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lundi 6 juillet 2015

CRM004: French Kissing - Wild Woman/ Love Is For (7)

CRM004
French Kissing
A. Wild Woman
AA. Love Is For
45 Tours (7') / 500 exemplaires / 19 Mars 2012 (03/19/12)
Achat / Buy


French Kissing est la quatrième sortie du label et seconde par un groupe étranger. Le point de départ de ce disque fut encore une fois une interview menée par mon frère sur ce même blog en mai 2010 (lien). Leur premier single (Oh Suzanne) était une petite bombe et reste à ce jour un de mes 45 tours favoris de ces dernières années, je le passe d'ailleurs encore régulièrement dans mes dj sets. 
Fin 2011 ou était-ce début 2012 ?Le groupe balance un e-mail, ils ont enregistré de nouveaux morceaux en compagnie de Rory Atwell (ex Test Icicles entre autres choses...) et cherchent un label pour les sortir... Une bouteille à la mer qui trouvera un destinataire: Croque Macadam.
On se met assez vite d'accord sur le deal, leur ami Danny Sangra conçoit la pochette, je m'occupe de faire masteriser le disque chez Mathieu Berthet, l'affaire est dans le sac ! Au niveau des choix des morceaux j'ai insisté pour avoir Wild Woman en face A, le groupe était plus partant pour Love Is For: on est tombé d'accord sur une double face A.
Trois ans et des poussières plus tard, ce simple a toujours très fière allure, que ce soit le garage entraînant de Wild Woman ou le plus cool Love Is For, l'été se prête particulièrement bien à ce deux titres mi-Black Lips mi-Buddy Holly. Les retours presse furent excellents malheureusement le groupe a depuis splitté laissant les autres titres de la session inédits: dommage, ils étaient tout aussi bien gaulés ! Une sortie à redécouvrir (et à mettre dans votre panier quand vous commanderez Azur) !

RIYL: Black Lips, Buddy Holly, Mujeres...

French Kissing, trio londonien qui pratique une pop ensoleillée gorgée de guitares surf, fait un sans-faute sur son premier single publié par un label français. À la spontanéité garage de "Wild Woman" succède l'évidence pop de "Love Is For". On adore. 
Rock & Folk (Septembre 2012)

Pop garage estivale rendant un hommage appuyé à nos spécificités amoureuses. Aux bons soins de Londoniens ne connaissant certainement du soleil que les lueurs blafardes de l'abat-jour. "Love Is For" la face B aura notre préférence pour son habile mix, brill building, girl-group et pop-surf soyeuse. Mais sur la seule question plastique "Wild Woman" l'emporte largement !
Abus Dangereux (Face 124)

Il y a un petit côté bande de mecs qui se lâche en été bien sympa et les ruptures dans le chant apportent une dynamique bienvenue. Bref, pas révolutionnaire (oui, c'est du garage...) mais diablement efficace au point de s'écouter en boucle même pour le non-fan.
Dans Le Mur du Son (lien)


 

mardi 11 février 2014

Travel Check - 66$ EP 7' (2014)

Les parisiens de Travel Check sont des habitués de nos colonnes. Ainsi nous avons eu l'occasion de chroniquer leur premier vinyle ainsi que les interviewer il y a quelques mois. Le groupe s'affirme comme un des noms à retenir de la scène garage parisienne, ce 45 tours 4 titres chez les très actifs Howlin' Banana en est d'ailleurs une éclatante preuve.

66$ attaque fort, du garage-rock fun aux influences country très bien foutu qui donne envie de faire le foufou. On pense forcément aux Black Lips, aux Dead Ghosts voir aux français de Regal. Ce serait dommage de les considérer comme une simple copie, les parisiens tirent très bien leur épingle du jeux sur ce titre classique mais efficace et catchy. Druggy Daddy est un peu plus pop et ce n'est pas pour me déplaire, un très bon morceau, peut être moins taillé pour le live mais tout aussi réussi. La face B s'ouvre sur La Gravière l'autre morceau pensé à 100% pour faire remuer les bassin en concert. Pas mon morceau préféré du disque mais il est clairement efficace et annonce de chaudes soirées. Feels alright ose diminuer le tempo et être plus mélodique, une belle réussite à mettre au compte des parisiens.

Avec 66$ EP enregistré dans le paradis du garage français (Lo' Spider) les Travel Check montrent une belle progression par rapport au premier vinyle. Le son est plus assumé et maitrisé, les compositions aussi. Le groupe est aussi à l'aise dans les titres uptempo taillés pour le live que des morceaux plus pop et mélodique. On espère que leur album sera aussi faire le pont entre les deux. Travel Check est un des groupes les plus attachants de la scène parisienne et avec ce disque ils font preuve d'une belle démonstration de savoir faire garage.


mardi 7 janvier 2014

Bilan 2013: Ce qu'en retiennent les groupes

Forever Pavot
On a fait une quinzaine de concerts en France et Allemagne. Mes copains de Frantic city records ont ressorti mon premier EP avec deux morceaux supplémentaires.
J'ai passé 5 mois à Toulouse a enregistrer une dizaine de chansons dans le studio d'Aquaserge à la campagne, deux viennent de sortir en 45 tours sur The Sound of Salvation (un label anglais). Pour le moment je ne connais pas la suite, un album ou plusieurs EP, on verra. Le meilleur reste a venir, une tournée européenne d'une vingtaine de dates début 2014.
Les disques qui m'ont marqué en 2013 :
Broadcast - barbarian sound studio OST 
super film, super BO. On dirait un vieux disque de library avec que des interludes, du grand génie.
Anthony Cedric Vuagniaux - La cougar Ep
il est la réincarnation de Francois de Roubaix. Ce mec fait tout tout seul dans son home-studio analogique en suisse, ça défonce.
Pierre Henry - Maléfices
super réédition de cette obscure BO sortie chez cacophonic/Finders keepers . Ça tombe vraiment bien parce que l'original est difficilement trouvable a un prix raisonnable, c'est magnifique et terrorisant à la fois.
Aquaserge et April march
Album fantastique composé par Aquaserge il y a 5 ans, sortie chez Freaksville il y a 6 mois. Un disque très riche et bourré de bonnes influences , malheureusement personne ne l'a sortie en vinyle et il est franchement passé inaperçu … je suis persuadé qu'il sera pressé dans 50ans enfin reconnu à sa juste valeur, tout comme tous les disques d'Aquaserge d'ailleurs.
Regal - Misery Redemption and Love (Chronique sur le blog)
Ces mecs sont beaux, drôles et talentueux. C'est un des rares groupes de garage français qui me parle beaucoup.
Maston - Shadows (Chronique sur le blog)
Disque super intéressant, très cinématique et très pop à la fois, la production de certaines chansons me rappel certains sons de l'album Smile des Beach Boys.
Julien Gasc - Cerf, Biche et Faon
Chanson française décomplexée, julien est le robert wyatt français, c'est le plus gros boulimique de musique que je connaisse, ces chansons sont très riches, il passe du prog à la sunshine pop en passant par du punk, le tout parsemé d'une écriture naïve et touchante, j'adore.
Morgan delt - Psychic Death Hole (découvert sur votre blog d'ailleurs)
Je trouve la production de son premier EP très intrigante, il y a un travail sur bande qui me plais beaucoup, j'ai l'impression qu'il travail avec des samples aussi . je suis curieux de voir ce que ca va donner en album.


Venera 4
Seabed Terror, notre premier EP était à peine publié au début de l’année. On a continué à travailler notre set en vue d’effectuer notre premier concert. C’était en avril à l’International. Parallèlement, on a travaillé sur Deaf Hearts, notre second EP. C’est d’ailleurs à peu près à ce moment qu’on a également rencontré Etienne, pour une sortie physique de ce second opus. Finalement, Etienne nous aura aussi fait presser Seabed Terror et Sun en 7’ !
Deaf Hearts est sorti en octobre en digital, puis courant novembre en vinyle. On a été plutôt surpris car on a eu pas mal de retours, globalement très positifs. C’est surement en partie grâce à cela qu’on a pu terminer l’année sur de très belles dates en Suisse, avec Clinic, pour une Route du Rock Session avec Weekend pour clôturer sur une Flèche d’Or avec Blouse.
Pour Noël, nous avons souhaité offrir nos Winter Sessions. On voulait donner une nouvelle approche à nos morceaux et dévoiler une autre facette de Venera 4, plus intime. C’est quelque chose qui nous tenait particulièrement à cœur.
De 2013, on retiendra donc énormément de choses ! Beaucoup de rencontres: pour ne citer qu’eux les groupes avec qui nous avons pu partager la scène, l’équipe de l’Espace B, des Psychotic Reaction et vous deux bien évidemment! Zürich, la Suisse, la fondue locale et l’accueil helvète ; Le Bloody Mary et les Jolies Poupées.
En 2014, nous allons commencer par une période de composition. Nous avons pas mal de chansons à peaufiner pour les intégrer au set, mais aussi dans notre premier LP que l’on compte bien sortir cette année ! D’ici là, nous avons des projets avec RPUT ainsi qu’avec notre collectif Nothing et aussi pas mal de concerts en France et peut être à l’étranger en prévision. 


Pain Dimension
Je suis heureux, en moins d'un an nous ayons réussi à sortir de l'anonymat Seine et marnais. Nous allons sortir un disque chez vous et  avons un LP en préparation. Nous arrivons à jouer assez régulièrement donc on sent un certain intéressement pour mon groupe. 
Je trouve que labels Parisien en général se bougent vraiment bien le cul pour essayer de faire jouer les groupes, il y a une vraie scène et émergence de certains groupes ce qui est plutôt un succès et j'espère en faire parti. 
L'année 2013 fut un bon cru pour les albums et j'espère que la 2014 sera tenir d'aussi bonnes promesses ! Requiem Pour Un Twister et Howlin' Banana furent très présents cette année avec de très bonnes sorties comme le Kaviar Spécial, Travel Check, Volage pour Howlin' mais aussi Venera 4, et le 7" de Ranch Ghosts pour RPUT que j'aime particulièrement.


Travel Check
On retient:
Les nombreux concerts qu'on a pu faire un peu partout ( Psychotic Reaction, tournée avec les Go!zilla ).
Les catherings suisses.
Le lit de Grotototurbo Dragster.
L'enregistrement en août avec Lo Spider du 45 tours qui sortira le 20 janvier 2014. 
Le tournage du vidéoclip 66$ avec the Attic Video
Le garage est bien présent en ce moment, Il y a qu'à regarder les top 2013. On a l'impression que de plus en plus de gens écoute des disques de garage et vont au concerts organisé par les labels. Et pleins de bon artistes ouvre des portes donc c'est plutôt cool avec par exemple Dead Ghosts qui ont sorti un super LP à notre goût.
On espère que la dynamique va continuer et on songe à se renommer Travel Chneck ou Hipster Garageux Check.

Les Guillotines
Disques : La découverte tardive mais essentielle du 45t Teorema de Dorian Pimpernel (A). A part Indochine j'ai été bluffée par Jacco Gardner (M). Gilded pleasures des Growlers (S). Mystic/Blackfeet Braves (Y).
Concerts: Hot Chip et Tame Impala  (M). Les Dead Ghosts à l'espace B sans aucune hésitation (S). Jessica 93 a la Mécanique Ondulatoire (A). Pleins de bons concerts, quasiment tous ratés faute de tunes (Y).
Actu: J'ai rien lu de sorti en 2013(Y). La reformation des Olivensteins que j'espérais depuis près de 10 ans (S). Mariage pour tous(M) ! Le départ de Lou Reed (A).
Souvenirs du groupe: Notre concert au Briollay Pop Festival, 24h= 12h de bus, 8h de festivités et 4h de sommeil. Jamais vu un public aussi enthousiaste (S). La tournée avec les Marinellis et plus précisément les concerts de Rennes ( bonnes crêpes ) et Nantes (M). La session d'enregistrement chez Lionel, pour tout ses instruments, et sa sympathie (A). Les enregistrements, la tournée avec le Kid et les Marinellis (Y).


lundi 23 décembre 2013

The Stevens - a History of Hygiene (2013)

Dans notre précédent article (Dick Diver) nous évoquions la très belle année de Chapter Music. A History of Hygiene, premier album des Stevens confirme la très bonne santé d'une scène indie-pop australienne excitante et sacrément cool.

Quand la plupart des groupes se contentent d'une douzaine de chansons les Stevens en enquillent 24, mais rassurez vous, la plupart entre une et deux minutes. A History of Hygiene évoque tout autant les héros du coin (la scène voisine néo-zélandaise autour du label Flying Nun) qu'un certain son indie américain, soit une certaine idée du lo-fi et de la pop. On pense ainsi à Pavement, Guided By Voices ou Sex Clark Five qui rencontreraient The Clean, The Chills et The Bats. Les Stevens ont cette faculté d'ébaucher des chansons brillantes en quelques coups de crayon et laisser en l'état. La nature est profondément pop mais les guitares se font tour à tour jangly ou carrément abrasives sans perdre de vue les mélodies, gracieuses et intelligentes. Chaque morceau recèle du petit élément pour le rendre excitant et cool.

The Stevens signent un des meilleurs albums d'indie-pop de l'année. Un LP ancré dans une tradition 80s-90s mais avec sa personnalité propre et un vrai sens des mélodies. On espère le faire connaître tant il épouse la philosophie de ce blog à des milliers de kilomètres d'un certain "indie" qui tapine le like.





vendredi 8 mars 2013

The Barbaras - 2006-2008 (2012)

Goner réédite depuis quelques temps pas mal de disques de la galaxie Jay Reatard. Après l'album des Lost Sounds voici une compilation de morceaux (inédits pour la plupart) des Barbaras, un autre groupe de Memphis dans lequel apparait les deux gaziers qui accompagnait Jay sur scène ainsi que des futurs membres des Magic Kids. Ces morceaux ont même été sauvés sur le disque dur du musicien disparu trop tôt.

2006-2008 en tant que compilation n'a bien sûr pas le même flux qu'un album conçu comme tel, le son est parfois un peu trop saturé (par exemple sur annual botanical) on sent le coté démo  mais cet ensemble a tout de même de la gueule. 2006-2008 constitue une très belle surprise, un plaisir à coté duquel il serait dommage de passer en particulier si vous êtes fan du dernier album de Jay Reatard. 

Les Barbaras proposent une pop débraillée un peu punk un peu bubblegum. Les trois quarts des morceaux passent sous la barre des trois minutes , certains même moins de deux minutes, cette concision colle parfaitement à l'esprit du disque. On va à l'essentiel mais on n'oublie pas la fantaisie. Les arrangements font preuve d'une subtilité peu courante dans ce genre de disque même si évidemment il ne faut pas s'attendre à du Jacco Gardner ! La force de 2006-2008 est un songwritting de vraiment bonne tenue et même franchement tubesque à quelques occasions. Superball est une bombinette sucrée géniale, tout comme flow, deux morceaux qui collent aux dents des heures. 

2006-2008 est un disque spontané, bordélique, charmant et attachant. Les Barbaras auraient peut être mérités une reconnaissance de leur vivant mais cette compilation de démos fait honneur à leur musique, et constitue un génial témoignage à coté duquel il serait dommage de passer si on est un peu sensible à la pop énergique et bancale. 

Le site de Goner Records.



lundi 12 novembre 2012

Acid Baby Jesus - Hospitals (2011)


Slovenly est devenu maître de l'international garage, avec, si j'ai bien compris, des succursales situées un peu partout, des Etats-Unis à la Greece en passant par l'Italie, on est plus du tout surpris de les voir dégotés des garage band exotiques. Les grecques d'Acid Baby Jesus n'est pas non plus né de la dernière pluie acide, les Inch Allah en ont déjà d'ailleurs parlé pour leur cassette autoproduite, c'est là que j'ai découvert le groupe. Depuis, j'ai trouvé les disques, assez longtemps après leurs sorties d'ailleurs chez les copains Born Bad.

A défaut de parler de l'album parce que je suis une grosse feignasse et qu'en ce moment, je me fais une session de rattrapage des formats courts, voici le Hospitals EP sorti en avril 2011. Si j'émets quelques doutes sur le face B, très black lips de seconde division (malgré la bonne blague de l'écho au moment ou le chanteur dit « space », genre d'effet que je pourrais moi même utiliser), la double face A fait bien twister. Hospitals, son riff psychobilly, son rythme binaire et ses saillies fuzz fait son petit effet mais c'est surtout la A2 qui m'emballe. It's On Me transpire le vice et la sueur avec son riff d'ouverture pervers et ses complaintes quasi érotiques en font une chanson saisissante et licencieuse, le genre de trucs qui donnerait de l'eczéma à tout bon catholique.

Le groupe sort bientôt une collaboration avec Hellshovel sur le même label que vous pouvez écouter ici.

samedi 31 mars 2012

Halo Halo - Manananggal 7' (2011)

Halo Halo est un nouveau groupe anglais dont la première réalisation est sorti il y a quelque mois sur le label anglais Savoury Days (fondé par les Pheromoans je crois bien). Une réédition est prévue sur l'excellent label US M'lady's en avril.

Si la Face B m'a semblé ok et pas trop mal, mon vrai coup de cœur est définitivement le titre en A. Manananggal (1/2 que je l'écris mal!) est un titre marqué par le post-punk mais qui a vraiment quelque chose en plus que la plupart des groupes s'inspirant de cette époque en couv' du NME ces dernières années, peut être une question d’authenticité et tout simplement de talent. On rapprochera plus volontier ces Halo Halo des américaines de Grass Widow ou de l'excellent disque de Household , "items".
Cette chanson est une vrai réussite, les voix angéliques féminines s'accordent parfaitement à l'instrumentation dépouillée, le riff de guitare rachitique et anguleux se fond à merveille dans l'ensemble comme s'il était la pièce d'un puzzle plus grand où tous les éléments une fois réunis prenaient sens. Il y a aussi définitivement une couleur africaine dans ce titre, mais filtré comme une vielle photo devenue abstraite par les attaques répétées du soleil, c'est intrigant et dépaysant.

Les autres titres en écoute sur le soundcloud du groupe se révèlent également être très intéressants pour certains d'entre eux, et du coup on a très envie d'avoir d'autres disques à se mettre sous la dent.

ACHAT


Bandcamp

jeudi 29 mars 2012

Les Pharaons - EP (2012)

Derrière Les Pharaons se trouvent Eddy des excellents Fair Ohs que l'on aime beaucoup sur RPUT. Le projet de voir Eddy chanter d'avantage en français avait de quoi attiser ma curiosité et franchement je dois dire que le résultat est vraiment cool.

Pour situer on est dans un registre allant de Bardot à Françoise Hardy, en passant par pourquoi pas Big Star dans les morceaux acoustiques ou le folk-rock des Byrds... La production est assez crados et lo-fi et finalement je trouve cela presque dommage car les mélodies semblent comme cachées par cet excès de saturation que l'on dirait propre à un vieux disque 45 tours usé jusqu'à la corde.
Je suis bien sûr fan des disques bricolés avec trois bouts de ficelles mais je crois vraiment que ces chansons auraient méritées un traitement un peu moins radical pour laisser leur beauté parler d'elle même dans le dénuement et sans artifices.

Dans tous les cas ce nouveau projet d'un membre des Fair Ohs me plait beaucoup et j'ai du mal à lui trouver un équivalent en France... Dès 4 titres ma préférence va aux chansons plus qu'à l'instrumental "Gourmette" (qui est plutôt cool avec un effet de phaser qui me rappelle Real Estate) je suis en particulier fan d'Amandine et Kosma qui sont de très belles chansons. Une cassette qui mérite quelques menues finances pour voir se concrétiser d'autres projets sous cette nouvelle appellation fort prometteuse.

ACHAT

mardi 27 mars 2012

Johnny Ill Band - ask all the doctors (2012)

Oh peut être bien que voilà le premier album de 2012 évoqué sur RPUT! Peut importe... on s'en fout, dans tous les cas c'est un de mes gros coups de cœur de ce début d'année par ailleurs plutôt calme (mais là ça s'emballe pas mal avec quelques trucs dont je vous parlerais dans quelques temps si j'arrive à un peu augmenter le rythme de nos parutions héhé).

Johnny Ill Band c'est un groupe actuel de Detroit qui a déjà eu l'honneur d'un article sur ce blog à propos de leur excellent 45 tours sur X records il y a quelques mois. Bonne nouvelle, le groupe a gardé le même esprit à travers cet LP (chez Urinal Cake - meilleur nom de label de la terre), très bonne nouvelle: c'est peut être encore mieux!
Comme la dernière fois je manque carrément de mots pour décrire la musique, mon frère me disait que ça lui faisait penser à Pavement, je vois pourquoi mais ça ne m'avait pas sauté aux oreilles, peut être que vous serez un peu plus doué que moi au petit jeu des références...
Dans tous les cas je sais que j'apprécie vraiment énormément ce nouvel album, à la fois rêche et pop, dans une formule très minimal (ce synthé / orgue omniprésent) mais avec toujours des petites subtilités glissées ici et là (comme un phaser, un pont bien vue etc.). Les textes ont l'air vraiment cool aussi de ce que j'arrive à comprendre de l'anglais héhé, malgré tout on peut apprécier la musique sans!

Bref voilà un disque que je suis un peu perdu à vous décrire très précisément mais qui me plait beaucoup beaucoup, et du coup écoutez le morceau posté et si ça vous branche jetez vous sur ce disque super bien qui ne finira pas dans le top 100 de Pitchfork à la fin de l'année.

ACHAT



Johnny Ill Band - I Live In A Garage

vendredi 17 février 2012

Something Men - Birdy Roof 7' (2011)

Something Men est une formation anglaise que j'ai découverte par l'intermédiaire du blog Styrofoam Drone.
Birdy Roof est la première référence du label EZPZ (ainsi que pour le groupe), une seconde devrait suivre bientôt.

La Face A est un mid-tempo aux accents country, elle rappelle les Strange Boys du premier album, le son est twangy comme il faut, et la voix semble nous narguer. En retournant le 45 les Something Men balance un "Mud Brown Mistress" de très haute tenue, le morceau accélère le tempo par rapport à la A, il s'inspire de Gloria mais pour mieux le tordre et le dérégler, le solo de guitare est superbe, presque bruitiste. Je crois que j'ai une petite préférence pour la B mais la A est excellente aussi.

Something Men signe un premier 45 tours très convaincant, on va suivre ces anglais de très près, je suis content de pouvoir vous chroniquez ces temps-ci de nombreux premiers 45 tours tous très prometteurs (Living Eyes, Cobwebbs, Ponctuation etc.).

Achat:
EZPZ (label) / Hands & Arms (mail-order) / boutiques

vendredi 23 décembre 2011

Dan Melchior - Dogbite Meltdown #01 (2011)

Le label SDZ continue de sortir d'excellents disques après les Bellas l'année dernière et le tir groupé Mantles / Limiñanas il y a quelques mois.
Je ne sais pas grand chose de Dan Melchior, à vrai dire j'ai déjà vu pas mal de fois son nom mais je ne m'y suis jamais vraiment intéressé pour le moment, il semblerait que ce soit un tord à l'écoute de cet excellent 45 tours, et en particulier sa face B "dogbite meltdown #01" dont l'ambiance évoque clairement les errances folk-psychédéliques d'un Syd Barrett voir pourquoi pas Kevin Ayers aussi, un morceau mystérieux et prenant. Un très joli 45 que je vous recommande chaudement en tout cas, notamment si vous aimez des choses comme Woods, White Fence ou Castlemania des Oh Sees.

achat: SDZ

Dan Melchior - Dogbite Meltdown #1 by sdzrecords

mercredi 9 novembre 2011

Fungi Girls - Some Easy Magic (2011)

Hozac a fait encore une fois une belle année, et a trouvé moyen de nous surprendre, par exemple avec l'excellent album des Peoples Temple ou encore ce second LP des Fungi Girls, groupe qui m'était jusqu'ici inconnu. Sans surprises ces Fungi Girls (qui contrairement à ce que leur nom indique ne sont pas un groupe de filles) sont américains, ils viennent de Cleburne dans le Texas, une ville dont je n'avais jamais entendu parlé je dois dire.

Some Easy Magic est donc une de mes belles surprises de cette fin d'année, pourtant à première vue le disque a l'air de rien et s'engouffre dans un terrain miné: un garage rock minimaliste aux touches rock n roll. La formule pourrait avoir de quoi lasser entre les mains de certains groupes, les Fungi Girls évitent cependant ce désagréable goût de déjà vu et ce malgré une production minimaliste et pas loin de lo-fi (reverb de rigueur bien entendu). Je ne sais pas dans quelle aspect de leur musique tient le miracle, mais l'album fonctionne, il est cohérent sans être gonflant et dégage un truc indéniable.

Si je n'arrive pas à définir ce qui me plait exactement dans Some Easy Magic mais en tout cas ça le fait, et si les mots ne me permettent pas de mettre le doigt dessus, le disque parle pour lui. Peut être est ce une question de sensibilité? Aucune idée en tout cas j'aime beaucoup ce disque et il m'interpelle.

achats:
Hozac /


Fungi Girls - Lucie

lundi 7 novembre 2011

Black Lips - Arabia Mountain (2011)

Les Black Lips n'ont jamais eu de sujets ici, c'est bien dommage, mais me concernant je dois reconnaître que j'étais un peu passé à coté, et vraiment à tord, car même en écoutant les précédents disques rétrospectivement ça aurait du me mettre la puce à l'oreille: ce groupe déboite et est à part dans le paysage du garage-rock. Voici venu le temps de leur nouvelle livraison après 200 Million Thousand en 2009. Arabia Mountain est leur 6ème album studio si j'ai bien compté.

Pour une fois les Black Lips ont décidé de faire appel à quelqu'un d'extérieur pour les produire, ils ont choisi le dénommé Mark Ronson , un gars qui a travaillé et gagné ses gallons en bossant avec Amy Winehouse notamment. Le mec est connu pour un son mi-vintage mi-moderne, entre rythmiques hip hop et apparats de la soul 60s Motown ou Stax, je dois dire que ce choix me laissait dubitatif et craindre le pire plutôt que le meilleur. J'ai été assez mauvaise langue, Mark Ronson a eu le bon goût de se contenter d'encadrer le groupe et de leur apporter quelques idées au final tout à fait pertinentes (tel que l'usage du sax ou de la scie électrique bienvenu). Sur le plan sonore Arabia Mountain s'inscrit donc dans la continuité de la discographie du groupe au moins de Good Bad Not Evil.

Pas moins de 16 titres vous attendent sur Arabia Mountain et son lot de petits tubes en puissance: family tree, new direction ou modern art. Tout au long de l'album ils arrivent à combiner la hargne du garage avec des évidentes fulgurance pop sans jamais donner l'impression de trahir l'esprit de leur musique, c'est très très fort. Ainsi par exemple sur family tree, le saxophone amène cette mélodie mémorable qui rend le morceau si irrésistible. La grande force des Black Lips réside là dedans, rendre excitants les choses, savoir faire de vrais bonnes chansons sans renier ce que l'on est ou sa nature, ne pas céder à la facilité ou faire de concession sur le son jusqu'à le rendre stérile. Ils ont aussi ce don pour varier les plaisir tout en gardant une cohérence sur l'ensemble, et on appréciera les petits détours vers les terres des Byrds (l'excellent "spidey's curse") ou la musique "roots" américaine (le superbe "bicentenial man" en héritier de Paul Revere?). 16 morceaux, c'est à mon goût un peu trop, mais je peux difficilement accuser les Black Lips d'avoir jouer la carte remplissage tant l'ensemble des titres me parait justifiés y compris le dernier que je n'aime pas des masses. Ceci dit 16 ça fait un joli morceau à digérer et pas sûr que cela leur rende service pour accéder à un plus large public, ce qui est vraiment dommage.

Arabia Mountain n'est peut être pas le disque définitif des Black Lips mais il constitue une bonne surprise, et même un des très bons albums sorti cette année, un de mes meilleurs que j'ai eu l'occasion d'écouter en matière de garage. Par contre je ne suis pas fan de la pochette mais cette petite touche de mauvais goût est bienvenu et évite que l'on se prenne trop au sérieux ce qui serait la pire chose à faire en écoutant ce disque.

achat: amazon (fr)


Black Lips - Bicentennial Man

PS: si vous aimez le garage, faites un petit tour du coté des émissions Rock à la Casbah consacrées aux Oh Sees et à Ty Segall

mercredi 26 octobre 2011

Bad Sports - Kings of the Weekend (2011)

Il y a deux ans sortait le premier Bad Sports, on l'a découvert un peu plus tard et chroniqué ici même. Ils reviennent ces jours-ci sur Dirtnap (White Wires, Tranzmitors, Goodnight Loving) avec un second LP intitulé Kings of the Weekend.

Ceux qui connaissent le premier ne seront pas surpris, ce nouvel album est dans la droite lignée du prédécesseur: pop punk à fond la caisse sans se poser de question! En gros on prend un soupçon de mélodies pop, une production à l'os sans superflu, des rythmiques bien nerveuses et on secoue le tout avec une touche de hargne. Bref les mecs n'ont pas inventé le feu, mais c'est pas pour autant que l'on s'ennuie, car ce genre de disque fait toujours son petit effet surtout quand les chansons suivent (ce qui est le cas ici surtout quand les Bad Sports varient les plaisirs!). On ne doute pas que ça plaira aux fans des Ramones et de tout ce qui touche à la power pop et au pop punk.

achat: amazon (fr) / dirtnap


Bad Sports - June Sixteenth

mercredi 28 septembre 2011

Les Guillotines - 45 tours (2011)

En Mars dernier j'assistais (en partie) à l'enregistrement et au mixage de 4 titres des Guillotines dans les studios de La Féline à Pantin. Je suis depuis pas mal de temps (un an et demis) le groupe. J'avais des années l'envie de sortir un disque vinyle, comme tout le monde j'imagine, et cette occasion était idéale. On a choisi ensemble deux titres de la session sur les 4, un au tempo medium et un morceau plus rapide et en juillet 2011 j'ai fait masteriser ces morceaux. Fin août j'ai reçu les disques, et la semaine dernière j'ai commencé à les placer dans des magasins (Pop Culture, Born Bad et d'autres à venir). J'espère évidemment que je rentrerais dans mes frais, je commence ces jours-ci à en parler, on verra ce que ça donnera!

L'Aube en face A est donc le titre au tempo moyen, Yves assure la voix principale ainsi que les soli. En B l'Absinthe est un titre plus nerveux sur lequel Alex chante, les textes sont aussi plus direct. Moi qui suis d'habitude très bavard sur les comparaisons avec d'autres groupes je sèche un peu pour une fois, j'aurais tendance à penser aux Coronados, à cause de la filiation "garage en français", mais on m'a parlé de Crystal Stilts ou Gamine, enfin je vous laisse apprécier la chose et vous faire votre propre idée, j'espère en tout cas que ça vous plaira.

Les Guillotines - l'absinthe (CRM001B) by Croque Macadam

achat: Bandcamp / Hands & Arms
boutique: Born Bad, Pop Culture, The Rev
site internet label

mercredi 7 septembre 2011

Thee Oh Sees - Castlemania (2011)

Dans la prolifique scène de Frisco je demande les Oh Sees, on avait pas encore évoqué ce groupe, plutôt étonnant quand on connait leur rythme de sorties effréné : deux albums cette année. Le premier Castlemania est sorti il y a quelque mois, à peu près au même moment qu'une compilation de singles et un peu avant leur projet flexi discs... Le suivant est déjà prévu pour octobre! Bref ils arrêtent pas et trouvent en plus le moyen de tourner un peu partout, pour un peu on aurait presque du mal à les suivre... Ils suivent ceci dit la logique de leurs potes comme les Fresh & Onlys.

J'ai tendance à abuser de cette formule, mais on se pose toujours la qualité de la qualité quand il y a une telle quantité, et dans l'ensemble les Oh Sees lèvent assez bien les doutes que nous pourrions avoir face à un groupe qui sort autant de musique. Castlemania est un très beau cru, il demande du temps à être approché, c'est un disque assez rêche et sa longueur (16 titres: trois faces de vinyles, sur la dernière il y a un dessin!) est un obstacle pour bien l'appréhender. Une fois que l'on est dedans par contre on y découvre un groupe capables de fulgurances. Il faut être capables de faire le tri entre certaines demi-idées et vrais réalisations mais il y a de la matière, de la vie, de la folie, or la musique actuelle en manque parfois et ces mecs (et il y a une nana) n'en font qu'à leur tête. Ils arrivent à rendre un truc d'obédience 60s (on pense au garage rock, aussi à Syd Barrett, l'acild folk barré, le psychédélisme déviant...) sacrément excitent et contemporain. Ils sont forts, intelligents et ont décidé de ne pas jouer les règles "normales" des groupes comme celle qui consiste à attendre deux ans entre les albums...avec eux c'est un flux continu de musique souvent réussie. Évidemment il y a toujours ce coté bancal et à l'arrache mais dans une période qui valorise à ce point là un son uniforme et surpuissant sans un pet de travers, c'est réjouissant et tellement frais. J'ai oublié de vous dire que la dernière face était constituée de reprises plutôt réussie en particulièrement une vachement bien des Creation.

Alors oui il y a trop de morceaux pas assez aboutis pour faire de Castlemania un sérieux classique mais voici tout de même un disque qui donne envi de croire que l'on vit définitivement quelque chose en matière de musique ces temps-ci , c'est frondeur , courageux, en roue libre et sans filet, on retrouve un peu du danger qui faisait le sel du rock n roll des origines.

IN THE RED

Thee Oh Sees - aa warm breeze

jeudi 18 août 2011

Woods - sun & shade (2011)

Woods, comme quelques autres (en vrac Ty Segall ou les Fresh & Onlys) ont décidé de sortir un album par an, pour le meilleur ... et le meilleur. Leur précédente livraison remonte donc à l'année dernière, l'album m'avait pas mal plu mais je dois dire que le chant parfois m'empêchait de totalement rentrer dedans mais j'étais quand même très intrigué. Sun & Shade arrive à point nommé pour confirmer mes espérances.

Entre Kraut et Folk Rock Psychédélique les Woods ont décidé de ne pas choisir sur Sun & Shade, ou disons qu'ils font l'un après l'autre les deux. Il y a deux titres d'obédience kraut ("sol y sombra" et "out of the eye") dont les lignes de basse semblent échapper d'un disque de Can (et en particulier le titre "mother sky" également source d'inspiration des Horrors), ils sont bien fichus et structurent intelligemment le disque. La partie folk-rock psyché est un pure régal, on pense bien sûr aux Byrds ("any other day", "pushing onlys") mais aussi à Donovan ou Nick Drake sur le dépouillé "wouldn't wast", un titre absolument superbe dont le dénuement permet de re-découvrir la voix sensible et juste de Jeremy Earl. C'est un des points forts de ce disque: le chant, il me plait beaucoup plus, il ne semble pas forcé et accompagne très bien ces petites pièces de folk psychédélique. Les guitares sont également excellentes, inspirées sans jamais trop en faire par exemple sur l'excellent "white out". La production est à l'économie mais se permet quand même des fantaisies, elle n'est absolument pas un obstacle pour apprécier ce très beau disque, une de mes sorties préférées en 2011.

Woods - who do i think i am


WOODSIST / Amazon (fr)

mardi 21 juin 2011

Twerps - she didn't know (2011)

Les amateurs de musique le savent: le 21 juin est probablement la seule journée de l'année où on ne pas sortir pour écouter de la musique, à moins d'être masochiste et aimer entendre des reprises de Téléphone, Police ou Muse... Moi je vous recommande de rester à la maison, de prendre un pot de glace et mater un dvd, autre possibilité: explorer les archives de RPUT ou ce nouveau sujet sur Twerps. Encore une découverte faite chez le disquaire: le single tournait sur la platine, et hop je l'ai pris! Twerps est un groupe australien, ils ont déjà sorti deux ou trois singles, et si vous voulez tout un tas d'infos sur eux, vous pouvez envisager d'aller jeter un coup d’œil à cette interview qui me semble très bien fichue. Des trois titres "she didn't know" est ma favorite. Je trouve la guitare pas très éloignée de Gloria mais j'aime bien ce qu'en fait le groupe, c'est contemporain, dans un style pas trop éloigné des groupes lo-fi US (par exemple les Mantles). J'ai un autre single du groupe beaucoup plus indie-pop, très chouette aussi, j'en parlerai peut être aussi un de ces 4. En attendant on peut profiter de cet excellent "she didn't know".

Twerps - she didn't know


Group Tightener /

lundi 16 mai 2011

The Hex Dispensers - one less ghost (2010)

Les Hex Dispensers sont une formation d'Austin Texas, qui existe maintenant depuis 5 ans, ils ont fait deux albums, leur dernier en date il y a deux ans, sorti par Douchemaster (White Wires, Bad Sports, Half Rats, Crusaders of Love...) & Alien Snatch (Love Boat, Wheels on Fire, Vermillion Sands...). Ce 45 tours est sorti en 2010 et je l'ai découvert en écoutant un peu au pif les sorties de Trouble In Mind sur leur site. La face A est un titre lent, un peu bluesy et rugueux mais en gardant une touche pop, il est vraiment très réussi. J'aime un peu moins la B qui est moins originale, mais elle est plus nerveuse et plutôt pas mal.

The Hex Dispensers - one less ghost


TROUBLE IN MIND


mercredi 11 mai 2011

Terry Malts - distracted (2011)

J'ai la chance de ne pas travailler le vendredi, cette journée est donc souvent dévolue à un de mes grands vices dans la vie: faire les disquaires. Avec Adrien on en a fait 6 cette fois là: gibert, silly melody, rough trade, pop culture, born bad & le silence de la rue, autant dire une demi journée bien remplie et épuisante! Le vendredi, est certes le jour du poisson dans la plupart des cantines de France - un lointain écho de religion chrétienne - mais aussi celui des arrivages de nouveautés dans certaines boutiques et en particulier Pop Culture, une autre forme de religion en quelque sorte, celle de la musique pop!

Dans le lot se trouvait un single des Terry Malts chez Slumberland. Ce groupe est inconnu de mes services et apparemment ils sont de San Francisco, une destination que l'on retrouve décidément beaucoup ici (Wrong Words, Fresh & Onlys, bientôt Sunny and the Sunsets). Je n'avais pas non plus repéré le single dans les sorties slumberland, mais bon je suis curieux de nature, et ce label est un gage de qualité. Donc Fred balance le 45 sur la platine, la face A ne m'emballe pas plus que ça, mais on écoute quand même la face B et je dois dire que c'est bien plus ma came, les deux morceaux sont très bons. "Distracted" est un titre à la production assez lo-fi avec une guitare fuzz bien crados, mais l'esprit est très indie pop (voir powerpop) avec des harmonies vocales qui me rappellerait presque les Beach Boys, c'est un morceau charmant. Du coup je suis curieux de savoir ce que nous réserve ces Terry Malts dont j'ignorais l'existence il y a encore une semaine.

Terry Malts - Distracted by Slumberland Records

achat: Slumberland / Pop Culture / Hands & Arms