Todd Rundgren a une carrière riche que je ne fais qu'effleurer pour le moment. Il démarre dans les 60s au sein des Nazz dont le succès sera modéré. Au début des 70s il se lance dans une carrière solo et obtient un premier gros succès avec "hello it's me" une chanson ... qui existait déjà du temps de son précédent groupe! A coté de ses nombreux disques solo il monte aussi Utopia, je ne suis pas sûr de savoir pourquoi, en tout cas je crois que l'orientation globale de ce groupe est plus progressive que les disques sous son nom. Il est aussi un producteur demandé et a travaillé par exemple avec Badfinger ou XTC. Aujourd'hui on s'intéresse à un de ses disques sous le nom d'Utopia, Deface the Music, sorti en 1980.
Deface the Music n'a pas bonne presse chez les fans de prog, normal c'est une récréation pop dans le pure style Beatles. La couverture donne le ton, Todd Rundgren et ses acolytes s'amusent à récréer / pasticher le son du plus célèbre groupe de Liverpool, et toutes les périodes y passent... Un petit air de "Eleanor Rigby" par là ("life goes on") ou de "I am the Walrus" ici ("everybody else is wrong") Deface the Music parcourt le répertoire des fab four de 63 à 67 avec une certaine réussite. Le son est bien celui de 1980 (les synthés sur "life goes on" par exemple) mais il est tempéré par la volonté d'Utopia de s'approcher de l'esprit merseybeat, à mes oreilles ça sonne bien sur la longueur. L'ensemble est une sucrerie des plus plaisantes, c'est sûr que ça frôle l'exercice de style, mais les chansons sont excellentes et peuvent être appréciées pour elles mêmes plutôt que les titres qu'elles peuvent parfois évoquées. On pense aux Ruttles, mais le projet d'Utopia est plus premier degrés. Cet album se rapproche aussi des Dukes of Stratosphear (en moins fin peut être) et bien entendu d'ELO directement mentionné dans le titre (Deface The Music fait référence bien entendu au Face the Music du groupe de Jeff Lynne).
Évidemment il faut être fan de ce que j'appelle des "beatles-like" ces morceaux qui ressemblent à s'y méprendre aux 4 de Liverpool, je suis assez client de la chose mais je comprends aussi que certains puissent trouver l'imitation gênante. On peut en tout cas apprécier Deface The Music pour ce qu'il est: un très chouette disque de pop, fait avec goûts (bonnes chansons, bien interprétées, production plutôt cool) sans chercher plus loin ou trop se prendre la tête.
Utopia - Hoi Poloi
Deface the Music n'a pas bonne presse chez les fans de prog, normal c'est une récréation pop dans le pure style Beatles. La couverture donne le ton, Todd Rundgren et ses acolytes s'amusent à récréer / pasticher le son du plus célèbre groupe de Liverpool, et toutes les périodes y passent... Un petit air de "Eleanor Rigby" par là ("life goes on") ou de "I am the Walrus" ici ("everybody else is wrong") Deface the Music parcourt le répertoire des fab four de 63 à 67 avec une certaine réussite. Le son est bien celui de 1980 (les synthés sur "life goes on" par exemple) mais il est tempéré par la volonté d'Utopia de s'approcher de l'esprit merseybeat, à mes oreilles ça sonne bien sur la longueur. L'ensemble est une sucrerie des plus plaisantes, c'est sûr que ça frôle l'exercice de style, mais les chansons sont excellentes et peuvent être appréciées pour elles mêmes plutôt que les titres qu'elles peuvent parfois évoquées. On pense aux Ruttles, mais le projet d'Utopia est plus premier degrés. Cet album se rapproche aussi des Dukes of Stratosphear (en moins fin peut être) et bien entendu d'ELO directement mentionné dans le titre (Deface The Music fait référence bien entendu au Face the Music du groupe de Jeff Lynne).
Évidemment il faut être fan de ce que j'appelle des "beatles-like" ces morceaux qui ressemblent à s'y méprendre aux 4 de Liverpool, je suis assez client de la chose mais je comprends aussi que certains puissent trouver l'imitation gênante. On peut en tout cas apprécier Deface The Music pour ce qu'il est: un très chouette disque de pop, fait avec goûts (bonnes chansons, bien interprétées, production plutôt cool) sans chercher plus loin ou trop se prendre la tête.
Utopia - Hoi Poloi
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