mercredi 27 juin 2007

Grace Slick & The Great Society : Collector's Item


Quand on pense à Grace Slick, on fait tout de suite l'association avec le Jefferson Airplane et un peu moins avec The Great Society. Pourtant, c'est bien de son premier groupe dont il s'agit, une grande formation de San Francisco, certainement essentiel et même célèbre dans les sixties (du moins dans la capitale de l'amour). Le groupe se forme pendant l'été 1965 avec bien sûr Grace Slick (au chant), Darby Slick (à la guitare), David Minor (à la guitare rythmique), Peter Vandergelder (à la basse) et Jerry Slick (à la batterie). Alors pour faire un peu de people, Jerry Slick c'est en fait le mari de la chanteuse et Derby c'est son frère. On a donc affaire à un groupe quelque peu familial! Assez classiquement, le début de The Great Society est marqué par des reprises (en particulier de Bob Dylan à la manière des Byrds). N'oublions pas de parler des formidables créations du groupe ou plutôt de Darby Slick que sont White Rabbit ou encore le fameux Somebody To Love. Il faut donc cesser de penser qu'elles sont l'oeuvre du Jefferson Airplane qui n'a fait que reprendre ces hymnes du Summer Of Love! Au moins pour cette raison, il n'est pas concevable de faire l'impasse sur l'énorme groupe qu'est The Great Society! En plus de cela, il a même inauguré le très célèbre Avalon Ballroom!

Grace Slick & The Great Society : Collector's Item, est un véritable chef d'oeuvre! Il est indispensable d'en faire l'acquisition, pour peu que vous manifestez un intérêt pour le son psychédélique. Pourtant, ce n'est pas vrai un album, puisqu'il regroupe en fait les deux premiers disques de The Great Society à savoir Conspicious Only In It's Absence et How It Was. Le meilleur dans tout cela? Le côté live de Collector's Item! C'est une condition idéale pour juger de la qualité d'un groupe psychédélique. Comme je l'ai sans doute précisé dans d'autres articles, l'improvisation est une compostante vraiment essentielle dans ce genre musical, notamment quand les musiciens sont sous acides. C'est ce mélange de l'improvisation et des drogues qui souvent, permet à la magie de s'opérer. Ceci étant dit, cette affirmation n'est pas valable pour tous les groupes, et elle est d'ailleurs beaucoup moins vrai pour les groupes anglais (évitons les clichés). Mais revenons à notre sujet, The Great Society. Il faut chasser de votre esprit cette idée selon laquelle ce groupe n'aurait qu'un intérêt historique ou bien anecdotique. Il est vraiment majeur parce qu'il marque le début du rock psychédélique et que sa musique est à planer et non à tomber ce qui est encore mieux! Quant à l'album Collector's Item (pourtant une compilation), il est d'une grande qualité, et surtout d'une incroyable homogénéité, parfaitement acide et en prime, il y a même un côté oriental évident. C'est un vrai plaisir d'écouter les versions originales de White Rabbit et de Somebody To Love, tout comme le reste d'ailleurs. Tout, absolument tout est énorme! Il n'y a aucune faiblesse. Et comment ne pas succomber à la voix de Grace Slick??? Ah oui, le touché du guitariste est aussi énorme. Une ombre vient tout de même noircir cette vision idyllique, mais rassurez vous elle n'est pas bien grave. En fait, c'est juste que la qualité d'enregistrement est parfois un petit peu faiblard. Assez bonne cependant, mais pas parfaite.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

un des meilleurs album de tout les temps mec je kiff et il est aussi en ecoute integrale sur deezer pour ceux qui auraient encore un doute avant d'aller l'acheter.

Anonyme a dit…

Intéressant surtout pour Grace Slick et les originaux STL etWR. Le reste du groupe est un peu léger, surtout le batteur (pour un peu on l'entendrait compter)

JPAR