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mardi 7 décembre 2010

Goodnight Loving - Ramble Jamble (2010)

En fin d'année, on voit souvent fleurir des Top 10 un peu partout. C'est une construction injuste et aléatoire. Il n'y a rien d'évident à juger des mérites respectifs de différents disques. Chercher à les ordonner est complexe. Ça a quand même quelques utilités, pouvoir évoquer à nouveau un certain nombre de coup de cœur, ou tout simplement s'interroger et faire un bilan sur nos découvertes récentes. Je me suis plié à l'exercice, et je suis donc aller faire un tour sur mon last fm pour voir quels disques j'avais beaucoup écouté ces douze derniers mois sur mon ordi. The Goodnight Loving Supper Club se retrouve tout en haut, et pourtant spontanément je n'avais pas pensé à le mettre. Tout simplement parce que ce disque est humble.

La modestie est une qualité nous répète-t-on depuis notre tendre enfance, mais en musique on est tous sensible à l'épat' et ce disque là bas non, il est décidément trop classique pour nous en mettre plein les mirettes de flash aveuglants de lumière stroboscopique. Malgré cela on y revient régulièrement sur la platine ou l'ordi, les chansons s'insinue à travers les neurones, les tripes, l'estomac ou le cerveau. Et la vérité finit par sauter aux yeux: ce disque est vachement bien.

Le groupe a choisi l'option garage pop sous influence country et Beatles (oui c'est pas antinomique). La prod' est nickelle mais la force de Goodnight Loving réside dans leur songwritting. Avoir le son qu'il faut est à la portée de presque tout le monde, écrire un tel enchainement de chansons donnant le sourire idiot est autrement plus difficile et Goodnight Loving y parvient avec brio. A croire que ces types écrivent sans arrière pensée, sans cynisme. Ils sonnent frais honnêtes, n'ont pas l'air de se prendre la tête. Leurs chansons sont élégantes sans être pompeuses et suffisamment percutantes pour vous retourner le cerveau. Elles coulent de source et sonnent classique, pourtant vous n'avez pas l'impression qu'ils ont piqué leur riffs dans les disques des Stones ou tout autre garage band millésimé.

Avec Supper club les Goodnight Loving signe un troisième album attachant et frais, bien qu'un poil long. Ça respire un truc qui me plait et me parle, en gros j'ai vraiment envi de défendre ce disque. Finalement on regrettera que leur coté trop connoté les empêche d'atteindre une cible plus large que les fanatiques de garage ou de son 60s, car niveau chansons ces mecs là en tiennent des sacrément bonnes, celles que vous avez envi de voir vous accompagner un peu partout histoire de vous rendre la vie un peu moins chiante et un peu plus chouette.

We've talk about the Goodnight Loving a few months ago for their single on Dirtnap records wich was really awesome. I'm very proud to talk about their lp released this year on the same label called the Goodnight Loving Supper Club. It's as good if not better than the single. It's an awesome bunch of songs with a strong country-folk-rock tones. I think there is no filler there, every track is nice, and some are really awesome. Their music is fun, fresh and doesn't have that boring cynism. So do yourself a favor and listen to 'ramble jamble'.

Goodnight Loving - Ramble Jamble



Dirtnap / amazon.fr

vendredi 21 mai 2010

Dave Edmunds - girls talk (1979)

Si vous venez souvent nous voir sur RPUT, vous avez peut être lu un de mes sujets récents sur l'excellent album de Rockpile, groupe composé notamment de Nick Lowe et Dave Edmunds. Et précisément aujourd'hui je vous propose un morceau d'un des albums solo d'Edmunds, disque sorti en 1979 et intitulé "repeat when necessary". Dans son ensemble on évolue dans le registre du rock n roll aux influences country revu à la sauce new wave (à la fois relativement authentique et sincère sans chercher un purisme absolu). A mon goût ça manque un peu de l'audace et la touche pop de Lowe sur les compos. Un morceau se dégage vraiment du reste "girls talk" et c'est...une reprise d'Elvis Costello. Mais n'aller pas croire que Dave Edmunds n'a pas de mérite, au contraire sa version est fantastique et fait d'une chanson de face B un tube en puissance auquel il est difficile de ne pas succomber.

Honestly I prefer the solo Lps of Nick Lowe (the two together were in Rockpile as previously mentionned here), but Dave Edmunds own discs have also some very good moments. On this one (repeat when necessary), released in 1979 the true nugget is the first tune "girls talk. It was written and recorded by Costello, but Edmunds's cover is amazing: a great pop song.

Dave Edmunds - girls talk