dimanche 28 octobre 2012

Conjuguons la Pop #24 : Interview avec Philippe Lavergne des Freluquets 2/2


Suite de notre interview avec Philippe Lavergne, la première partie ici .

En 1992 vous sortez Discorama, tu passes au chant, pas trop difficile ? 
Super difficile ! Une semaine entière à chercher ma voix et à l’enregistrer. Nous nous étions séparés de Stoyan peu de temps auparavant car je ne supportais plus son attitude de diva (à mes yeux), son caractère hyper compliqué et torturé et ses textes qui ne me parlaient pas beaucoup. De plus l’attitude de la presse à son égard (« le nouveau Philippe Pascal ») ne me plaisait guère. Je ne cherchais pas à faire des nouveaux Freluquets des Marquis de Sade ou Marc Seberg bis, et cela me gênait que l’image du groupe soit à ce point faussée. J’essayais de créer les Pale Fountains français et on était loin du compte. Donc en passant au chant je tentais de me rapprocher de mon objectif.
Avant l’enregistrement du second album Lionel Beuque (Welcome To Julian) nous a dépanné au chant quelques mois jusqu’à ce qu’il parte fonder son propre groupe. Dommage qu’il ne soit pas resté car il avait une super attitude et nous avons joué nos meilleurs concerts avec lui dans le groupe (Route du Rock 1991 notamment). Il était un véritable aimant à groupie en plus…

As-tu cherché des inspirations pour le placement de ta voix ?  
Non, pas vraiment. Il ne s’est passé que quelques jours entre le départ de Lionel et le début des sessions de l’album donc je n’ai pas eu le temps de réfléchir. Il n’y avait pas d’autre candidat non plus. J’ai essayé de faire de mon mieux et c’était quasiment de la torture : une semaine non-stop de chant (par exemple, avec Aujourd’hui Madame pour l’album qui n’est jamais sorti, j’ai fait toutes les voix en une session, sans souffrir une seconde comme j’ai souffert lors de Discorama). Encore une fois mes références sont anglo-saxonnes donc si je fouille un peu je crois que j’ai inconsciemment puisé l’inspiration chez Michael Head, Pete Shelley, Bernard Sumner, et Malcolm Eden notamment.

Comment s'est déroulé l'enregistrement de Discorama ? 
Le plus difficile que j’aie jamais connu. La première mauvaise idée : chosir un producteur novice et sociopathe. Deuxième mauvaise idée : enregistrer en Allemagne car ses amis y avaient un studio. On aurait dû rester en France ou aller en Angleterre (Ian McCulloch était intéressé). Il y avait beaucoup de tensions dans le groupe car le départ de Stoyan avait déclanché quelque chose de négatif. Rosebud ne nous soutenait plus vraiment (d’où certains choix malheureux de notre part), on n’avait pas de budget logistique pour l’enregistrement donc on s’est retrouvé à ne s’alimenter que de pain turc et d’eau gazeuse jusqu’à ce qu’un ami proche (merci encore Pascal Alidra !) nous envoie un mandat et que l’on puisse enfin manger (et re-boire) convenablement. J’ai perdu 3 kilos… En plus la plupart des morceaux n’était même pas terminé ou sans texte avant d’entrer en studio donc on s’est mis une pression très forte. On se disputait pour des broutilles (« Tu as marché sur mon jack ! », véridique…), Denis devait passer des exams à Jussieu et avait donc la tête ailleurs et n’est resté que 4 jours. Patrice a dû rejouer la plupart de ses guitares car cela n’allait pas. Rodolphe a décidé de ne plus jouer de la batterie au milieu des sessions pour privilégier des programmations. Ensuite il est parti car il s’ennuyait. Patrice et moi avons été les seuls à ne pas baisser les bras. Mon enthousiasme et ma foi dans le groupe avaient un temps convaincu les autres membres que l’on pouvait arriver à quelque chose malgré tous les problèmes que nous affrontions mais je crois qu’ils étaient plus réalistes que moi et c’est pour cela qu’ils ont quitté le navire à ce moment-là. Je me suis obstiné, et bien secondé par Patrice, on a quand même fini l’album. Mais à un moment, on s’est fait virer du studio par le producteur pendant deux jours parce que nous n’étions pas d’accord avec sa production (synthés partout) et il l’a très mal pris.  

Votre son a pas mal évolué entre La Débauche et Discorama, as-tu été influencé par ce qui se passait en Angleterre (Madchester, Shoegaze) ?
J’écoute toujours beaucoup de nouveautés et bien sûr nous n’étions pas insensibles aux Happy Mondays et Stone Roses. Nous aimions beaucoup Galliano (sur Talkin’ Loud) également et Electronic. Mais les influences principales pour ma part étaient Shack, McCarthy et The La’s. Rodolphe était le plus branché électronique et dance music. Je ne me souviens plus très bien ce qu’écoutait Denis mais Patrice aimait surtout Anton Dvorak. Donc on essayait d’assimiler tout ça, en français. De plus nous étions passés d’une session d’enregistrement de 4 jours pour « La Débauche » à une de 3 semaines pour « Discorama », dans un meilleur studio qui plus est.

Discorama me semble avoir une tonalité plus légère et joyeuse que La Débauche, étiez-vous dans un état d'esprit différent ? 
Oui et non. A l’époque du premier LP on ne se connaissait pas encore tous très bien, et Stoyan était le portrait type de l’artiste maudit, ce qui se ressentait dans ses textes qu’il avait écrits depuis un certain temps déjà. Mais on était assez optimiste par rapport à notre potentiel, avec des chansons du calibre de « Les Portes » ou « Mémorie » notamment. Les Freluquets étaient sur une bonne voie.
Les textes de « Discorama » étaient plus légers car écrits laborieusement en studio, et je me disais à ce moment-là, avant d’entrer en studio, que si nous ne parvenions pas à enregistrer cet album le groupe se désintègrerait à cause des dissensions qui apparaissaient de plus en plus. Ce qui est arrivé malgré tout un peu plus tard. Donc l’état d’esprit était beaucoup plus négatif un an plus tard seulement.

Sur les deux disques tu as un son souvent très clair et parfois jangly ("Les portes" ou "Chanson du Nord"), quels guitaristes t'ont influencé ? 
J’étais le guitariste rythmique donc je ne sais pas si mon son avait une grande importance mais comme je le disais plus haut, ceux que j’appréciais étaient Tim Gane, Edwyn Collins, Paul Weller bien sûr, Will Sargeant, Paul Handyside (Hurrah !), John Head. J’attache souvent plus d’importance au son d’un guitariste plutôt qu’à sa technique même si je ne peux pas nier que Stuart Adamson, Richard Lloyd et Dominique Laboubée m’impressionnaient considérablement.

De quels groupes te sentais-tu proche à l'époque des Freluquets? 
Sincèrement, à part Gamine qui sont devenus des copains, aucun. Naïvement je pensais que nous pourrions créer une sorte de scène pop française avec nos contemporains mais la compétition (et ce au sein-même de Rosebud) était trop forte. Il n’avait pas vraiment d’esprit d’équipe (les European Sons exceptés) et le cynisme et la prétention de certains me désolaient. Par exemple, j’étais plus proche de St Christopher (que j’ai aidé à enregistrer chez Lenoir) que de n’importe quel groupe de l’Hexagone.

Les Freluquets se séparent en 1992…
Après « Discorama » et ses faibles ventes, Rodolphe et Denis ont arrêtés. Les répétitions post-album étaient tristes, infructueuses et toujours tendues. La certaine euphorie des premiers mois avait disparu pour ne laisser place qu’au doute. On a tourné avec Franck et Dilip des Chaplinn’s comme remplaçants pour promouvoir le disque mais Rosebud ne croyait plus en nous et nous a lâchés. Pourtant notre single « Un Souhait » passait pas mal en radio et BMG Publishing nous avait signés mais Alan a dû sentir que la direction que nous étions sur le point de prendre ne lui plairait pas (Patrice et moi adorions « Seamonsters » de The Wedding Present). Enfin, je suppute car il ne nous a jamais rien dit à ce sujet et c’est un coup de fil de mon frère (designer en chef pour le label) qui m’a appris que nous n’étions plus des artistes Rosebud. On donc décidé de passer à autre chose et de durcir le son, par réaction de colère en quelque sorte.

Tu montes ensuite Qu4tre…
Assez vite en fait, puisque suite à une annonce Patrice et moi recrutons le guitariste Thierry Volver qui nous amène le batteur Pierre-Jean Grappin (qui officiera ensuite chez Holden). Mais après le 1er concert au Rex Club Thierry nous quitte suite à un désaccord vestimentaire. Je n’avais jamais connu ça auparavant ni depuis. Nous sommes quand même restés bons amis. On ne savait pas trop où nous tourner pour trouver un remplaçant et c’est après une interview avec le regretté Pierre Golfier pour le magazine Another View que nous le convainquons de nous rejoindre.

Vous changez de nom, besoin d'un nouveau départ ?
Tout à fait. On aurait déjà dû le faire pour les Freluquets quand j’ai rejoint Rodolphe à Paris. Là la musique était une nouvelle fois bien différente puisque Pierre a amené avec lui son goût prononcé pour la noisy-pop, Sonic Youth et My Bloody Valentine entre autres, et Pierre-Jean une précision et une technique absentes des précédentes formations. Et il était clair que j’étais à nouveau le patron même si j’acceptais toute forme de collaboration de la part des autres membres du groupe. Du coup plus de tensions et un vrai plaisir de se retrouver pour faire de la musique ensemble.

  
Vous sortez le mini-lp Un Jour, J'irai en Norvège…
Nous avons obtenu 20 000 francs de BMG Publishing en leur faisant croire que nous allions enregistrer des démos. Puis j’ai financé le reste pour créer Hype !, notre label et sortir le disque.

Un mot sur le titre du disque ?
C’est une référence à un EP des Membranes acheté par mon frère Patrick, « All Roads Lead To Norway » qui est un jeu de mots qui signifie « all roads lead to nowhere ». Comme pour « Discorama » qui m’est venu tout de suite quand Christophe m’a téléphoné pour savoir quel titre mettre sur la pochette, celui-ci à l’humour un peu absurde s’est imposé tout seul. Je n’y suis toujours pas allé d’ailleurs.

Comment s'est déroulée la collaboration avec Damian O’Neil (Undertones, That Petrol Emotion) ?
Quand j’ai lu que That Petrol Emotion dont j’aimais beaucoup le dernier album autoproduit se séparait, j’ai contacté JD Beauvallet (qui avait chroniqué positivement notre 1re démo, me surnommant à tort le « Johnny Marr français ») pour avoir le numéro de Damian. Je lui ai envoyé notre démo la plus récente et sans attendre sa réponse je me suis rendu à Londres pour le voir et le convaincre. A ma grande joie il a accepté tout de suite et ce fut le début d’une grande amitié. Avec lui tout s’est très bien passé puisqu’il a en plus accepté de jouer sur le disque et nous a guidés vers un résultat dont je suis encore fier aujourd’hui. On a passé 10 jours intenses en Normandie, à supporter l’Eire pendant la Coupe du Monde 1994 aux USA, à manger super bien à la ferme et à boire tous les jours à 17 h des tonnes de bières pas chères. Et à enregistrer accessoirement les bases de l’album. Les finitions ont été faites à Londres, au studio Bang Bang, en une semaine, avec un magnéto analogique 16 pistes dont la location avait été payé en herbe.
Malheureusement, on n’a pas eu les moyens de sortir tous les titres mis en boîte et c’est bien dommage. Nous n’avons pas réussi à trouver davantage de fonds malgré la participation à plusieurs compilations et la crédibilité que cela a pu nous donner.

Était-ce un rêve qui se réalise? 
Complètement. Je me souviens encore du jour où mon grand-frère apporta en 1979 le 45 tours « You’ve Got My Number » des Undertones à la maison. Ce fut le coup de foudre, alors me retrouver aux côtés du guitariste principal de ce groupe des années plus tard pour travailler sur mes chansons est quelque chose que j’ai du mal à réaliser encore aujourd’hui.
Quels ont été les retours sur ce mini-lp ?
Les Inrocks l’ont ignoré mais tous les autres magazines rock ou fanzines de l’époque en ont dit du bien. Nous n’avons eu que des chroniques positives, chose qui n’était pas arrivée avec les Freluquets. Lenoir encore une fois l’aimait bien lui aussi. On avait décidé d’être original avec les journalistes et au lieu de leur faire parvenir le CD tout de suite (par souci d’économie aussi), on leur demandait de nous contacter si notre bio les interpellait. Ça a bien marché. 

Je crois que vous avez eu des problèmes de distribution ?
Oui, malheureusement le distributeur avec lequel nous nous étions mis d’accord, Média 7, a cessé de distribuer le CD au bout de 6 mois, sans raison et sans nous prévenir. Donc, les gens qui entendaient le disque sur les radios associatives, chez Lenoir, lisaient les articles qui nous étaient consacrés, ou venaient nous voir en concert, ne pouvaient plus se le procurer. On en a donc encore un stock...
Comme tout le monde, on en a vendu une centaine au Japon.

Comment se termine l'aventure Qu4tre ?
Au bout de 4 ans, Pierre ne pouvait plus supporter la pression qu’il s’imposait en tant que guitariste lead (il se sous-estimait sans cesse) et il a quitté le groupe. On a engagé quelqu’un d’autre et c’est ensuite Pierre-Jean qui nous a laissé tomber pour rejoindre Holden (eux avaient un vrai label). Pascal Delbano, qui joue de  la batterie sur mon prochain disque, nous a donc rejoints et nous nous sommes alors tournés vers Stoyan que j’étais content malgré tout de retrouver, pour créer autre chose : Mars (comme le mois), avec comme influence principale Cornershop, mais toujours en français.

Et depuis qu'as tu fait de beau ?
Vers la fin des Freluquets Rodolphe et moi avons accompagné Dominique Dalcan sur les routes et un peu en studio pendant 6 mois, puis en 1997, après une année de Mars, j’ai arrêté la musique pendant quelques mois suite au décès de ma mère (et Stoyan était tombé d’une fenêtre pendant l’été). J’avais perdu la motivation. A la fin de l’année j’ai retrouvé Rodolphe qui s’essayait à la musique électronique dans son coin pour créer Bassmati (hommage à Bassomatic et au riz qui est la principale nourriture de Rodolphe le Malgache). Plusieurs compilations, des remixes pour des artistes internationaux et français (Tommy Hools, Concorde Music Club), deux 25 cm chez Kung Fu Fighting Recordings, du djing, on avait la cote en Allemagne, cela a duré deux/trois ans.
Puis il y a eu la création d’Aujourd’hui Madame en 2000. J’avais envie de composer et d’écrire à nouveau. Un bassiste, François Jazkarzek, a été trouvé grâce à Internet, et j’ai demandé à Pierre-Jean de nous aider. Il a amené le clavier de Holden avec lui et après deux démos et un concert ils nous ont quittés. Franchement, j’étais soulagé car l’atmosphère dans le groupe était devenue irrespirable : divergences d’attitudes et d’objectifs. J’ai donc rappelé Pascal de Mars et après un an de recherche, Fabrice Vidal nous a rejoints à la guitare. Je vais essayer de faire court : pour une fois dans ma vie on a trouvé un management, qui s’est avéré catastrophique, et on a enregistré un album qui bien entendu n’a jamais vu le jour, à part 3 titres sur le label Susy Records qui sortira un autre EP un peu plus tard et l’album de mon nouveau projet, Country Club, en 2013 je suppose. Aujourd’hui Madame s’est donc arrêté à mon départ pour raisons familiales aux USA en 2006. Anecdotiquement, François joue aujourd’hui avec Thierry Volver au sein des New Beatniks, et cela s’est fait par hasard.
Grâce à Thomas Deligny (Concorde Music Club), qui produisait son album, j’ai joué en 2005 sur 6 titres de l’album « By Paris, By Taxi, By Accident » de Bill Pritchard. Une super expérience puisque j’étais fan (surtout de ses premiers albums).

Je crois que tu t'intéresses encore pas mal à la musique actuelle, j'ai vu que tu étais fan de Woods ou Craft Spells (deux formations dont nous sommes également fans) sur ta page fb, quel regard jettes-tu sur la scène pop actuelle ?
Je suis surpris par le nombre de groupes qui sonnent comme The Field Mice ou The Wake époque Sarah, la réverb longue en plus. Et que la musique qui me passionnait dans la 2e moitié des 80’s soit encore au goût du jour. Donc je suis plutôt ravi.
Mais à cause d’Internet il faut des mois entiers pour écouter tout ce qui se fait aujourd’hui (alors qu’adolescent je pouvais passer 6 mois sur un seul album) et c’est donc une tâche de longue haleine que de se maintenir à jour sans suivre aveuglément des magazines ou des sites qui te mangent le travail.

Y-a-t-il des formations françaises actuelles qui te parlent ?  
Pas des masses vu que je vis aux USA mais j’aime bien Aline, qui mérite son succès (même s’ils sont marseillais…) et A Part Time Punk qui avait fait la 1re partie d’Aujourd‘hui Madame à Paris (il est aussi le guitariste de Lescop). Par ailleurs j’ai du mal à ne pas considérer Mustang comme un groupe de variété donc je n’accroche pas du tout. Le culte voué à Biolay me surprend aussi. Mais là, on n’est plus dans la pop qui nous intéresse.
Je crois que la différence que je peux ressentir avec les groupes pop moderne français en général est que je me considère comme un artisan et non pas comme un artiste. Une différence de classe sociale sans doute…
Je suis donc à distance et grâce à Magic cette nouvelle scène française mais rien ne me bouleverse comme Sea Pinks, The Pale Lights, Magic Bullets, The Drums, The Sea And Cake, Peasant, Beat Connection, Orca Team, Minden, Jens Lekman, Two Wounded Birds, Exlovers, Teenage Fanclub, The Orange Peels, Elephant Stone, Kelley Stoltz, Lightships, Weird Dreams, Woods, Low, The See See, White Birds, Craft Spells, le dernier Dexys, The Jungle Giants, Matt Pond Pa, Lace Curtains, Letting Up Despite Great Faults, Seapony, Richard Hawley, Princeton et j’en passe, peuvent le faire.
En bon provincial (et ce même si j’ai vécu 17 ans à Paris), je recherche toujours sans doute cet exotisme que je trouvais dans les groupes britanniques (pour la plupart) qui ont bercé mon adolescence et me permettaient de sortir de la banalité de mon quotidien.

écouter Aujourd'hui Madame, le groupe  de Philippe Lavergne sur myspace.  
Philippe est actuellement dans Country Club

Un énorme merci !


Les Freluquets - la spirale


Qu4tre - Les Orgueilleux


Qu4tre - Confessions D'un Homme Moderne



3 commentaires:

Anonyme a dit…

merci pour l'interview même si elle est datée, super entretien. Amateur des disques des Freluquets, je me mets à tracer le parcours de Philippe Lavergne et passer des commandes!! :-)
Philippe

Olive a dit…

Interview très intéressante. Toute une époque...

flicker a dit…

superbe interview, je les avais decouvert avec Chelsea à une fête de la musique en 92, j'avais 15 ans, ça m'a marqué à l'époque. j'ai adoré ces 2 groupes. on avait une radio locale qui les diffusait...