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vendredi 8 juin 2012

Aggi Doom - Bring me the Head 7' (2012)


Soft Power , label que nous apprécions particulièrement dans ces pages (Hollows) revient avec un excellent 45 tours d'un nouveau groupe écossais de Glasgow: Aggi Doom.

On navigue dans un registre post-punk qui évoque d'autres formations féminines comme Grass Widow ou Household. La face A "bring me the head" est assez nerveuse et sèche tandis que la B (l'excellente "cakewalk") se fait plus pop et rêveuse. Le groupe peut également faire penser à une autre formation anglaise actuelle: Halo Halo.

Aggi Doom signe un premier 45 tours vraiment cool, on attend la suite avec impatience! Quand à Soft Power, on attend impatiemment la cassette de nos chouchous de Beat Mark prévu chez eux. 

achat: Big Cartel

samedi 24 décembre 2011

Golden Grrrls - new pops (2011)

Second 45 tours pour les Golden Grrrls d’Écosse. Leur premier 7 pouces nous avait beaucoup plu, on est donc content de les revoir avec un nouveau disque sous le coude sur le même label (Night School Records).

Le disque est pas mal dans l'ensemble, mais je le trouve quand même un peu en dessous de la précédente livraison du groupe. Il y a quelque chose qui me gène avec la B, probablement la voix, mais la A fait bien le boulot dans le genre lo-fi avec guitares saturées et voix filles-garçons qui se répondent! C'est pas le disque de l'année, mais c'est pas mal, peut être que j'en attendais plus après le premier 45 qui était super. En revanche l'artwork est vraiment superbe, la sérigraphie deux couleurs rend très bien entre les mains, du joli boulot.

achat: Night School

Golden Grrrls - New Pops by NightSchool

lundi 19 septembre 2011

2 nouveaux 45 tours chez Slumberland: Veronica Falls & Big Troubles

Slumberland, un de nos labels fétiches sort en même temps deux singles de groupes dont les albums devraient arrivé avant la fin de l'année: Veronica Falls et Big Troubles. Le label US n'arrête pas de sortir de bons disques, et même si le le Pains of Being Pure at Heart m'a pas spécialement emballé 2011 est déjà une excellente année avec de très belles sorties comme les albums de Girls Names ou Crystal Stilts.

Veronica Falls on les adore, on vous les a mentionnés pas mal de fois (ici ou ici), et Etienne a également eu l'occasion de les interviewer pour Sound of Violence l'année dernière. Le groupe est installé à Londres, composé de deux filles et deux garçons dont certains ont joué pour Royal We ou encore Sexy Kids (un seul single, mais il est très bien). La formation a déjà joué plusieurs fois à Paris, la dernière il y a quelques jours à peine en première partie de The Drums au Nouveau Casino. Le groupe est pour le moment peu connu dans nos contrées malgré des sorties sur un label prestigieux (Captured Tracks) et donc cette signature chez le meilleur label d'indie-pop actuel: Slumberland. Je n'y avais pas pensé avant d'avoir beaucoup écouté leur album, mais je rapprocherai bien le son de Veronica Falls de celui de Girls Names et pourquoi pas aussi Crystal Stilts, les deux groupes sont mentionnés d'ailleurs dans l'interview et avec le recul je saisis pourquoi. Ces trois groupes sont différents mais ont une approche commune, ils font une musique résolument pop mais avec sa part d'ombre, le son fait autant appel à l'indie pop 80s (C86, pop noisy Shoegaze...) qu'au garage rock 60s (voir le surf pour les guitares twangy) tout en restant très contemporain. J'attends beaucoup de ce premier album de Veronica Falls et je pense qu'il sera super, ce nouveau single "bad feeling" est en tout cas très prometteur, et au moins aussi réussi que leur second beachy head.

Veronica Falls - Bad Feeling by Slumberland Records

achat:
Hands & Arms / Slumberland


Je ne sais pas grand chose à propos des américains de Big Troubles, Etienne pourrait vous en dire plus, car quand il a vu que j'avais acheté le single il les connaissait, enfin peu importe ... En tout cas ces américains qui ont semble-t-il autoproduit leur précédent disque ont eu l'excellente idée d'aller voir Mitch Easter pour leur produire leur album, ce mec est presque un dieu pour moi, enfin j'exagère, mais je suis très fan de son style de production, un des plus remarquables de l'indie (power / jangle / southern ...) pop des 80s et un peu plus (il a aussi bossé avec Pavement). Son CV derrière les manettes est impressionnant (REM, Someloves, Velvet Crush, Windbreakers...) mais Mitch Easter est aussi une figure musicale avec son excellent groupe Let's Active, enfin je m'égare un peu, d'autant plus que je compte parler de tout cela en détail dans un article que je prépare dans la série "histoire de la powerpop" que j'essaie de faire aboutir. En tout cas ce "sad girls" est une excellente introduction au groupe, les guitares sont comme j'aime et la chanson est excellente, encore un album que j'ai donc l'intention de me procurer à sa sortie chez mon disquaire.

Big Troubles - Sad Girls by Slumberland Records

achat:
Slumberland

mercredi 8 juin 2011

Jasmine Minks - cut me deep (1988)

Jeudi dernier avait lieu la première française du documentaire sur Creation Records au festival "filmer la musique" à la gaité lyrique. Je n'ai pas encore vu le film en question, je me suis contenté d'aller ce soir là voir un Ty Segall loin d'être aussi brillant qu'au point FMR, la faute peut être à des soucis techniques. Enfin revenons à nos moutons: 1984, les Jasmine Minks signent la 4ème sortie du label d'Alan McGee nommé en référence à un groupe mod 60s: Creation, oui, ce même label que l'on encense aujourd'hui par un documentaire projeté dans une salle culturelle étatique et subventionnée. A l'époque, c'était pas le même délire je suppose, le label en était à ces débuts, amateurisme, bricolage: sur les premiers disques Alan mettait les vinyles dans les pochettes lui même.

Les écossais étaient dans l'aventure à ses tous débuts mais n'eurent pas la chance de faire une carrière aussi glorieuse que la structure qui les accueillait, pourtant les types étaient doués, c'est en tout cas ma conclusion à l'écoute de cette compilation bancale (et à la limite de l'opération commerciale non?) sorti en 1991 et comprenant des titres divers et variés enregistrés entre 1984 et 1988. On y trouve un bon quota de leur premier mini-lp, quelques morceaux des lps suivants, et des titres de singles (notamment les faces A des deux premiers si j'ai bien regardé). Pas nécessairement l'idéal pour découvrir un groupe mais bon on fera avec.

Cut Me Deep, sorti en 1988 est peut être le morceau le plus tubesque du disque, une tuerie indie pop dont les arpèges de guitare tirent irrémédiablement vers les Byrds sans que jamais cela ne soit qu'un pastiche ou un hommage trop scolaire, on est dans l'appropriation. Initialement sorti en 1987 sur un ep en version live, il était également prévu d'en faire un single dans les règles de l'art mais les Jasmine Minks n'ont semble-t-il pas réussi à venir à bout de l'enregistrement de la nouvelle version. Pour la postérité on se contentera donc de la version studio de l'album, celle ici présentée également, elle est déjà sacrément bonne en l'état...

Somers Town est un morceau de 1984 sorti sur le premier 12 inches du groupe, un mini album dont Alan McGee a semble-t-il modifié le tracklisting (viré "cold heart" et remplacé par des titres du second single si j'ai bien suivi) au détriment de la cohérence. Reste que ce morceau est absolument génial, il est teigneux, on ressent une certaine influence punk et post-punk, tout en gardant une petite touche 60s délicieuse mais jamais invasive. L'ensemble sonne de façon tout à fait unique, et c'est vachement bien.

Tout cela pour vous dire que j'espère bien vous reparler de cette formation prochainement, avec peut être plus de détails, en tout cas ce Soul Train malgré son incohérence m'a introduit à un très bon groupe qui aurait certainement mérité mieux... Par ailleurs j'espère que Pol Dodu passera dans les parages (en fait j'en doute pas trop) et amènera quelques précisions ou corrections, car je sais qu'il est très fan des Jasmine Minks!

Jasmine Minks - Somers Town (1984)


Jasmine Minks - cut me deep (1988)

mardi 26 avril 2011

Close Lobsters - loopholes (1988)

J'ai une grosse pile de 33 tours à coté de la platine vinyle, certains y font un séjour très court et d'autres s'incrustent durablement, je ne les écoute pas tous les jours certes mais j'y reviens très régulièrement, une fois par semaine, peut être plus, peut être moins, mais souvent, suffisamment pour que les disques soient à porté de main. Parmi ces vinyles se trouve l'ep des Close Lobsters dont j'ai envi de vous parler aujourd'hui. Il est sorti en 1988, et je l'ai trouvé il y a quelque mois dans la très bonne boutique Le Rideau de Fer, pas très loin de Belleville.

6 titres, aucun de mauvais ou superflu, et quelques véritables fulgurances, parmi celle-ci je crois que j'ai un faible pour le titre "loopholes". C'est une chanson pop vibrante, par un groupe plutôt oublié sauf de ceux qui ont vécu les beaux jours de cette époque en direct, elle est mélodique, les guitares sont jangly mais surtout pleine de vie, le son est marquée par les 80s sans souffrir trop de ces excès, enfin le mieux c'est d'écouter car je suis pas certain de savoir rendre justice comme il faut à ce morceau qui me donne envi de danser comme un idiot (heureux). Bref je continue mon exploration des 80s et pour le moment je suis loin d'avoir envi de m'arrêter, on en reparle très vite, peut être avec les Jasmine Minks ou les Bodines, je les écoute pas mal en ce moment aussi en tout cas.

Close Lobsters - loopholes

lundi 21 mars 2011

The Golden Grrrls - beaches (2011)

Golden Grrrls sont une nouvelle formation intéressante qui nous vient d'Ecosse (Glasgow précisément). Leur discographie comportement pour le moment une split cassette sur le label Suplex d'un des membres de Fair Ohs, et donc ce 45 tours (pochette sérigraphiée bien chouette) sur Night School, un nouveau label (deux sorties). Beaches la face A rappelle quelques camarades britanniques, en particulier les sus-mentionnés Fair Ohs pour cet équilibre sur le fil entre mélodies ensoleillées tropicalistes et une certaine approche punk bruitiste (mais pas trop quand même ). Les Golden Grrls y ajoutent un soupçon de pop notamment par les jolies harmonies de filles. La Face B est carrément plus twee / noisy pop, elle me rappelle des choses comme Summer Cats, en particulier leur dernier single sur Slumberland, vous pouvez également écouter ce morceau sur leur soundcloud. Voici un premier 45 tours tout à fait charmant que vous pouvez vous procurez sur le site du label, les deux faces sont vraiment cool.

Beaches by Golden Grrrls
ACHAT: NIGHT SCHOOL RECORDINGS / HANDS & ARMS

PS: j'ai découvert ce groupe par l'intermédiaire de ce post, merci donc.

mardi 1 mars 2011

Jonny - i'll make her my best friend (2011)

Jonny? Bon vous vous doutez qu'il ne s'agit pas de notre gloire nationale, en fait ce Jonny là n'est même pas français mais nous vient de l'autre coté du channel, c'est en effet un side-project monté par Norman Blake (Teenage Fanclub, Écosse) et Euro Childs (Gorky's Zigotic Mynci, Pays de Galles) Je vous avouerai que je connais Gorky's Zigotic Mynci que de nom, et apparemment je ferai bien de m'y pencher d'après ce qu'on en m'en a dit jeudi soir, mais par contre je crois que vous connaissez déjà ce que je pense de Teenage Fanclub. Sans être un connaisseur absolu de leur longue discographie (pas encore pas encore), je suis super fan (un peu comme tout le monde j'imagine) de leur classique bandwagonesque et j'ai pas mal apprécié leur dernier effort shadows sorti l'année dernière. Bref du coup je suis bien content de retrouver un duo avec un des mecs de TFC derrière, et le disque est à la hauteur de ce que j'en espérais.

Ceux qui attendent un disque du calibre de Bandwagonesque ou Songs from Northern Britain seront peut être déçus, mais les autres y trouveront leur compte, je l'espère en tout cas car c'est un disque frais, léger et super chouette. Jonny ne fait pas dans l'épate gratuite, Euro et Norman se contentent de faire ce qu'ils savent faire: de la bonne pop. C'est à la fois peu et beaucoup, peu parce que ces deux mecs sont probablement parmi les plus grands talents de ces deux dernières décennies, beaucoup car finalement faire des bonnes chansons pop c'est pas donné à tout le monde malgré l'apparente simplicité de la tâche. Jonny a pris le parti d'un classicisme 60s assumé mais pas revivaliste pour autant. En lisant les chroniques ici et là, j'ai eu l'impression que revenaient souvent les Byrds, Beatles, Beach Boys, c'est pas faux, mais on est loin du pastiche, ça sonne bien plus comme Teenage Fanclub en fait, plutôt bon signe a priori.

Ce premier album a des allures de récréation, mais comme les types derrières ne sont pas des manchots, on peut aussi en profiter. Ce disque est humble et c'est probablement son plus gros défaut, mais une fois que l'on dépasse cette modestie et que l'on entre dans les chansons on se rend compte que parmi les 13 titres, il y en a peu de franchement raté (j'ai même apprécié l'épopée kraut-pop "cave dance" pas si loin que ça de Stereolab) et surtout un bon paquet de très réussies. Histoire d'en mentionner quelques unes: le super single "candyfloss", le countrysant "i'll make her my best friend" , l'amusante "bread" (qui me rappelle un morceau des Stories à cause du clavecin) ou encore la très jolie "circling the sun". Jonny à défaut de révolutionner l'année risque bien de la rendre plus agréable.

Jonny - i'll make her my best friend


33 TOURS sur amazon.fr / TURNSTILE

mercredi 17 novembre 2010

Aztec Camera - just like gold (1981)

En février de cette année j'évoquais Oblivious des Aztec Camera. Vendredi dernier à la recherche d'un cadeau pour une amie j'en ai profité pour regarder le bac 45 tours d'une enseigne de St Michel par acquis de conscience. Bien m'en a pris, dans le lot deux 45 tours Postcard: "just like gold" des Aztec, et "poor old soul" d' Orange Juice, pour la modique somme de 1€ pièce, dans un état de conservation convenable. Je précise car j'avais déjà un disque sur ce label mais voilé et dont la lecture est forcément frustrante, pas de problèmes de ce genre cette fois. Autant dire que cette petite découverte a suffit à mon bonheur pour la journée, car les singles Postcard sont loin d'être aisés à débusquer de nos jours, c'est bien dommage d'ailleurs, tant ce label écossais a joué un rôle essentiel dans l'émergence de la scène indie.

On ne peut pas dire que Postcard Records ait été des plus productifs, une 15aine de références si je ne m'abuse, et ce, en deux ans et des poussières d'activité, bref un vrai petit label indé. Mais au delà du nombre de sorties, et des artistes (Orange Juice, Aztec Camera, Go-Betweens, Josef K...) ce que je retiens se trouve dans la philosophie et l'état d'esprit. Nous sommes en 1981, le DIY est encore très récent et doucement les musiciens, passionnés, activistes s'en emparent et forment des groupes, des fanzines et des labels... Rough Trade joue un rôle de hub pour cette nouvelle scène. La localisation des labels s'en trouve profondément affecté, le rôle de distributeur permet à des types de Manchester (Factory) ou Liverpool de trouver un écho au delà de leur région, impensable quelques années plus tôt. Postcard est à l'avant poste de cette petite révolution, et l'affiche fièrement sur ses 45 tours: "the sound of young Scotland". On a plus honte de ne pas venir de Londres, au contraire on est fier, et on fait notre truc. Le son Postcard ne ressemble qu'à lui même, certes il est de son époque, à mi chemin entre indie pop naissante et post-punk établi, mais il y ajoute des ingrédients maisons, notamment des guitares claires presque jazzy chez Orange Juice ou nos Aztec Camera.

Just Like Gold est le premier single de ce groupe, il est touchant de par son amateurisme. La voix est un peu maniérée, la basse très post-punk avec ce son médium n'hésitant pas à sortir de son rôle de soutient rythmique pure . En filigrane, l'indie pop des 80s s'y dessine, celle documentée par la compilation C86 en particulier. C'est un peu maladroit, mais très élégant et raffiné. De ce morceau émane une sorte de beauté fragile sur le fil, comme si Aztec Camera assumait d'être sensible quitte à être considéré comme des mauviettes par des mécréants. Laissons les dans leur bêtise et saisissons nous de l'instant.

Just Like Gold is the first Aztec Camera single. It was released on the seminal label Postcard Records in 1981. It's a great tune, and in a way it's a good link between the post punk / new wave sound and the nascent indie pop.

Aztec Camera - just like gold

jeudi 12 août 2010

the Digger$ - waking up (1997)

Les Digger$ sont une formation écossaise des années 90. Signé sur Creation Records ils ont sorti un unique album en 1997. Je dois remercier le blog WW2W de m'avoir fait découvrir ce groupe à travers un de leurs posts il y a un an et quelque de cela. Depuis je me suis procuré trois singles (en vinyles) et donc cet album (en cd) et j'aime beaucoup. WW2W qualifie les Digger$ de série b et je suis de leur avis, mais ça n'empêche pas cet album d'être vachement cool. Musicalement les écossais évoluent dans le registre pop (power pop, brit-pop, jangle pop, indie pop,... rayez la mention inutile) on sent clairement l'influence Big Star et des autres groupes en B (pas trop les Byrds pour une fois tiens), et peut être aussi de leurs voisins Teenage Fanclub (qui a la même époque sortaient "songs from northern britain")? En tout cas si leur album est peut-être un poil répétitif sur la longueur, il comporte de nombreuses excellentes chansons, j'en ai choisi deux pour vous convaincre. "Waking up" est assez posée, avec une très jolie voix et un beau refrain qui emporte tout sur son passage. "East Coast" ressemble de très près à l'idée que je me fais de la power pop: guitare un peu country, harmonies sur le refrain, attitude "franc du collier", pure pop...enfin c'est difficile d'expliquer, en tout cas cet album malgré le fait qu'il n'est pas l'œuvre d'une formation fondamentale (mais quand même attachante) est vraiment cool.

The Digger$ was a scottish 90s band. They released one LP on Creation Records in 1997 and a few singles. Their sound is influenced by great bands as Beatles or Big Star, their lp is not a classic but it's still a great listening if you're enjoying true pop music as we do here in RPUT.

the Digger$ - waking up


the Digger$ - east coast

mercredi 7 juillet 2010

Teenage Fanclub - shock and awe (2010)

Avec Teenage Fanclub on a souvent l'impression que leurs chansons tiennent sur rien du tout. Parfois la première écoute est un peu frustrante, on trouve que ça manque d'un peu de relief, et puis on persévère et on finit par être totalement happé par leur musique. Teenage Fanclub ne cherche pas une fusion inédite ou à repousser les limites sonores, nan ces gaillards écossais se sont fixés comme ambition d'écrire des bonnes chansons pop. C'est simple, comme leurs morceaux en fait, mais cette simplicité presque aride au premier abord se révèle sur la longueur être un vrai force, car Teenage Fanclub ne fait pas d'esbroufe: ils vont à l'essentiel et mettent le meilleur d'eux même dans la musique. Que dire sur ce cru? Il est excellent, à chaque écoute je l'aime de plus en plus, les TFC n'ont pas perdu leur don pour écrire des mélodies lumineuses et on peut les remercier d'être eux mêmes.

What can we expect from Teenage Fanclub in 2010? I don't know but Shadows in a great album, maybe not their best but still full of those lovely hooks and sunny harmonies. TFC are still awesome nowadays.

Teenage Fanclub - shock and awe

vendredi 5 mars 2010

Bricolage - looting takes the waiting of wanting (2009)


Bricolage avait déjà eu l'occasion d'être évoqué sur ce blog il y a quelque temps de cela pour le morceau flower of deceit. La sortie de cette album en 2009 sur Slumberland (décidemment assez au taquet sur les formations écossaises: Sexy Kids, Champagn Socialists, the Lodger) est une bonne occasion de reparler de cet excellent groupe. Ce disque est passé relativement inaperçu, et pourtant il n'est pas déméritant. Si il ne brille pas par son originalité, il est quand même très bon, et pas uniquement à cause des premiers singles (bayonets, the waltzers), les nouveaux morceaux se défendent très bien. "Looting takes the waiting of wanting" démarre sur une ligne de basse évoquant la Motown version 60s (ou l'interprétation qu'en font les Jam sur "town called malice" peut-être) avant d'enchainer sur un refrain soutenu par une bonne dose de "ouhouuu" qui font toujours ce bien fou. Pour les références on y ajoutera une pointe d'Orange Juice, pour ce coté un peu maniéré mais aussi dansant et profondément pop, on obtient à l'arrivé un disque de pop indé modeste mais très addictif.

Bricolage had already a post here about a year ago (here). They released their first album on Slumberland, wich seems to have been quite unoticed. It's sad because it's a very nice pop album with some great hooks. "Looting takes the waiting of wanting" is one of my favorite track on it, the bass sounds like an old motown tune (or maybe the Jam trying to sound like the Supremes) and the chorus is definitivly pop with some catchy back vocals doin "ouhou".

Bricolage - looting takes the waiting of wanting

ACHETER / BUY

dimanche 28 février 2010

Veronica Falls - Found Love In The Graveyard (2010)


C'est toujours difficile pour moi de réécrire à propos d'un disque que j'ai chroniqué sur SoV, comme c'est le cas ici. Veronica Falls est donc un groupe écossais nés sur les cendres des géniaux Sexy Kids et des Royal We. Found Love In The Graveyard est typiquement le genre de morceaux que nous adorons chez RPUT, de la pop modeste mais bien emmené, une mélodie parfaite, une ambiance aux confluences de la Twee et du shoegaze vaguement gothique (un peu comme The Pains Of Being Pure At Heart) comme en témoigne le titre du morceau. Notez que le 45 tours est sorti sur l'excellent label Captured Tracks qui se fout de notre gueule sur les frais de ports sur son site internet... mais bon... une fois de temps en temps, quand c'est de ce niveau là on peut bien se faire plaisir non ?

Here is a new track for our scottish week that begin with the great Orange Juice few days ago. Veronica Falls is now based in London but with members from the scot bands Sexy Kids and The Royal We. The amazing tracked called We Found Love In The Graveyard is typically the song we like on RPUT. It's all about pop but made with a lot of heart, passion and with incredibly catchy melodies, it sounds like something between twee pop and goth shoegaze pop a bit like the successful The Pains Of Being Pure At Heart last year. The 7'' is quite hard to find as far as it was released by the excellent but expensive american label Captured Tracks. Anyway, this is a highly addictive songs and warmly recommended despite the price (if you are based in Europe)


vendredi 26 février 2010

Sexy Kids - sisters are forever (2008)

Sexy Kids est une formation écossaise avec d'anciens Royal We, ils ont sorti un unique single en 2008 sur l'excellent label Slumberland. La Face A est un magnifique titre de pop indé avec des relents post-punk, à écouter si vous aimez la bonne musique.

Sexy Kids is (was?) a scottish band with former Royal We members. They released only one single in 2008 on the excellent US label Slumberland. "Sisters are forever" is a great piece of indie pop with a post-punk vibe, awesome tune.

Sexy Kids - sisters are forever


ACHETER CE DISQUE / BUY THIS RELEASE

mercredi 24 février 2010

Aztec Camera - oblivious (1983)

On continue en Ecosse avec Aztec Camera, autre groupe (en réalité plutôt un projet solo) de la galaxie Postcard qui trouvera ensuite sa place sur une major, avec peut être des résultats moins probant qu'Orange Juice. Cependant"Oblivious" un des singles de son premier album a tout d'un classique, chanson à la fois élégante (presque maniérée) , subtile et entrainante.

Aztec Camera is another band from the Postcard crew. It's more a solo project than a real band, but still very cool. I especially love this song, the production is a bit "80s" but the tune is awesome, real cool pop!

Aztec Camera - oblivious

lundi 22 février 2010

Orange Juice - falling and laughing (1982)

Orange Juice est un des groupes les plus marquants de la scène écossaise depuis 30 ans. Avec le label Postcard, ils participent activement à la création de la scène indé anglo-saxonne, et contribue à définir le son des années 80. Leur morceau le plus marquant, avec leur tube "rip it up and start again" (qui a donné au livre du même nom - lecture très recommandée d'ailleurs) est certainement "falling and laughing". D'abord sorti en single en 1980 - leur première référence - il figure également en bonne place (en ouverture!) sur leur premier album en 1982. On y retrouve les Orange Juice dans ce qu'ils font à mon avis de mieux: de la pop un peu groovy, des guitares jazzy et très claires, et cette voix un peu maniérée... Précieux ce qu'il faut, délicat et donc.

Orange Juice is one of the most important band of the early 80s scottish scene. Falling and Laughing is a masterpiece of indie-pop, great guitar sound (with those jazzy chords) and awesome voice too. A really cool tune, and a true classic of indie pop.

Orange Juice - falling and laughing

mardi 29 septembre 2009

Teenage Fanclub - long hair (1991)

Teenage Fanclub est une des formations majeures de la vague Power Pop qui secoua l'indie au début des années 90, au coté des Posies. D' Ecosse, le groupe se forme à la fin des années 80 et très vite se fait repéré par Creation Records (Boo Radleys, Primal Scream...). En 1991 sort leur classique "Bandwagonesque" un disque de power pop pure jus, qui sans oublier ses classiques (les trois "B" Beatles / Byrds / Big Star, surtout ces derniers non?) évite de tomber dans l'hommage ou le pastiche. Parmi les singles extraits de l'album figure "the concept", un des meilleurs titres du disque, en face b, une chanson qui ne figure pas au menu de Bandwagonesque "long hair". Pour du TFC c'est assez énervé mais ça garde quand même sa touche pop très mélodique, et ses guitares...bref j'adore, tellement que je le passe souvent en soirée! En passant j'ai trouvé le fichier sur l'excellent blog de Médéric, alors allez y!

Teenage Fanclub is a cult power pop band from Scotland. In 1991 they released the classic "bandwagonesque" on Creation Records (Boo Radleys, Primal Scream...). The Concept was released as a single, and in B-side appeared a non-lp-tune called "long hair" that you can listen today on the blog! And you can also check the blog of Médéric where I found the tune!


Teenage Fanclub - long hair

samedi 21 février 2009

the Soup Dragons - girl in the world (1987)

Avant de se faire connaitre avec une reprise baggy / madchester de "i'm free" des Stones, les Soup Dragons étaient une de ces nombreuses formations "indie" britanique avec ce son amateur et noisy caractéristiques de ces années là (milieu des 80s). Cependant on sent chez eux un certain goût pour les mélodies enjouées et bien troussées, elles font des Soup Dragons, des héritiés légitimes d'une tradition power pop des îles britaniques perpetrée par les Who et confirmée par les Buzzcocks. A mon sens leur meilleur morceau dans cet esprit est "girl in the world", une face b sorti en 1987 qui figure également sur la (recommandée) compilation de leur premiers simples "hang ten!" qui pour l'anecdote a une pochette différente en France (dans le même esprit que la pochette de ce 45 tours) de l'original anglais (qui reprend la belle photo utilisée sur le 45t "hang ten!").

The Soup Dragons were a scotish indie band of mid 80s and early 90s. They were overall known for the baggy sound but they started as a noisy pop band with strong power pop songs. Among the best of them figures the awesome "girl in the world" a very catchy song wich was released as the b side of a 1987 single.

écouter / listen to girl in the world

mercredi 24 décembre 2008

Altered Images - happy birthday (1981)

Altered Images est une de ses nombreuses formations écossaises du début des années 80s (Orange Juice, Josef K, Aztec Camera...), au départ dans un délire très post-punk sombre, le groupe évolue rapidement vers la pop, avec plus ou moins de bonheur. Happy Birthday, c'est pour le meilleur: un beat insistant qui tape comme un marteau-piqueur, des guitares et une basse fières, des notes de synthé tartes et la voix sous helium de Clare Grogan font de ce morceau une tuerie qui mériterait d'être bien plus (re)connue.

Altered Images was one of the several cools band around Scotland during the early days of the 80s among Orange Juice, Josef K or Aztec Camera. They started as a dark post-punk outfit but evolved into a pop group. Happy Birthday is a kind of cross-over between the two, it's a catchy song with a sweety vocal and a cheesy synth but the beat is huge, and the guitar so fierce, the whole thing sounds awesome.

écouter / listen to happy birthday