
Ecouter Bipolar Bear - Midnight Man Parts (2009)
> ACHETER LE VINYLE ICI
listen to Bipolar Bear - Midnight Man Parts (2009)
> BUY THE VINYL RECORD HERE


Au départ la tentation de choisir Tracy Jacks était forte, et puis j'ai un peu mieux écouter le disque, qui bien qu'un peu long, réserve de belles surprises, j'ai en particulier beaucoup le morceau que j'ai choisi aujourd'hui "badhead". Les guitares sont magnifiques, et le petit son d'orgue est excellent, bref superbe morceau! et Evidemment Parklife est un classique à avoir dans votre discothèque.
Peut-être pas mon single préféré des Purple Hearts mais néanmoins un excellent cru, avec deux faces de très bonne tenue, et une pochette "pop art" vraiment cool! Les Purple Hearts, sont très certainement dans le haut du panier des formations "mod revival", leur album est à checker! Aujourd'hui la face b de leur troisième single, intitulée "extroardinary sensations" avec ses riffs de guitares très "Who"!
L'autre jour j'ai vu un peu par hasard Peter Bjorn & John en concert, et le groupe m'a agréablement surpris, du coup j'ai eu envi de plonger un peu plus dans leur discographie, et je me suis concentré sur leur premier disque, une plutôt bonne pioche. Loin du son qui les as fait connaître, ce premier disque fait appel à la new wave et aux... Beatles, bref des références presque power pop, et c'est pas mal du tout, malgré un chant trop maniéré. En ce qui me concerne cet essai est une agréable surprise, même si je ne l'échangerai pas contre le premier des Knack ou de the Beat, évoqués ici même ces derniers temps.
Après le premier Joe Jackson il y a 4 jours, un autre classique de la new wave britanique sur RPUT, avec le second album d' Elvis Costello. Il n'y pas grand chose à dire sur ce disque à part qu'il est excellent et mérite de figurer dans votre discothèque à coup sûre! Costello est ici accompagné du backing band qu'il a lui même formé, the Attraction, et la formation "rock" lui colle très bien! J'aurais pu choisir l'excellent tube "Chelsea (I don't want to go)" mais finalement j'ai opté pour sa b-side l'également bien cool "you belong to me".
Le sujet d'avant était consacré au premier Joe Jackson, celui à son dernier album en date, sorti en 2008 et intitulé rain. Si généralement je ne suis pas très fan des albums "tardifs" je dois dire que certains de ses derniers albums studios (celui ci et volume 4) ont un certain charme. Réalisé avec deux membres du backing band d'origine, Rain est un album de pop sophistiquée en formation basse/batterie/piano, je suis particulièrement sous le charme du superbe "invisible man" qui démontre à l'aise blaise que Joe Jackson a encore pas mal d'idées et sait encore écrire de sacrées chansons.
Ces derniers temps je découvre petit à petit la carrière riche et variée de Joe Jackson, pour le moment je me concentre surtout sur ses trois premiers albums, et notamment look sharp! et sa magnifique pochette sorti en 1979. Le disque est excellent, et il contient le premier tube de Joe Jackson, l'imparable "is she really going out with him?" qui le place directement dans le haut du panier de la new wave alors naissante.
Après Jackie Wilson il y a quelques jours, j'avais envi de rendre un autre hommage à un des plus grands chanteurs de soul de tous les temps: le méconnu Edwin Starr. J'ai déjà parler de lui il y a quelques temps (plus de deux ans!) à travers le classique "war", une chanson de sa période Motown/ Norman Whitfield. Cette fois ci nous revenons quelques années plus tôt, avec cet immense classique qu'est "stop on her sight". Bien qu'ayant toute l'apparence d'un titre motown (cette rythmique surpuissante comme un train en marche,... ou une usine de Detroit) ce morceau est en fait sorti sur le label ric-tic, ce qui explique probablement la pochette polydor du pressage anglais ici présenté, alors que les motown apparraissaient avec leur propre label ou celui de stateside. La compo est superbe, mais ce qui rend ce morceau si incroyable, c'est la voix géniale d'Edwin Starr, beaucoup de superlatifs, mais ils sont justifiés. Ce chanteur à la carrière inégale, avait le don de s'investir dans ses morceaux et de donner ce sentiment d'urgence et d'abandon, personnellement ça me touche énormément, j'espère que vous aussi.
Thee Vicars, c'est 4 types d'une banlieue anglaise quelconque qui décident de prendre les guitares et de s'éclater. Les influences du groupe ne sont pas bien difficile à deviner: garage, garage, garage, et peut être un soupçon de british RnB "à la pretties". En gros c'est pas bien compliqué, mais c'est une véritable débauche d'énergie c'est brutal et tout à fait jouissif, et de temps en temps, ça fait carrément du bien. Dans le genre les Vicars sont peut être ce qui se fait de mieux de l'autre coté de la Manche. Bref un bon remède contre les daubes prétentieuses qui encombrent parfois les rayons "indie". Exemple avec un des meilleurs morceaux de leur second album qui vient de paraître sur Dirty Water Records intitulé "psychotic beat!", ça résume assez bien le propos.

Jackie Wilson a eu une carrière inégale, chanteur de scène incroyable, il n'a malheureusement pas eu tout le temps l'occasion de donner le meilleur de lui même sur disque, bien souvent réduit à un registre variété. Cependant à quelques occasions, il a pu exprimer tout son talent, et "higher & higher" en est un exemple manifeste. C'est une pure leçon de soul, enregistrée à Detroit de laquelle émerge la voix incroyable et passionnée de Jackie Wilson injustement méconnu malgré qu'il ait été considéré comme une influence par un certain MJ...
Ces quelques mots de l'éclairant Philippe Auclair (par ailleurs arrangeur raffiné et orfèvre ès-pop-songs sous le sobriquet de Louis Philippe) résument plutôt bien le cas Monochrome Set. Comme le veut la tradition du rock anglais, les membres du groupe se sont rencontrés sur les bancs d'une art-school, puis ont brièvement joués dans une formation punk nommée The B-Sides, qui, après leur départ connaitra la gloire sous le nom d'Adam And The Ants. Le Monochrome Set, lui, n'entreverra jamais le succès, même de loin, mais se taillera très vite une réputation souterraine considérable, qui ne s'est jamais démentie depuis : Typiquement le genre de groupe dont on se passe le nom comme un sésame et dont les admirateurs-adorateurs forment une confrérie bizarre qui entretient avec ferveur et constance le culte, réunie dans leur étrange échoppe – Strange Boutique, pour reprendre de leur premier album sorti en 1980 chez Dindisc, une filiale de Virgin.
Etrange, « Eine Symphonie des Greuens » (sorti en 1980 en 45t chez Rough Trade) l'est à plus d'un titre : Climat d'apparence sombre - le titre fait référence au Nosferatu de Murnau -, rythmique post-punk, construction circulaire et entêtante, voix croonantes et virevoltantes assorties un soupçon d'orientalisme chevrotant (Bid, le chanteur/leader -de son vrai nom Ganesh Seshadri- serait, selon la légende, un authentique prince indien) qui se répondent dans un dialogue empreint de nonsense mêlant mysticisme et érotisme tordu, on ne peut plus british.
Quatre albums sortirent dans une (presque) totale indifférence durant les années 8O (deux pour Dindisc, donc, qui finit par les congédier, puis deux autres pour le mythique label Cherry Red) dans lesquels les accents new-wave de « Eine Symphonie » s'estompèrent, pour laisser place à un étonnant cocktail de guitares surfs, de refrains accrocheurs à la béatitude très 60's, le tout sans se départir d'un éternel sourire en coin et d'un constant mélanges des genres, à la fois grisant et déconcertant - le tout formant, selon la formule rousseauiste bien connue, "une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateurs" ; On conseillera donc l'écoute - outre de Strange Boutique et de Love Zombies (1980) - du splendide Eligible Bachelors (1982), qui contient le grandiose « The Jet Set Junta », ainsi que de l'indispensable compilation de singles et autres raretés Volume, Contrast, Brilliance.
Usé par l'insuccès, Bid jeta l'éponge en 1985, avant de reformer le groupe, au début des années 90, pour quelques albums pas indignes, mais négligeables au regard des exploits passés.
Much too smart for the neighbourhood, sans doute.
Les Lurkers, ne sont peut être pas le groupe anglais de punk le plus connu, mais ils furent parmi les premiers à jouer au Roxy, et accessoirement furent la première signature de Beggars Banquet! Voila pour les infos techniques, j'ai chois pour vous aujourd'hui "just thirteen" pure concentré de pop-punk dans la tradition Ramones, simple et terriblement accrocheur, bref j'adore! et j'espère que vous aussi par la même occasion.
Voici une chouette reprise de i Corvi de "i ain't no miracle worker" en italien. Ils ont aussi à leur actif, une cover d'un morceau des Prunes qui mérite quelques écoutes (mais plus difficile à débusquer en 45tours). Je partage l'avis de Mr Vinyle sur la face b, une bonne fuzz, mais un peu trop cucu pour me convaincre!
Il y a pas si longtemps que ça, à peine un mois, j'évoquais le cas des Nerves à travers les Plimsouls, avec the Beat nous avons une deuxième formation issue de ce mythique groupe de LA et pas des moindres...the Beat, fondé par Paul Collins! En 1979 sort leur premier et meilleur album, un concentré de ce qu'on aime chez RPUT dans la Power Pop: l'association magique des mélodies accrocheuses soutenues par quelques choeurs bien sentis, et de l'énergie de la jeunesse! Bref "don't wait up for me" est une putain de chanson, rien à ajouter!
Inutile de présenter les Kinks, une des plus belles formations de pop de tous les temps...Cela faisait longtemps que l'on avait pas évoqué ce grand groupe anglais ici, alors, histoire d'y remédier un de leurs classiques, avec la magnifique pochette de l'ep français l'accompagnant!
Rocky Roberts est une sorte d'équivalent italien de Geno Washington, militaire américain installé en Italie, il fonde un groupe au début des années 60, orienté au départ twist, puis soul music, avec une vrai réussite comme en témoigne cet excellent titre, face b du très recommandé "stasera mi butto", un disque plutôt facile à trouver!
Lu dans un RnF (janvier 2008): "En dehors de cela, à peu près tout y est: les excellents, les bons, les mauvais et les atroces. Parmi ces derniers on retrouve des trucs complètement oubliés dont rien que le nom évoque instantanément de mauvais souvenirs. Ou des T-shirts... Peut-on imaginer pire postérité pour un groupe qu'évoquer quinze ans plus tard, des T-shirts? C'est pourtant le lot de tous ces Thousand Yard Stares, Marion, Sleeper, Echobelly, Gene, Ned's atomic Dustbin (ceux-là vraiment redoutables), Swervedriver, James, Gay dad (champions du monde du nom de groupe le plus stupides), Bluetones, Hurricane#1, These Animal Men, Kula Shaker, Curve, Menswear, Lush, Chapterhouse, Catherine Wheel, Pale Saints, Inspiral Carpets, et autres globalement tous plus mauvais les uns que les autres...et souvent très moches. Eux-même doivent halluciner de se retrouver compilés sur un coffret rérospectif..."
Dans la frénésie britpop il y a eu les grands vainqueurs (Blur, Suede, Oasis...) et tous les autres, ces groupes qui n'ont pas réussi à se faire une place au soleil! Thurman fait incontestablement parti de la seconde catégorie, suspecté de se mettre à la pop par intérêt, ils se sont séparé saprès quelques singles et un album (lux) en 1995. Pourtant ce groupe a ses charmes, et "english tea" est une très bonne chanson, qui mériterait probablement sa place sur un équivalent des Nuggets pour la britpop.
The Flamin' Groovies sont une des formations mythiques des 70s, leur morceau "shake some action" sorti en 76 est un des classiques ultimes de la power pop, mais ici nous allons un peu plus nous attarder sur leur première période, à la fin des années 60 début des années 70 avec à la clef trois disques incontournable: Supersnazz (excellent), Teenage Head (un classique mais pas trop ma tasse) et ce Flamingo sorti entre les deux sus-mentionnés, probablement le plus énergique du lot. C'est particulièrement manifeste dans le titre "headin' for the Texas border", un peu comme les Yardbirds en leur temps, les Flamin prennent un riff simple mais ultra efficace et le font s'étirer sur 5 minutes totalement jouissive, avec des séquences de "rave up" orgasmiques! Ce morceau est un concentré de testostérone et de rock n roll à 200 km, c'est simple, mais tellement bon, alors maintenant c'est plus la peine de se chercher d'excuse pour sauter dans tous les sens comme un fou!
Il y a peu dans l'article sur les Len Price 3 je mentionnais Graham Day and the Gaolers, la nouvelle formation du Graham Day des Prisoners, ils ont déjà deux excellents albums au compteur, à découvrir pour les fans de rock influencé 60s "mélodique" et bien foutu! Il y a pas à dire ils n'ont pas perdu la main pour écrire de très bonne chansons, exemple en pratique avec l'excellente "something about you girl".
Il y a presque 2 ans nous avions déjà parlé de Sourya à l'occasion d'une "dix disques" nous sommes heureux aujourd'hui de les retrouver sur un premier LP de très bonne tenue, avec quelques morceaux de bravoure qui vont incontestablement les inscrire dans ce que la France a de mieux à proposer en matière de "rock". "Anatomy Domine" est devenu depuis quelque temps le sommet de leur set en live, et en disque, c'est pareil, ce morceau est juste incroyable... Il faut imaginer cette odyssée de presque 6 minutes, aux variations subtiles mais toujours bien venues, mêlant avec une dextérité rarement atteinte électronique et pop indé, c'est épique sans en faire des tonnes, et c'est franchement super bien, bref à écouter d' URGENCE.
Chez Tom Jones il y a à boire et à manger, il y a des morceaux vraiment ringardos, et puis des choses pas mal du tout et même de temps en temps excellentes (it's not unusual, i've got a heart, sa cover de "bama lo" en live...), sur cet album de 1967, une face est à oublier (la seconde) que des slows moisis... la première en revanche est un ensemble de cover exécutés avec plus ou moins de réussites, mais globalement ça sonne pas mal du tout! Ma préférence va "you keep me hangin on" reprise des Supremes, je la trouve vraiment excellente, avec cette sorte de ton d'abandon dans la voix poignant et prenant.
The Blue Van sont une formation danoise, inspirée par les 60s! Si beaucoup de groupes actuels de la même mouvance vont plutôt chercher leurs influences coté US nos 4 lascars eux regardent vers l'Angleterre, celle des Small Faces! Bref ils ont des références forcément cool, et on a un rendu vraiment bien à l'arrivé sur ce premier album, notamment sur le morceau que j'ai choisi "product of DK" (un vrai programme!). Leur second album est dans le même esprit avec quelques excellents morceaux, malheureusement leur troisième album marque un virage vers un son plus "classic rock" ('savez en mode "couillu chevelu" qui a trop de bide et porte des pantallons moulants à patte d'ef!) et donc forcément plus chiant (j'ai rien dit!). On restera sur les deux premiers albums donc! recommandés dans le genre.
The Isles est une formation indie américaine, ils ont sorti leur premier LP en 2006, le recommandé "perfumed lands". Au dernière nouvelle leur second album vient de sortir aux USA mais n'est toujours malheureusement pas disponible dans nos contrées! Consolons avec le superbe "eve of the battle" magnifique morceau de pop indie(également sorti en single 45 tours, avis aux amateurs!), peut-être un future classique? en tout cas une super(be) chanson!


The Len Price 3 sont une formation britanique du Medway, ils partagent avec leurs voisins ( Graham Day and the Gaolers par exemple) cette sensibilité mélodique qui fait toute la différence! Rentacrowd leur second album convie dans un banquet fastueux le spectre des Who circa 65, des Small Faces période Decca, des Kinks de Shel Talmy des premiers Prisoners... Le disque ne brille pas par son originalité, mais sa réalisation est telle qu'il est difficile de ne pas se laisser emporter dans un twist relevé!
The Mighty Lemon Drops, se forme en 1985 à Wolverhampton, la même année sort leur premier single "like an angel" sur Dreamworld, en deux formats avec trois faces b différentes. (et excellentes) Parmi celles ci figure "now she's gone" sur le 45tours, 3 minutes et 16 secondes de rock nerveux trempant dans le garage, le post punk, et l'indie à base de rickenbacker malmenées et tranchantes comme des rasoirs. Les Mighty Lemon Drops en 1985 et 86 sont au meilleurs de leur formes, ils arrivent à intégrer intelligemment des références 60s tout en sonnant contemporain, et bien agressif, bref, il est temps de réévalué favorablement le milieu des années 80! Et pourquoi pas commencer en écoutant My Biggest Thrill et Like an Angel?
Bram Tchaikovsky membre des Motors, s'ennuie pendant les sessions du deuxième album, il bricole quelques chansons dans son coin, l'une d'entre elle "Sarah smiles" attire l'attention de Radar qui le signe. En 1979 sort son premier album, l'excellent Strange Man - Changed Man. Dessus y figure Girl of my dreams, une chanson mémorable, un des fleurons de la power pop fin 70s anglaise.



Taper Rubinoos dans google est une expérience intéressante, en dehors de quelques liens officiels, la première information qui saute aux yeux concernent un cas de plagiat avec une célèbre chanteuse... c'est fort dommage de ne retenir que cela de cette excellente formation de Power Pop américaine de Berkeley!
The Vapors sont connus comme le groupe d'un tube, le fameux "turning japanese". Découvert par Bruce Foxton et John Weller (oui oui le papa de Paul!) ils sortent leur premier 45 tours en 1979 (l'excellent Prisoners que j'ai choisi héhé), celui ci n'obtient pas de succès, mais le groupe ne désespère pas, et cela finit par payer (cf ma première phrase), cependant ce n'est pas sûr que sur le long terme le groupe y ait vraiment gagné, c'est même peu probable...c'est dommage car leur premier album est très réussi, notamment les chanson "news at ten" et "something for the week end".
Je ne sais pas grand chose sur ce groupe: ils s'appellent Swirl, sont très probablement anglais, et ont sorti en 1992 un album du nom de Plumptuous (que l'on peut trouver sur certains blogs) sur Playtime, ce 45 tours, qui vise à présenter les nouveautés du label, ils partagent la face avec les vétérants de Blue Orchids. Leur morceau grass harp sing for me est assez typique de l'époque madchester, avec ces rythmiques plutôt funky, et c'est plutôt bien foutu à découvrir donc!
Los No sont une des nombreuses très bonnes formations de Barcelone dans les années 60. Ils étaient réputé pour leur show très "op art". Ils ont sorti deux EPs et un SP sur Vergara (label chez qui étaient également les très valables Sirex). J'ai tendance à avoir une tendresse particulière pour la scène ibérique beat, je crois très sincèrement qu'au milieu des années 60, peu de pays peuvent se targuer d'avoir autant de bons groupes (à part évidemment les USA et l'UK, et un peu derrière les Pays Bas)! Incomprendidos est une très belle illustration de la fougue et du talent de nos voisins espagnols!
The Plimsouls sont un des groupes issus de la séparation des Nerves, en effet leur leader n'est autre que Peter Case, un des trois membres de la mythique formation power pop de Los Angeles! A millions miles away est certainement leur titre le plus connu, et reste une des très belles réussites de la power pop 80s malgré une production un peu datée (sur la rythmique en particulier) heureusement très largement rattrapé par les guitares!
Hardin-York sont deux ex-Spencer Davis Group. Pete York était le batteur de la formation, et après le départ de Stevie Winwood (pour Traffic) Eddie Hardin remplaça le sus-nommé à l'orgue! Les deux se lancent ensuite à la fin des années 60 en solo, avec d'excellents résultats comme le suggère l'excellent "Candlelight".