbyshire et Brian Hodgson, trois militants de la recherche musicale. Avant de se lancer dans la production d'un disque, ils travaillaient en fait pour la BBC, et c'est d'abord dans ce cadre qu'ils s'intéressaient aux effets sonores. Cela explique la grande maîtrise musicale de White Noise. Au-delà de l'aspect strictement technique, c'est l’originalité, et en quelque sorte le courage que représente An Electric Storm qui force le respect. Fait notable pour un album psychédélique, il n'y a presque pas de guitare et malgré cela, l'album parvient à tenir la route (et c'est un passionné de guitare qui vous le dit)! Musicalement parlant, An Electric Storm n'est pas seulement un concept, c'est aussi une opportunité, celle d'imaginer. A mesure que l'écoute progresse, les sons deviennent de plus en plus bizarroïdes et trafiquées. Si l'album débute par des sonorités relativement classiques et rassurantes, il se termine par deux longs morceaux tortueux bourrés d'effets électroniques et qui suggèrent ce que sera le futur de la musique, mais en mieux. D'une certaine façon, The Black Mass préfigure la musique industrielle et c'est ce morceau qui donne tout son sens au titre de l'album. Pour en revenir à ce que je disais à l'instant, le début de l'album est déjà très original et s'il est plus classique c'est par rapport au reste de l'album et non par rapport à ce qui se faisait à l'époque. Par exemple, My Game Of Loving est à lui seul très surprenant, voire même troublant dans la mesure où il intègre de véritables cris de jouissance. Pour l'époque j'imagine que ça devait choquer et peut-être que cela peut encore choquer aujourd'hui. White Noise est véritablement l'une des pièces maîtresse de la musique et marque très certainement, le début d'une ère nouvelle. Il suffit de se laisser guider par la musique pour comprendre cet album, paradoxalement, difficile et facile d'accès. Difficile parce qu'il est peut être trop conceptuel, trop bizarre, trop délirant. Facile parce qu'il établit des connections entre les genres.
mercredi 16 mai 2007
Stereolab - Fluorescences (1996)

Le son Stereolab c'est difficile à décrire, ça varie en fonction des albums, mais en gros c'est quelque part entre la pop, la musique psyché, le kraut rock,la pop indé des 90's, la bossa, et la musique électronique de la fin 60's début des 70's. Contrairement à d'autres groupes, ces influences sont au service de la musique et la personnalité de ce groupe est unique et reconnaissable entre 1000.
Fluorescences, un morceau sorti en Ep en 1996, ouvre le premier cd de la compilation Oscillons from the Anti-Sun (2005), et la seule chose que je peux dire, c'est que j'adore.
écouter Fluorescences
Stereolab is one of the best indie band from the 90's, in 2006 they released their 10th album the very good Fab Four Suture.
Their sound is somewhere between indie pop, psychedelism, kraut rock, bossa and moog music, but their personality is unique.
Fluorescence is the open track of the Oscillons from the anti-sun compilation released in 2005, it is a track from a 1996 ep.
listen to Fluorescences
jeudi 26 avril 2007
les claviers vintages (1)
Les synthétiseurs ne fonctionnent pas tous sur le même principe. Ils ont été popularisé à la fin des sixties et utilisés très régulièrement depuis.

La synthèse soustractive vise à générer un signal riche en fréquence pour ensuite supprimer des éléments du signal avec des filtres (qui modifie la texture du son donc). Ce sont les synthés les plus fréquents, on y retrouve tous les grands classiques tels que les moog (le prodigy par exemple), roland (jupiter, juno,sh...), korg (ms20, minikorg)...
Ils fonctionnent selon des principes electriques (oscilateurs, lfo etc), certains sont monophoniques (on ne peut faire qu'une seule note à la fois) ou polyphoniques (plusieurs voix à la fois).
Ce types de synthétiseurs a été énormément utilisé au cours des années 70 dans le funk, le jazz ou encore dans le krautrock ils sont aussi très populaire dans la musique électronique moderne.
On peut citer par exemple Herbie Hancock (sur l'album Headhunter entre autre), Kraftwerk, ou encore Giorgio Moroder (the chase).

La FM permet de modulé un oscillateur avec d'autre oscillateur, ce qui modifie la forme de l'onde globale, c'est Yamaha et son célèbre DX7 qui ont popularisé ce type de fonctionnement, très populaire dans les années 80, difficile de donner un exemple précis, mais souvent les pianos electriques ou les instruments percussif mélodiques (xylophone, marimba) étaient imités avec ce type de machine. Ceci dit on peut aussi s'en servir pour faire de belles choses.

Il existe d'autres formes de synthèse, parfois propre à un constructeur, dans les dernières années le concept de "modélisation analogique" s'est développé, il s'agit de synthétiseur basé sur l'électronique imitant la technologie analogique (et particulierement la synthèse soustractive).
Aujourd'hui il est assez difficile de distinguer un synthétiseur d'un autre compte tenu du très large choix de synthèses et d'instruments , mais les plus grands ont comme pour les guitares un son bien à eux reconnaissable entre tous.
Un petit tour dans les libellés pour écouter des artistes en rapport.
lundi 23 avril 2007
The Moog Machine - You keep me hangin on (1969)

Switched-on rock reprend des tubes de 1969 à la sauce moog, le disque comprend notamment des relectures des Supremes (you keep me hangin on) Zombies (time of the season), Rolling Stones (Jumpin jack Flash) ou encore Blood Sweet and Tears (spinning wheel).
Le disque dans son ensemble (il n'a pas été réédité) est surtout à conseiller aux amateurs de curiosités, ceci dit certaines reprises tirent plutôt bien leur épingle du jeux comme celle du medley de Hair ou encore celle des Supremes.
Dans les années 90 ce principe des covers a été repris par the Moog Cookbook pour deux disques, l'un s'attaquant aux classiques du rock, et l'autres aux tubes des années 90 (avec quelques relectures savoureuses à la clef de Nirvana, Soundgarden ou encore les Eagles).
merci à ce blog
écouter you keep me hangin on

It's overall for fans of curiosities, moog stuffs...but some cuts are quiet good like Hair's cover and You keep me hangin on (the Supremes).
In the 90's the Moog Cookbook took again the concept with great effect on two albums including covers of classic rock (eagles, Led Zeppelin) and 90's hits (Nirvana, Soundgarden, Lenny Kravitz).
thanks to this blog
listen to you keep me hangin on
mardi 17 avril 2007
Ananda Shankar - Jumpin Jack Flash (1970)

Ananda Shankar is the nephew of famous Ravi Shankar, he studied in England and back in India he tried to mix element from western and eastern music, with sitar,moog and some pop covers (and also originals tunes)
listen to jumpin jack flash