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lundi 7 octobre 2013

Interview : Venera 4


VENERA 4 ont été un vrai coup de cœur pour moi, à peine j'avais écouter Sun et Seabed Terror, je leur proposais de faire un disque chez nous, la raison, un son incroyable dense et vivant, extrême mais aussi fondamentalement pop tout en gardant un goût pour l'expérimentation (écoutez l'incroyable Haunted Summer). Je suis donc très fier de les avoir dans la bande RPUT. Il me semble que la meilleure manière de vous les présenter est tout simplement de les interviewer.

Présentez nous votre groupe ?
Morgane : Deux filles, deux garçons. Une main de fer dans un gant de velours.
Qu'est ce qui vous a donné envie de faire de la musique ?
Fred : Moi, c’est beaucoup passé par mon frère. Pareil pour mon « éducation musicale ». Pendant au moins 4 ans, il écoutait Sgt Pepper’s tous les matins avant d’aller en cours. Je pense qu’il l’aimait beaucoup. En tout cas moi, même si j’ai rapidement été à fond dans les Beatles, j’ai eu vachement de mal à le réécouter jusqu’il y a quelques années ! Mais ça a beaucoup contribué à ma « culture » musicale. Je me dis même parfois qu’il le faisait peut être exprès.

Morgane : Je n'ai jamais eu envie de faire de la musique, comme je n'ai jamais eu envie de faire des « images ». Sans me poser de question, j'ai manipulé, expérimenté, agencé. Parfois ça prend forme, parfois non. La musique comme la peinture interrogent et ont besoin des regards, taquinent les sens, racontent des histoires. En gros c'est mon moyen d'interagir avec les autres.
Je rejoins Fred, il y a toujours des personnalités et des évènements qui nous poussent à nous engager dans la création, dans le « faire de la musique ». Je repense à mes tantes qui m'emmenaient à Londres, dans les pubs à 4 ou 5 ans ; au diamant de la platine vinyle de mes parents que j'ai cassé en voulant écouter Love on the beat de Gainsbourg à 9 ans,  la découverte de personnages comme David Bowie, Marilyn Manson, qui sont, pour moi, à la fois les artistes et leur propre oeuvre. Tout se fait petit à petit.

Anna : J’ai commencé, sans trop savoir pourquoi,  sans réfléchir, par le synthé puis le piano. Ensuite jouer du classique et du jaaaaaaazz commençait à m’ennuyer, alors j’ai tout arrêté jusqu’à Venera 4. Mais ce qui marque certainement mon envie de « jouer en groupe » c’est quand j’ai commencé à fréquenter les bons lieux, les concerts à Rennes, j’aimais aussi beaucoup l’ambiance qu’il y avait à l’époque, une sacrée effervescence autour des groupes locaux et beaucoup de fêtes ! L’arrivée à Paris et le nombre incalculable de concerts vus n’a fait que confirmer et concrétiser ce que je pensais jusqu’alors hors de ma portée. Yann, qui jouait déjà dans Maria False depuis plusieurs années, a fini par me convaincre de jouer du clavier dans Venera 4.

Et de monter un groupe de shoegaze ?
Morgane : Chacun s'est amené avec son bagage et on a mis en place notre groupe. On n'a rien contre le shoegaze, c'est juste que pour nous on a jamais été dans l'optique de répondre à un genre, d'appartenir à une scène etc. On veut faire notre petit truc et toucher les gens.

Anna : c’était naturel je crois, personne ne s’est dit « tiens on va monter un groupe shoegaze », le terme de shoegaze arrange tout le monde car il englobe certaines caractéristiques communes (saturations, mélodies sucrées), s’il n’existait pas nous aurions beaucoup de mal à définir le son de venera 4, en tout cas en un seul mot…
Sur le style en lui-même, j’imagine que cette envie de shoegazing vient probablement de nos influences communes, My bloody valentine, Jesus and mary chain, Ride pour ne citer qu’eux..Et puis Maria False a été je pense le déclencheur de cette envie, s’en est suivi Venera 4.


Comment avez-vous commencé à jouer ensemble ?
Yann : Avec Anna et Fred, on se connaissait depuis longtemps depuis nos études à Rennes. J’avais fait des démos et je cherchais à monter le groupe sur Paris et puis nous avons tous rencontré Morgane et nous avons directement commencer à retravailler les démos, puis à enregistrer le premier EP, puis à répéter, puis à jouer…un truc classique comme tout les groupes.

Fred : Oui, avec Yann, on se connaît depuis nos premières années rennaises (2004 ou 2005), au départ on jouait dans des groupes différents mais je crois me souvenir qu’on a rapidement voulu faire de la musique ensemble. 

Morgane : J'étais assez loin de la France à ce moment là... J'avais entendu dire que Yann aurait bien aimé avoir un groupe avec une voix féminine, j'ai tenté le coup car j'aimais beaucoup se qu'il faisait. J'ai tout de suite accroché !
Je suis revenue quelques mois plus tard et on a concrétisé tout ça autour de bières et d'idéalisme dans notre bar préféré.

Anna : donc on a commencé grâce aux bières de ce fameux bar…

Jouez vous dans d'autres groupes ?
Yann : Oui, dans future et maria false.

Yann, n'est ce pas trop dur d'avoir trois groupes ? Comment arrives-tu à concilier les trois ?
Yann : Non, il faut juste s’organiser pour pouvoir composer, mixer, enregistrer, répéter. Les trois groupes ont des formations différentes, des processus de composition différents, des sons différents et puis on sort nos EP / LP jamais en même temps…Tant qu’il y a des idées c’est facile, c’est sur après quand tu n’as plus d’idées, ça complique tout.  

Comment composez-vous vos chansons ? seul(e) ? à plusieurs ?
Yann : Généralement Morgane et moi on donne quelques idées de chansons, des bases, après quand ça nous plait à tous, on continue à enrichir les chansons ensemble. Donc pour te répondre c’est seul et à plusieurs.

Fred : Et même si on n’est pas forcément à la base, chacun apporte de toute façon sa ligne, sa touche personnelle. Parfois cela peut faire évoluer complètement le morceau, sa structure etc.

Et les enregistrements, comment ça se passe ?
Morgane : Tout va très vite, on peut dire qu'on est dans une certaine forme de spontanéité, on corrige les choses qui ne vont pas pendant l'enregistrement. On ne part pas avec une idée fixe, tout évolue toujours (très bien). 

Vous semblez apporter un soin particulier au son ?
Yann : Oui, heureusement, je pense que chaque groupe apporte une importance à leur son. Enfin j’espère. On cherche quelque chose qui nous plait, en restant toujours dans nos moyens qui sont assez réduits pour produire les chansons. On bidouille, on bidouille…

Parlez-nous un peu de votre collectif nothing ?
Yann : C’est un collectif qui regroupe différentes formations entre Paris, Rennes, Hossegor, Limoges et Lannion. En ce moment il y a 10 groupes. Il y a dans chacun de ces groupes une vocation à chercher un son, une esthétique oscillant entre l’Acide noise jusqu’à la Dream Pop, le tout dans une démarche DIY totalement libre. On fait ce que l’on veut, comme on veut et surtout quand on veut. En Juin dernier, nous avons réalisé une compilation regroupant 2 chansons de chaque groupe et nous avons comme projet de faire différentes choses pour l’année 2014. En gros c’est tout simple, c’est juste que à plusieurs on sera toujours plus fort que tout seul. Nothing peut être aussi un prescripteur, si tu aimes Maria False par exemple tu pourrais aimer Dead Horse One et puis découvrir Venera 4. Ou l’inverse. 

Fred : A la base, l’idée est surtout de pouvoir regrouper un certain nombre de projets partageant une identité sonore en commun. En aucun cas il ne s’agit d’un label, d’une agence de booking ou de promotion. Pour l’instant, ce n’est une sorte de vitrine. À terme, je trouve qu’il serait super intéressant de créer une émulation en faisant travailler chaque groupe autour d’une contrainte. Une contrainte fixant un objectif commun, un peu comme un Oulipo à base de larsens et de reverb.

Morgane : C'est marrant, je pensais à l'Oulipo ce matin.

Il y a-t-il une sorte de concurrence au sein du collectif ?
Yann : je pense qu’il y a une effervescence. Mais pas de concurrence, ça serait stupide. 

Morgane : Quelle question sournoise !

Vous pensez quoi du shoegaze en France ? J'ai l'impression qu'il y a une petite Emulation en ce moment notamment via Cranes Records ?
Fred : Ca fait en effet quelque temps que je suis les différentes sorties Cranes Records, des Dead Mantra, de Dead Horse One ou des Seventeen At This Time. C’est à chaque fois du bon boulot.  

Morgane : Contrairement à Fred, pour être franche, je ne suis pas toutes les sorties des groupes de shoegaze. J'y suis attentive, mais j'écoute d'autres choses.



Vous aimeriez faire un tour dans l'espace comme la sonde Venera 4 ?
Morgane : À ce qu'il paraît, on ne revient jamais de l'espace, je n'ai pas envie de devenir un cosmonaute un peu halluciné. L'espace me terrifie, même si je trouve magnifique la naissance des planètes, les nébuleuses, je me sens bien plus à l'aise dans mon espace intérieur.  
Venera 4 est une sonde mais Venera signifie aussi Venus en russe. Il y a une symbolique un peu cachée.

Anna : Venera 4 s’est décomposée en y revenant il me semble…Moi dans l’absolu oui j’aimerai visiter cette immensité, mais je suis claustro, je deviendrai folle dans une fusée malheureusement...

Il paraît que vous travaillez sur des versions acoustiques ?
Yann : on travaille sur pas mal de choses, oui.



Parlez nous un peu de votre nouveau single qui vient de sortir chez nous ? et de votre prochain EP ?
Fred : On est super contents du résultat, même si on n’a pas encore eu l’EP entre les mains ! Au-delà du simple fait d’avoir un support physique comme le vinyle, on voulait avoir un bel objet. Ce n’est que mon avis personnel, mais je trouve que Morgane est parvenue à nous sortir deux superbes artworks.

Anna : Quand vous nous avez proposé de sortir un 2nd EP, il nous semblait dommage de ne pas aussi sortir Seabed Terror et Sun en vinyle (malgré leur sortie digitale 1 an plus tôt). On y rêvait et RPUT l’a fait, on est trop content du résultat et maintenant on a hâte de voir ce que ça donne pour l’EP ! On est comme des enfants, merci à RPUT d’ailleurs ;)

Pourquoi avez-vous choisi l'anglais pour chanter ?
Morgane : J'ai toujours aimé le Royaume-Uni pour sa culture, ses artistes, sa langue. J'ai donc toujours écouté de la musique anglophone. Par mimétisme peut-être, je m'y suis mise.
Il ne faut pas se mentir, l'anglais est la langue conventionnelle pour un tas de choses.
Mon père me demande souvent pourquoi je renie mes racines en chantant de cette façon, j'ai envie de lui dire que la langue a peu d'importance, d'abord parce que la majorité des gens se fichent des paroles (aussi bien les artistes que les auditeurs). Que ça soit en anglais, en chinois ou en allemand, écrire des paroles de merde c'est universel. Gainsbourg et ses « Variations sur Marilou », Alex Turner avec « My mistakes were made for you », Morissey et « Hand in glove », c'est peu d'exemples, mais ÇA c'est de l'art. 

Alors plutôt que la langue, ce qui compte pour moi c'est de chanter des mots qui me parlent, des mots qui sonnent, qui s'entremêlent, j'aimerais bien travailler plus le texte à long terme. 
C'est un peu comme si tu demandais à Pollock « pourquoi tu utilises un saut percé plutôt qu'un pinceau ? » La finalité est la même.

Ca serait drôle d'avoir du shoegaze en français, ça ne vous tente pas ?
Yann : Tout nous tente mec.

Précommandez le EP Deaf Hearts du groupe ici :
 http://requiempouruntwister.bandcamp.com/album/deaf-hearts 
Si vous n'êtes pas assez impatient, vous pouvez aussi dores et déjà prendre le 7" : 
http://requiempouruntwister.bandcamp.com/album/seabed-terror

samedi 27 juillet 2013

Hibou - Dunes EP (2013)


Première réaction : oh putain, il a volé mon blase !
Deuxième réaction : oh putain, ça ressemble grave à Beach Fossils et Craft Spells !
Troisième réaction : oh putain, il est bon, c'est............... chouette !
Bon que dire après ça, le mec n'est pas signé, mais je doute que ça traîne longtemps, Above Us et In The Sun sont des petits tubes en puissance, le truc idéal pour faire danser les adolescents timides en leur donnant envie d'avoir des amourettes innocentes de plage, de frotter leurs coups de soleil et leurs poitrines naissantes et de mordiller une lèvre à l'abri des regards indiscrets. Papa, maman, barrez vous, et laissez-moi profiter de l'été indien. Tant qu'il ne nous ramène pas la chtouille.
Bon Hibou, je te laisse mon pseudo, mais c'est vraiment parce que tu en fais bon usage hein ? Si tu n'avais pas éclairé mon été, pas sûr que je sois si sympa.

ça se télécharge à prix libre sur son bandcamp


mardi 1 novembre 2011

Craft Spells - Idle Labor (2011)

Idle Labor de Craft Spells est la 101ème référence de Captured Tracks, label US au prestigieux catalogue: Veronica Falls (deux 45 tours), Tim Cohen / Fresh & Onlys, Minks, Beach Fossils, Wild Nothings, Jameses, Hanoi Janes etc. Le label s'est également montré très actif au niveau rééditions, en compilant Monochrome Set, The Servants ou plus récemment les Wake. OK j'en conviens ça n'a que peu de rapport a priori avec Craft Spells sauf que ça donne une idée assez précise sur la musique que défend généralement Captured Tracks: l'indie pop.

Idle Labor est en plein dedans, on pense forcément aux groupes anglais du milieu des années 80, une main sur la guitare et l'autre sur un clavier, comme quand New Order découvre l'usage de la boite à rythme sur Blue Monday. Sur une base synthétique Craft Spells développe une indie-pop délicate et subtile mais dansante, le genre de truc sur lequel on a envi de se déhancher en fin de soirée (ou en début) pour se laisser porter jusqu'à la fin et les premiers rayons du soleil...

L'album n'est pas parfait, je trouve que parfois Craft Spells n'arrive pas à concrétiser de bonnes idées, comme si le morceau restait bloqué, notamment sur le single "Party Talk" qui n'aurait pas trop souffert à être plus concis et ramassé. Mais Globalement mise à part cette remarque ce disque a du charme, il a un peu les qualités de ces défauts, il est en tout cas attachant et réussi.

PS: Craft Spells est en concert demain à Paris au Petit Bain pour une quinzaine d'euros

achat LP: Hands & Arms


Craft Spells - Ramona

mardi 2 août 2011

Summer Crush Interview : Triptides

Here is our Summer Crush of the year, after chillin on internet looking for some new cool cassettes to put in my tape player, I found out Triptides via Beach Tapes, and thought WOW, this is pretty amazing, I really have to make listen that to my homie Alex. We've now got the cassettes and we're are really really happy to discovered them, as it has to be our summer records. I'm already listening to them all the time, and really think it will last until Indian Summer...
Let's speak with Glenn and enjoy a sunny day.

How do you form Triptides ?
Josh and I formed Triptides in the spring of 2010 in Bloomington, Indiana.

Who are Triptides ?
Triptides are Josh Menashe and Glenn Brigman with the help of John Warlick & Shaun Snyder.

We don't know anything about Bloomington, Indiana, can you tell us more about this city ? Is there a music scene ? Did you met at Uni or you were born there ?
It's a small town in southern Indiana home to Indiana University which is where we go to school. it has a pretty cool music scene and its where Jagjaguwar, Dead Oceans, Secretly Canadian and a few other cool labels call home. Josh and I met in a history class. Josh is from San Diego, CA and I'm from Atlanta, GA. 
What makes want you to make music ?
We did a lot of jamming freshman year and when things clicked we figured, "why not start a band"?

What are your main influences ?
60's music like the The Ventures, The Beach Boys, The Beatles, the Nuggets Compilation, The Tornados, Blue Cheer, and early Pink Floyd. We also like bands like Real Estate, Tame Impala, Women, Ariel Pink and Beach House.

Can you explain us your obsession with summer, beaches... ?

Josh and I have always enjoyed living near the coast (atlanta/san diego) and when we moved to Indiana and experienced a landlocked place with cold weather, it sort of brought out a musical longing for warmth and lazy beach vibes.


Your two first EPs were on cassette, why did you chose this medium ?
I've been collecting tapes for a while now and I've always enjoyed the warmth that tapes give music. we've never been huge into CD's and vinyl is a bit out of our price range at the moment but hopefully we'll have a record out sooner or later.

You just released your first album Psychic Summer, can you tell more about it ?
Josh and I wanted to record a 3rd EP before we went home for the summer which was what inspired out initial recording sessions. before we knew it we had recorded way more songs than we knew what to do with and decided we had to release a summer album. Josh and I worked independently mixing the recordings and recording some new tracks (Wandering, Who Knows, Psychic Summer) while we were across the country from one another (me in Atlanta, Josh in SD). I got my good friend and recording mentor Stephen Burns to help with some additional mixing back in Atlanta and once Josh and I met up in SD to prepare for the tour, Josh's good friend and our tour drummer John Warlick mastered the tracks.

Are you planning to physically released this ablum ? Cassette, vinyl or whatever ?
We'll be making 100 limited edition red cassettes that will be available at our shows and available for order once our tour is over (mid-august)

You released your own stuff or via small blog-label Beach Tapes, do you think it's harder to find big label deals when coming from a small City ?
We're not releasing our stuff just to become part of a big label, we mainly just want people to hear it.


Tell me more about this west coast / california tour you're planning the next weeks ?
We're actually in the middle part of our tour right now. we've been working out of San Diego and so far we've played the Tin Can Ale House in downtown San Diego and a Burger Records house show in Fullerton. We'll be playing a house show in San Diego tomorrow night (thursday the 28th) and we're heading to Phoenix, AZ on friday to play with St Ranger in Tempe. After that we're headlining Cubbfest and then working our way up the coast hitting San Luis Obispo for a house show, playing a record store in Santa Cruz and then performing in Oakland and possibly San Francisco.

Buy there new album Psychic Summer on their Bandcamp.
You can also found there, their super great first EPs : Tropical Dreams / self-titled

vendredi 15 juillet 2011

Interview : Melted Toys



Let's introduce you SF based Melted Toys. We are really fans of their Underwater Peoples EP and the brand new split EP they released on french label La Station Radar / Atelier Ciseaux alongside Girls side project Dominant Legs. At first we wanted to review the EP or the single, but as we didn't find much informations about them, we thought it was time to interview them !
Let's speak with Daniel.

How do you form Melted Toys ?

I met steven in high school and we've been playing music together since then. We met brian later because he and my younger brother went to the very same high school.
We've all felt a close musical connection since we met.

Who are you ?
I'm daniel and I play guitar; steven sings and plays guitar as well; brian plays the bass.

What makes you want to make music ?
For me, it's something I can't quite explain. Ever since I was little kid, I've felt a certain connection with the way emotion is expressed in music. When I hear a song I think is really great, it makes me want to come up with something of my own. But I'm not too sure why. When we're working on songs, I get to be in this really serene place, mentally. Kind of like time is standing still. It's a pretty abstract feeling and hard to pin it down. I know steven and brian feel something very similar. steven feels like he always needs to keep working on stuff, it isn't a conscious choice really.


Did you plan in other bands before ?
We've played in other bands that none of us took too seriously. This is the first time we've been making stuff we all care about.

What are your influences ?
I'm just kind of realizing this but I'm really influenced by Johnny Marr. I've recently been paying closer attention to the stuff he does and it's really amazing! His phrasing especially. Steven's influences are always changing so it's hard to speak for him. He has a massive collection of stuff I've never heard of and I'm not good with all the names. He has some really good japanese pop stuff. Brian likes a lot of the same pop stuff. He's listening to new order and prince right now.



What are the next releases scheduled ?
We're currently writing material for another release TBD. Highly confidential

How did you have contact with labels Underwater Peoples, La Station Radar / Atelier Ciseaux and Sixteen Tambourines ?
Fortunately for us, Mike Mimoun from UP was still living in SF at the time and he came to our first show at the Ever Gold Gallery. He approached us after our set and told us he wanted to put out a record together. This partnership resulted in our 'Washed & Dried' EP put out last november. Atelier Ciseaux/La Station and Sixteen Tambourines all heard the EP and they contacted us to ask if we would like to work with them. We think they're wondeful people so we said yes.

What are the bands you like ?
As a band we're into these right now: Teengirl Fantasy, Delorean, The Embassy, Boat Club, Girls, Kindness. I really like Glasser. I think Ring is a great album. Steven likes Ford & Lopatin and this french band called Alba Lua.



What about SF music scene ?
We think it's great. Living in a city with such a rich musical culture is very uplifting; we're lucky.

With that international release such as the split single and the cassette, are you planning to tour overseas someday ?
We're not planning to tour overseas, yet but if people wanted us there, we'd love to visit.


Come On by Melted Toys
Melted Toys - Rose Again by atelier ciseaux

Records
- Washed and Dry EP - Underwater Peoples (Vinyl) / Sixteen Tambourines (Cassette)
- Dominant Legs / Melted Toys Split - La Station Radar (label) / Atelier Ciseaux (label) / Hands & Arms

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