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mercredi 15 janvier 2014

Bilan 2013 : Les meilleurs albums de l'année (2/2)


1 Aline - Regarde Le Ciel (Accelera Son)
Regarde Le Ciel est le genre de disques avec lequel tu choisis tes copains. Aline a tout compris ou nous nous comprenons, je n'en sais rien. Le fait est, que Regarde Le Ciel, a et aura une résonance particulière pour nous, tout simplement parce qu'il réconcilie ce qui semblait inconciliable pour tous en France, alors pourtant que ça nous paraissait une évidence : la sensibilité et la mélancolie de Sarah Records, du C86 et des Smiths, notre belle langue trop souvent oublié du rock "made in France" et la trop sous-estimée pop (à guitares, pas Elli et Jacno quoi) française des années 80 comme Gamine, Les Avions, Les Calamités, Les Freluquets.
Romain Gueret et sa bande a écrit et sorti le disque que nous aurions rêver de faire.
L'interview d'Aline.


2 The Stevens - A History of Hygiene (Chapter Music)
Beaucoup de gens critiquent les tops, et ils n'ont pas tord quand l'exercice consiste à copier le voisin. En revanche les bilans peuvent devenir de très belles opportunités pour défendre des disques, et essayer encore une fois de les faire connaître. Etienne et moi sommes (nous l'espérons) dans cette seconde perspective. Notre top 10 est l'occasion de mettre en avant des disques coups de coeur. A History of Hygiene en est un énorme. Ce disque est génial et m'a accompagné une bonne partie de l'année. De l'indie-pop qui tire sur le lo-fi 90s mais avec une personnalité propre. Un album que j'ai envie d'offrir aux gens pour les embarquer avec moi. 




3 Homeshake - Homeshake Tape (Fixture)
Longtemps nous avons hésité pour la catégorie de ce disque. S'agit-il d'un EP ou d'un album ? Nous avons finalement opté pour l'album en estimant que le disque gagnerait en visibilité. Homeshake est un des sidemen de Mac De Marco. Sur cette cassette il vole clairement la vedette à son pote. C'est fantastique. Le son est amateur au possible mais comment ne pas être touché par la beauté de ces mélodies et cette voix aussi nonchalante que mélancolique? Homeshake Tape est un des plus beaux albums de 2013. Donnez lui une chance.



4 Scott & Charlene's Wedding - Any Port In A Storm (Fire)
Est-ce un disque de garage ? Est-ce un disque d'indie pop (ou rock) ? Je ne sais pas trop, sûr qu'on y entend du college rock 90 mais aussi un côté "Dunedin Sound" sans oublié un parler-chanter de story teller de la vie quotidienne qui n'est pas sans rappeler Dylan en moins frondeur. Vous vous doutez qu'avec ce genre de description le groupe rempli pile poil les critères de sélections précis pour plaire à Requiem Pour Un Twister. Dans le mille Emile.


5 Maston - Shadows (Trouble In Mind)
Le psychédélisme était le mot de 2013. Il y a des chances qu'en 2014 ce soit également le cas. Si nous avons été déçu par certains disques (à tel point qu'ils ne figurent pas dans ce top 50) d'autres nous ont émerveillés comme Shadows de Maston. Cet américain a pondu un disque transcendant ses influences. Un disque qui porte l'imaginaire loin et haut.


6 Jagwar Ma - Howlin' (Marathon Artists)
Juin 1997, la mythique Haçienda ferme définitivement ses portes, le club de Manchester sera a jamais ancré à la réconciliation quasi-impossible des popeux et des ravers. Dans un monde aussi segmenter et cliver que le nôtre, le club et ses DJs (ainsi que ses dealers d'acides) auront autant contribuer à la révolution techno qu'à la révolution indie, autant dire que c'est certainement l'un des lieux musicaux les plus important de notre ère. Si le terme "electro-rock" est fâcheusement galvaudé, presque une insulte pour nous (alors que nous aimons les deux mondes), or Jagwar Ma, à la manière des glorieux Happy Mondays et Stone Roses, réussi la synthèse idéale. Oui Howlin' est un disque revival baggy, mais putain qu'est ce que ça fait du bien d'entendre un groupe de rock qui sait faire de la musique électronique (à moins que ça soit l'inverse).



7 Dream Boys - s/t (Art Fag)
Ce blog est dévolue à la musique de genre. L'indie-pop est un de nos genres musicaux fétiches. Elle représente une pensée, une éthique au arrefour du DIY, la pop 60s des Byrds ou du Velvet, des idées du punk et post-punk et un tas d'autres trucs super cool à nos yeux. Dream Boys ont signé un disque indie-pop jangly , hymne à la 12 cordes aussi bandant que lumineux. RPUT aime les Dream Boys et l'indie-pop.
  

8 Thee Oh Sees - Floating Coffee (Castle Face)
Thee Oh Sees est un de nos groupes préférés depuis 4-5 ans, or jusqu'à maintenant, leurs sorties albums n'atteignaient pas toujours la qualité escompté (le très surestimé Carrion Crawler/The Dream) et certainement pas leurs prestations lives (cette année encore, celle du Trabendo, fut hallucinante), si on attend toujours d'eux l'album pierre angulaire, Floating Coffee s'en est vraiment approché. Thee Oh Sees ont rarement aussi bien tenu la longueur, ont rarement été aussi concis, efficace et complet, leur formule Garage-Kraut est vraiment maîtrisée à la perfection et ils peuvent même se permettre des formidables (Minautor) digressions. A notre avis, leur meilleur album depuis Help.


9 Orval Carlos Sibelius - Super Forma (Clapping Music)
Deux disques français dans le top 10 (dont le numéro un !), cinq de plus dans les 50, sans compter ceux qui s'en approchent. La France se porte très bien musicalement. On est par exemple tombé sous le charme de Super Forma magnifique disque psychédélique d'Orval Carlos Sibelius qu nous fait un effet un peu similaire à celui de Chris Cohen l'an passé: un pied dans la pop baroque, un autre dans le prog bizarre.



10 Boogarins - As Plantas que Curam (Other Music)
Invoquant le tropicalisme brésilien d'Os Mutantes ou de Sergio Mendes tout autant que le revival psych contemporain, le duo brésilien Boogarins fût l'une des plus belles découvertes surprises de l'année. Ah ce que la musique peut-être excitante lorsque le métissage, qui fait si peur à certaines franges extrême de notre beau pays, est intelligent ! Boogarins en sont la preuve : un groupe brésilien sorti sur un label new yorkais et adoubé par un blog français, la mondialisation a parfois du bon non ?

jeudi 31 octobre 2013

Jagwar Ma - Howlin (2013)

Jagwar Ma n'est peut être pas un groupe que vous auriez imaginé évoqué dans ces pages. En effet même si nous étions des fans de la première heure de Foals, le patronage du groupe depuis longtemps perdu à nos yeux n'affichait rien qui vaille. Le soupçon de hype et de buzz n'est jamais loin et sur RPUT on se méfie de ces choses là, pourtant quand les disques sont bons il est hors de question pour nous de bouder notre plaisir ou faire nos conards de snob. Du coup vous avez déjà une petite idée de notre opinion sur Howlin le premier album des australiens, ils ont passé l'épreuve de ciblage impitoyable que nous pratiquons (avec un acharnement certain) dans ce lieu.

Howlin' est un des disques les plus jouissifs de l'année, en moins d'une heure les australiens font revivre le Madchester avec une aisance stupéfiante. Ici point de plans repiqués poussifs ou de clins d'oeil trop appuyés, les deux mecs derrière ce nom énigmatique semblent avoir compris l'essence de cette musique: un hédonisme dont la seule limite est le ciel (ou votre fatigue). Ils naviguent avec aisance dans les eaux de Stone Roses ou Happy Mondays, croisent le fer avec les Chemical Brothers (sur le tube en puissance uncertainty) et harmonisent comme les Beach Boys (le très mignon Come save me). Le disque a parfois des allures d'un banquet dionysien  voir d'une auberge espagnole. Comme les camarades de Tame Impala le disque prend des allures de mille-feuilles, parfois cela ne fonctionne tout simplement pas, et à d'autres l'album trouve son rythme de croisière et garde le cape suffisamment longtemps pour nous puissions aussi profiter du voyage. L'orgie de samples, de breaks , de lignes de synthé acide évoquent les grandes heures du big beat de Fatboy Slim, Lo Fidelity All Stars ou Bentley Rhythm Ace et bien entendu les voisins kangourous de The Avalanches. Au milieu de ce bazar de rythmes chaloupés, de sonorités 808, de guitares psychédéliques émergent de véritablement bonnes chansons comme let her go, man i need ou that loneliness

Howlin' a les défauts d'un premier disque, un fourre-tout parfois un peu en roue libre mais qui dans ses bons moments prend l'allure d'une fête sans gueule de bois le lendemain. On préfère retenir cela de ce disque attachant avec des défauts mais aussi des moments de bravoure ! A quand les rockeurs sur la piste de danse ?




mardi 27 juillet 2010

the Stone Roses - waterfall (1989)

"Je veux vous parler d'un temps que les moins de 20 ans n'ont pas connu" et moi non plus d'ailleurs, du moins j'étais trop jeune pour en être. En tout cas ce disque représente énormément pour les gens qui sont nés juste dans la foulée de l'été d'amour et ont voulu se faire le leur 20 ans plus tard avec de nouvelles drogues , de nouvelles musiques et quand mêmes quelques groupes de pop aujourd'hui cruellement sous-estimés. Parmi eux les fous furieux des Happy Mondays très téméraires dans la fusion entre les nouveaux sons électroniques et le rock, plus mesurés les Stone Roses arrivèrent à peut-être concevoir le disque emblématique de pop de l'époque. A la fois inscrit dans une tradition anglosaxonne pure-jus, la formation de Manchester ajoute une petite touche de modernité qui les rend toujours aussi uniques et attachants aujourd'hui. Bref les Stone Roses ont pondu un classique que tous les 15-25 ans de 1989 férus d'indie s'écoutaient le soir sur leur baladeur ou le matin en allant au lycée. En somme ce premier essaie est un disque générationnel comme l'a été juste ensuite Nevermind à peut-être une encore plus grande échelle mais aussi peut être moins de magie. Mais comment pour un type qui a eu ses 20 ans dans les années 2000 comprendre ce disque et lui faire justice? Difficile à vrai dire, mais la musique parle d'elle même et reste toujours aussi charmeuse et puissante.

the Stone Roses - waterfall

vendredi 26 mars 2010

the Dylans - planet love (1991)

The Dylans est une de ses nombreuses formations indie anglaises du début des années 90 que tout le monde a oublié. A tord ou à raison? Plutôt à raison si l'on écoute le second très dispensable album, un peu plus à tord à l'écoute du premier qui sans être indispensable contient quelques très bons morceaux, dont cet excellent "planet love" une jolie ritournelle pop avec la prod typée de l'époque (signée Stephen Street qui s'en vante moins que celle de Blur ou des Smiths ah ah ah) et surtout ces jolies guitares sixties. Bref un excellent titre qui pourrait tout à fait figurer selon moi dans une sorte de Nuggets des 90s.

The Dylans were an early 90s UK indie band. They released two lps, the first one is quite nice, and has some really good pop tunes here and there, especially the single "planet love". Produced by Stephen Street, this is a nice song with some cool guitar sounds. If a 90s Nuggets would exist, this one should be on it.

the Dylans - planet love

ah et pour information, je me suis amusé à faire une compilation avec des morceaux inspirés des Byrds et celle-ci y figure, ainsi que d'autres dont j'ai eu l'occasion de parler ici .
le lien: Magical Twyst 03

mercredi 7 octobre 2009

Swirl - grass harp sing for me (1992)

Je ne sais pas grand chose sur ce groupe: ils s'appellent Swirl, sont très probablement anglais, et ont sorti en 1992 un album du nom de Plumptuous (que l'on peut trouver sur certains blogs) sur Playtime, ce 45 tours, qui vise à présenter les nouveautés du label, ils partagent la face avec les vétérants de Blue Orchids. Leur morceau grass harp sing for me est assez typique de l'époque madchester, avec ces rythmiques plutôt funky, et c'est plutôt bien foutu à découvrir donc!

I know very little about this band, they recorded an LP on Playtime in 1992 (Plumptuous), so i suppose it was an english band! Grass harp sing for me the nice tune i have chosen today was also released on a V/A EP of the label, they shared the space on it with the Manc' veterans Blue Orchids and Honey Tongue.

Swirl - grass harm sing for me

mercredi 23 septembre 2009

James - dreaming up tomorrow (1990)

Par acquis de conscience, j'essaie toujours d'écouter les deux faces d'un single, donc pendant ma session "early 90s" j'ai mis ce disque là (James - come home) sur la platine, et ensuite, hope je retourne le 7 pouces, et démarre "dreaming up tomorrow", et là stupeur, je ne m'attendais pas vraiment à ça en fait! En effet, ce titre s'apparente beaucoup plus au James des débuts, celui de Stutter, ou des deux 45 tours sur Factory, quand le groupe était encore très influencé les Smiths et autres formations mancuniennes circa 1980, et faisaient cet espèce de mélange bizarre de folk acoustique et de post punk par moment super cool (le maxi sur factory en particulier), et ici je trouve que ça le fait vraiment bien, alors je vous laisse découvrir ce titre par vous même!

I was listenning to some of my early 90s indie singles, bought mainly on eBay those last monthes - years... Come Home by James came to my deck, and then i put the other side, and what a surprise! Dreaming up tomorrow is an excellent track! it sounds a lot like their early stuffs (Stutter and the Factory singles come to my mind) when they did that strange mix of acoustic folk with post-punk!

James - dreaming up tomorrow

mardi 22 septembre 2009

the Charlatans - me in time (1991)

On continue dans les premières années de la décennie 90 avec les Charlatans, une des formations majeures de l'époque, au coté des Stone Roses, Happy Mondays ou Primal Scream... Me in time, est un titre paru en single entre leur deux premiers albums, une excellente chanson avec de belles guitares, et donc une autre bonne raison de s'intéresser à cette période aujourd'hui largement oubliée / négligée en dehors de quelques groupes cultes (les excellent Stone Roses en tête).

Here is another great cut from early 90s with the Charlatans, one of the best known bands of that time with the Stone Roses, Primal Scream or the Happy Mondays... Me in time was released after the first lp and before the second, and it's a very cool tune with a great guitar sound, and you have another good reason to check a little more further in the early 90s!

the Charlatans - me in time


dimanche 20 septembre 2009

the Mock Turtles - she told me (1991)

The Mock Turtles, sont un des nombreux groupes quelque peu oubliés de la scène indie anglaise early 90s. Comme beaucoup de formations de cette époque (the High, the Dylans, the La's) leur son fait directement référence aux 60s et plus spécifiquement à des groupes comme les Byrds. C'est évident sur le morceaux que j'ai choisi aujourd'hui, l'excellent "she told me" face b de "strings and flowers", qui délaisse les rythmiques synthétiques du baggy pour les guitares Rickenbacker, et on ne va pas s'en plaindre, même si les Mock Turtles ont dans leur sac, quelques cartouches baggy tout à fait recommandables (can you dig it, then she smile...).

The Mock Turtles were an early 90s uk indie band. They did some baggy tunes, but as a lot of other bands from this time (La's, Dylans, the High...), they were also a lot influenced by the Byrds, as you will hear on the great tune i have chosen today: "she told me," b-side of "strings and flowers".

the Mock Turtles - she told me