Plus le temps passe plus j'ai un faible
pour l'indie pop bancale, psych parce que lo-fi (ou l'inverse ?), bricolée avec un magneto, quelques
instruments pas chers et diffusée à tirages confidentiels sur
cassette. Ça tient sûrement d'une forme de snobisme, mais aussi que
ça m'amuse énormément d'acheter des trucs sur un format obsolète,
en parler avec trois personnes et les mettre sur des compilations
pour ma girlfriend (soit tout le paradoxe de mettre de la musique pas
vraiment sexy pour une fille qu'on veut séduire) ou dans des listes
à la con façon High Fidelity. The Hairs qu'on a beaucoup vu cette
année, notamment chez WeePop ou le single club de chez Odd Box a
également sorti une cassette 2 titres chez Old Flame Records (CloudNothings, Total Babes, The Pharmacy...) limitée à 100 exemplaires.
On retrouve donc ce goût prononcé pour les paroles à la con, les
fringues de friperie, le look moitié ringard moitié cool et cette
passion pour l'indie-pop néo-zélandaise 80s façon Flying Nun. La
face A, Birds Shit Then Sing est cool mais me gène un peu à cause de sa boite à rythme
caca d'oiseau. Par contre, j'adore vraiment la face B Finally !, qui bien
enregistré, bien joué, bien chanté aurait presque pu être un
tube, mais mal joué, mal enregistré, mal chanté comme ici devient
encore plus un tube. Si vous n'avez rien compris à cette chronique,
normal, c'est sûrement parce que j'assume mal d'aimer autant de la
musique de gros nerd qui mangent bio et font du commerce équitable, ça nuit à mon image de mâle viril.
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